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Critique de Masa


Envoûtant, onirique, magnifique, fantastique, pacifique,… les superlatifs pour décrire ce chef-d'oeuvre de l'animation japonaise manquent pas. Il faut dire que Hayao Miyazaki est un maître incontestable. À chaque réalisation, cet homme discret et passionné arrive à nous faire rêver, à nous questionner sur la place de l'être humain dans notre écosystème, à nous révolter,… Nausicaä, en plus d'être le premier vrai succès du maître de l'animation, c'est aussi la première rencontre entre deux hommes qui deviendront des amis indissociables des studios Ghibli : Hayao Miyazaki et Joe Hisaishi.
Je pourrai parler longtemps du film Nausicaä de la vallée du vent, mais ce qui nous intéresse ici, c'est le manga.

L'édition que je possède est en fait la réédition faite par la maison d'édition Glénat en grand format. Magnifique couverture où l'on voit Nausicaä et un Ômu en arrière-plan. Ce livre dispose d'une magnifique illustration, à l'intérieur, d'un côté on voit Nausicaä et de l'autre, la carte détaillée du monde des Tolmèques. En bonus, l'éditeur nous propose un article de Hayao Miyazaki sur son personnage Nausicaä. On y apprend ainsi que l'Odyssée d'Homère lui a inspiré cette héroïne si particulière.

Nausicaä de la vallée du vent est avant tout une histoire émouvante, celle d'un monde dévasté où les hommes s'entre-déchirent dans une guerre féroce, mais aussi une nature qui tente de se défendre. J'ai été agréablement surpris de constater ce manga reprend une partie du film d'animation, mais surtout que certains passages soient légèrement différents et plus développés.
Néanmoins je n'ai pas senti la même personnalité de Nausicaä. Alors que dans le film, on sent toute la puissance et la vitalité, là j'ai eu la sensation qu'elle était un peu en retrait.

Nausicaä de la vallée du vent est aussi un récit plein d'amour, d'espoir, antiguerre et d'écologie – des thèmes forts, cher au Maître Hayao Miyazaki. On y découvre également une mer désolée – sous forme de forêt hostile – où seuls des insectes hypertrophiés peuvent survivre. L'air y est tellement pollué qu'un être humain ne peut pas y vivre plus de quelques minutes. Parmi ces bêtes que peuple ce monde, il y a le fameux Ômu (sorte de vers géant) dont la myriade d'yeux changent en fonction de son humeur.
Dans ce monde sombre l'espoir repose sur une jeune princesse : Nausicaä.

Pour ressentir toute la puissance de chef-d'oeuvre de l'animation japonaise, je vous conseille d'écouter cette magnifique musique donnée lors d'un concert en hommage à Hayao Miyazaki : https://www.youtube.com/watch?v=B51bLBdUt3w . Peut-être, ainsi, vous découvrirez le talentueux chef d'orchestre (également interprète, compositeur) qu'est Joe Hisaishi.
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