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EAN : 9782954271071
384 pages
Fleur Sauvage (06/10/2014)
3.63/5   194 notes
Résumé :
1963 - Une nuit dans l'Ohio... impulsive.
Suivront des corps, dans des barils en plastique.
1981 - Deux enquêteurs, hantés par leur passé.
Le cannibale de Cleveland... et vous.
Votre compassion... celle pour le diable.

"Avec La Compassion Du Diable, Fabio M. Mitchelli nous offre son texte le plus abouti..." (Du Bruit Dans Les Oreilles)
"Une plongée terrifiante dans l'esprit d'un serial killer, une lecture dont vous n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 194 notes
Ce que j'ai ressenti:…Mitonner un bon petit plat…

Au menu aujourd'hui: le petit thriller de Fabio M.Mitchelli cuisiné aux petits oignons, et c'est une invitation en grande pompe, puisque le diable s'invite à la table…Une fée qui rencontre un diable, une Cannibal qui en rencontre un autre quelque peu célèbre, ça commence à devenir une attablée plus que surprenante: mais, plus on est de fous, plus on rit, non?!!

Pour faire un bon repas, il faut de bons ingrédients…

Nous avons donc:
• un tueur en série. Et pas des plus inconnus, puisque c'est le fameux « Boucher de Cleveland ». Nous avons même son traçage et pedigree depuis le ventre de sa mère jusqu'à son ultime battement de coeur, toutes ses pensées les plus intimes, jusqu'à ses plus atroces actes de barbarie, et plus si affinités…Une belle pièce « Blake » du boucher qui sera mis en valeur par ses petits accompagnements…
•Deux flics investis. Une enquête c'est avant tout une équipe avec ses petits piments de séduction/ répulsion. Une interaction de sucré/salé qui relève tous les goûts entre charme et sens aux aguets, nuits blanches ou remplies de cauchemars, et bien sûr, passé douloureux intimes qui laissent un petit arrière goût en bouche…
•Un écrivain avide d'une bonne histoire maléfique. C'est la touche secrète de cette recette imaginée par Fabio Mitchelli pour faire de ce moment, une vengeance qui se mange bien froide…

Si la marmite est bonne, pleine de chapitres haletants, rythme soutenu et scènes cauchemardesques, je vais juste un peu chipoter:

Fabio Mitchelli nous offre un bon thriller, mais en voulant à tout prix maintenir son suspense, il prend des « raccourcis » dans ces mises en place de personnages et leurs passé, et du coup, nous y perdons un peu en émotions…Même pour l'ombre du diable, j'aurai aimé plus de folklore, plus de légende, qu'il prenne une plus grande place dans ses pages…C'était difficile de ressentir de la compassion pour le diable, ou la compassion du diable, car on reste beaucoup spectateur d'une folie sanglante…En fait, j'en aurai aimé plus de ses pages pour me lier davantage, mais je note quand même cet auteur dans mes agendas de lectrice compulsive car on sent un très grand potentiel même si ce livre n'a pas été à la hauteur de mes attentes…

« On ne fait pas tomber le diable,Mac Callaugh. On l'évite ou on le subit , Mais on ne le fait pas tomber. Il est Bien Trop perfide et intelligent pour être démasqué , livré à la justice, jugé et condamné … »

Malgré ce chipotage d'elfe accro aux émotions, l'auteur a su me prendre aux tripes avec des scènes vraiment préparées avec soin, toutes plus noires et sanglantes les unes que les autres et disséquées en tranchant chapitres efficaces! Page-turner et violence implacable se marie bien sur cette assiette de bleu…Bon appétit surtout!

Ma note Plaisir de Lecture 7/10

Ce fut une Lecture Commune avec ma binôme Belette2911, vous pouvez aussi voir ce qu'elle en pense, ici, ou sur le blog...)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Oh, quelle déception !
Ce roman, inspiré de l'histoire réelle d'un tueur en série célèbre, Jeffrey Dahmer, me faisait envie mais j'ai été déçue du début à la fin, j'ai d'ailleurs bien failli stopper la lecture au milieu du livre à cause de l'ennui.
Des corps sont retrouvés, certains enterrés dans des bidons en plastiques, et d'autres enfouis dans le vide sanitaire d'une maison abandonnée, et à partir de là, une traque commence pour retrouver l'auteur de ces boucheries.
Le style est assez quelconque mais l'auteur s'amuse parfois à glisser des phrases prétentieuses et d'autres sont tellement bourrées de clichés que ça en devient ridicule.
Ce qui m'a le plus gêné dans cette histoire c'est l'avalanche de coïncidences et de faits invraisemblables qui se produisent, l'histoire n'en est plus crédible une seule seconde.
Les personnages sont stéréotypés et ont systématiquement tous des problèmes très spécifiques ou des tares.
Quand on découvre qui est l'assassin recherché on n'y croit pas un seul instant.
Et les innombrables scènes très violentes et dégoulinantes de descriptions macabres et sanglantes n'apportent rien de plus au récit si ce n'est à remplir des pages et des pages, c'est juste extrêmement répétitif.
Bref, une immense déception.
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Quelle lecture haletante, cela se lit très vite mais cependant âmes sensibles s'abstenir. Car il faut avoir les tripes bien accrochées surtout que ce livre s'inspire d'un véritable tueur en série américain qui a tué et démembré ses victimes en en conservant '"des trophées" coeurs, crâne, haut de la cuisse et qui les a mangé en partie également.

Des chapitres courts, très rythmés, des inspecteurs de polices avec des failles, des fausses pistes, des rebondissements bref tout ce que j'aime lire dans un polar.

Une histoire complexe ou plusieurs liens s'imbriquent et ou il faut démêler le vrai du faux et plusieurs histoire parallèles comme au début la découverte des charniers et cet écrivain qui veut à tout prix rencontré Jo qui est aux soins palliatifs et dont la fin de vie approche.

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Bonjour amis lecteurs,
Voici « La Compassion du Diable » de Fabio M. Mitchelli. Voici un thriller extrêmement sombre, glauque, glaçant et terrifiant. L'auteur nous conte une histoire monstrueuse inspirée de la vie du serial killer cannibale Jeffrey Dahmer. Vous suivrez Victoria Fletcher et Freddy Lawrence, deux inspecteurs de la crim' aux passés tourmentés qui enquêtent sur un charnier de corps décapités et affreusement mutilés. Vous plongerez malgré vous dans les méandres du mal, de la folie humaine, de l'horreur et de la perversion . de nombreux flash back mettent en lumière le passé du psychopathe. L'intrigue est complexe, les rebondissements multiples sont au rendez-vous et le twist final est fort bien travaillé. L'auteur use d'une plume percutante, les chapitres courts donnent du rythme et vous ne pourrez pas lâcher ce livre avant le mot Fin. Vous baignerez dans une atmosphère dérangeante, oppressante, malsaine et irrespirable (les odeurs sont d'un réalisme surprenant et vous sauteront à la gorge). Un thriller haletant qui vous hantera longtemps et séduira les amateurs du genre ! Âmes sensibles , passez votre chemin !
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Pour lire et apprécier ce genre de roman, il vaut mieux avoir les tripes bien accrochées. Il est donc conseillé aux âmes trop sensibles de s'abstenir.

Pour le cas où des petits curieux à l'âme sensible voudraient tout de même lire ce roman, je préciserai qu'il s'inspire de la vie de Jeffrey Dahmer, serial-killer surnommé « le cannibale de Milwaukee » et d'Anthony Sowell, qui n'a rien d'un enfant de coeur non plus.

Ici, on suivra les horreurs perpétrées par « le boucher de Cleveland » (fiction) et je vous déconseille de faire vos courses chez lui, vous pourriez vous retrouver à déguster de la cuisse humaine, du pénis ou des testicules, bref, le genre de chose qui ferait ruer votre estomac et votre esprit aussi.

C'est un roman que j'ai lu en très peu de temps, faisant même le forcing pour le terminer avant d'aller dormir, me foutant pas mal des conséquences pour le lendemain car il a un côté addictif, surtout après la première moitié, lorsque le final monte en puissance et en suspense.

Les chapitres sont courts, rythmés, alternant entre ceux de 1981 qui concernent nos deux flics, Freddy Lawrence et Victoria Fletcher, et ceux des années 60, avec Blake Memoria pour titre et les premiers crimes de ce tueur fou et sans pitié qui se nomme Blake.

L'enquête commence fort avec la découverte d'un charnier par hasard et puis bingo, encore un autre en démolissant une maison ! Jour de chance pour les flics, les voici ayant décroché la timbale et avec du pain sur la planche.

Pour ma part, j'aurais aimé un peu plus de pages dans ce roman afin de pouvoir développer un peu plus les deux personnages que sont les flics Freddy Lawrence et Victoria Fletcher, et même celui d'Henrique, le flic hidalgo qui s'immisce dans l'enquête avec des révélations percutantes comme un poids lourd reçu en pleine tronche.

Et c'est là que le bât a blessé, car si j'adore être surprise dans un thriller ou un policier, il faut tout de même que cela reste cohérent et là, à un moment donné, j'ai quand même eu vachement du mal à y croire car cela ne correspondait pas à la réalité, dans mon esprit. Trop, c'est trop.

Malgré cela, j'ai été happée par la suite, me demandant comment ça allait se terminer pour notre flic qui remontait le fil de l'enquête et pour le journaliste, auteur d'un livre, avec le mystère que venait de lui transmettre un petit vieux dans un home, avant de passer l'arme à gauche.

Et ce fut durant une scène extrêmement violente, véritable confrontation au sommet, que j'ai perdu le fil de l'histoire, l'auteur me donnant l'impression qu'à force de vouloir brouiller les cartes pour nous mystifier et nous surprendre, en faisait trop pour nous faire perdre le fil de qui était qui, au point qu'à la fin, j'avais l'esprit tout chamboulé de découvrir que ce n'était pas ce que je venais de lire qu'il s'était passé.

Vous suivez toujours ?

Si l'épilogue n'était pas nécessaire, je dirais même plus, il n'avait pas de raison d'être, pour le reste, j'ai passé un sacré moment de lecture addictive, voulant absolument savoir qui était le cannibale et comment les flics allaient l'arrêter, ou découvrir son identité.

Mon seul bémol sera pour le côté un peu trop irréel dans la résolution de l'affaire et sur l'identité du tueur.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Il ne sait pas encore comment il va s'appeler ni même ce qui sera son avenir.
Son nom, qui deviendra tristement célèbre, il ne le porte pas encore. Il ne sait pas qui il est, il ne sait pas qu'il mutera plus tard en un redoutable tueur, un tueur sanguinaire, froid, un tueur qui aimera récidiver cet acte abominable qui consiste à briser des existences. Non, il ne sait même pas qui il est car il n'est pas encore né. Il mesure à peine dix millimètres et ressemble à un ver de farine recroquevillé sur lui-même.
Rien à quoi il est malheureusement prédestiné ne lui effleure l'esprit, à cet instant-là, aucune image ne vient le frapper, ni le sens des mots "mort* ou "vie", absolument rien de ce qui sera son héritage génétique de futur meurtrier ne provoque de réaction en lui.
Il est inerte. C'est un embryon de quatre semaines qui danse encore dans le ventre de sa mère, un zygote évolué qui cherche encore à se développer, comme s'il fallait déjà qu'il sauve sa peau au détriment de la vie des autres.
Il entend la musique. Il danse au rythme des pas de sa mère, au rythme de sa vie, au rythme de ses cauchemars. Il nage dans la tiédeur du liquide amniotique, au rythme de ses songes dans lesquels baignent déjà tant d'horreurs.
Il absorbe les sons, les vibrations, les clameurs, la douleur, le sang.
Son cerveau, comme une éponge sèche, se gonfle des informations qu'il perçoit depuis ce monde qui se trouve avant le monde, depuis le seuil de cette porte qui le conduira dans quelques mois au point zéro de son existence terrestre. Les informations ne sont que violences, hurlements, terreur. Il perçoit les chocs, les vibrations des coups qui pleuvent sur sa mère. Les prémices de son destin s'articulent lentement dans sa gangue de chair et de sang, les balbutiements de sa vie prochaine, cette vie de dangereux criminel, celui qu'il deviendra, celui qu'il sera...
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On ne fait pas tomber le diable,Mac Callaugh. On l'évite ou on le subit , Mais on ne le fait pas tomber. Il est Bien Trop perfide et intelligent pour être démasqué , livré à la justice, jugé et condamné ...
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Il s’était forgé son identité sexuelle au gré des rencontres, au fur et à mesure que les filles le rejetaient. Il s’était rendu à l’évidence et avait accepté son attirance, son appétence pour le sexe masculin, et plus particulièrement pour les jeunes hommes au physique sportif et glabre. Son désir de posséder un corps sur lequel il avait fantasmé n’était jamais aussi fort, aussi puissant que dans ses songes. Il y voyait toujours le même gars d’à peine vingt ans, allongé près de lui dans son lit. Ce qui le faisait frémir, ce n’était pas tant le fait que le gamin soit entièrement nu et offert, mais plutôt qu’il soit mort, à son entière merci. Il désirait plus que tout posséder ce corps, s’en délecter sexuellement et en disposer à sa guise. Il savait que ce jeune homme-là ne pourrait rien lui refuser, qu’il serait soumis, qu’il lui appartiendrait. Ce bel éphèbe imberbe habitait toutes ses nuits. Dénué de la moindre pilosité, comme s’il avait résolument banni de son imagination les poils, la fourrure… Il rêvait et savourait ces images, étape par étape, jusqu’au bout : une fois l’acte sexuel consommé, il entreprenait de démembrer le corps méthodiquement. Parfois, au comble de l’horreur, il lui ouvrait le thorax et allait fouiller l’intérieur. Comme lorsqu’il était gamin, quand il dépouillait les petits animaux morts et les délestait de leurs entrailles. Tout comme il allait procéder, ce fameux soir de juin 1963.
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— Vous me reprochez quoi au juste ? Vous allez encore me servir vos bla-bla habituels sur…
— Hey ! Je vous arrête, là, ok ? Parce que c’est avec des gens comme vous que notre pays s’enfonce dans une espèce de puits sans fond, des gens qui ne fonctionnent qu’avec des statistiques, des budgets, des chiffres, des lignes de crédits et des échelles de probabilités. Lorsque vous aurez compris que la vie d’un homme vaut bien plus que vos putains d’autoroutes que vous fabriquez à tours de bras et à perte de vue, là je pense que vous pourrez parler d’honneur, que vous pourrez rendre hommage à un homme. Nous manquons d’effectif, nos hommes vont au casse-pipe tous les jours. Sur certaines opérations, les gars se retrouvent à trois pour une filature plus que périlleuse, une interpellation délicate qui demanderait sept gars de plus… je ne vous parle pas des véhicules pourris dans lesquels on se traîne et des gilets pare-balles qui datent de la guerre de Sécession… bref, à quoi on joue, là ?
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ll ne sait pas encore comment il va s’appeler, ni même ce que sera son avenir.
Son nom, qui deviendra tristement célèbre, il ne le porte pas encore. Il ne sait pas qui il est, il ne sait pas qu’il mutera plus tard en un redoutable prédateur, un tueur sanguinaire, froid, un tueur qui aimera répéter cet acte abominable qui consiste à briser des existences. Non, il ne sait même pas qui il est, car il n’est pas encore né. Il mesure à peine dix millimètres et ressemble à un ver de farine recroquevillé sur lui-même.
Rien de ce à quoi il est prédestiné ne lui effleure l’esprit ; aucune image ne le frappe, ni le sens des mots « mort » ou « vie » ; absolument rien de son héritage génétique de futur meurtrier ne provoque de réaction en lui.
Il est inerte. C’est un embryon de quatre semaines qui sommeille dans le ventre de sa génitrice, un zygote évolué qui cherche à se développer comme s’il devait déjà sauver sa peau au détriment de celle des autres.
Il entend la musique. Il danse au rythme des pas de sa mère, au rythme de son existence, au rythme de ses cauchemars. Il nage dans la tiédeur du liquide amniotique, en cadence, à mesure que ses songes s’égrènent, ces visions dans lesquelles baignent tant d’horreurs.
Il absorbe les sons, les vibrations, les clameurs, la douleur, le sang.
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