Le dernier festin est un roman qui fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie. Beaucoup l'ont adoré, Gérard Collard l'a encensé et moi… Je l'ai abandonné.
Le roman s'ouvre sur Clarisse qui vient de mourir. Elle se voit, morte, son corps abandonné dans la forêt. Pendant plusieurs pages on la suit, ou plutôt sa conscience, dans la recherche de son meurtrier. Et déjà là, je coince… Entre rêves, réalité, lymbes, je me suis rapidement perdue dans l'histoire. de ce point de départ,
Fabio M. Mitchelli lance diverses lignes qui n'ont pas trouver de cohérence dans mon esprit. Je me suis rapidement égarée dans ces histoires, errant dans le labyrinthe de son univers sans trouver le fil d'Ariane qui aurait pu me sauver. Dans ce monde trop onirique, je n'ai su trouver mes repères et j'avoue avoir assez vite décroché, me forçant à poursuivre ma lecture. Je me suis accrochée mais j'ai fini par abandonner à 196 pages.
Je n'ai rien contre le thriller fantastique, au contraire. J'aime la magie, la science-fiction, l'imaginaire, les dystopies et tout ce qui peut me ramener à ma part d'enfant qui voulait croire que les sorcières, les elfes, les fantômes et les mages n'existaient pas que dans les contes de fée. J'aime ouvrir mes chakras et me laisser transporter aux frontières de notre réalité, mais ici la magie n'a pas opéré.
Cet échec, parce qu'abandonner un livre est pour moi un échec, ne remets aucunement en cause l'écriture de l'auteur.
Fabio Mitchelli a une très belle plume, un style poétique et très recherché. le phrasé est de grande qualité et il arrive sans difficulté à faire naître ,dans l'esprit de son lecteur, les images de qu'il nous narre. Ce sont des qualités d'écriture auxquelles je suis particulièrement sensible. Mais malgré ces aspects, je n'ai pas pris de plaisir dans ma lecture.
C'est donc la chronique d'un abandon. Et je suis la première à le regretter.