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EAN : 9782375062357
164 pages
Ichijinsha (13/11/2020)
3.88/5   20 notes
Résumé :
Si ça ne tenait qu'à toi, est-ce que tu porterais cet uniforme ? » Lorsque Keiichi avoue à sa mère quil est gay, elle lui offre un uniforme scolaire féminin, s’imaginant qu'il est forcément une fille dans un corps de garçon. Quand Meguru aperçoit joyeusement une jupe de lycéenne se soulever, il tombe des nues en découvrant un boxer d’homme. Intrigué, le trentenaire décide d’aider Keiichi à faire ses propres choix et à assumer qui il est.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Goodbye Irony Dress, l'ironie prend la forme de cet uniforme de lycéenne qu'un lycéen se voit offert par sa mère après que celui-ci lui ait annoncé son homosexualité, sa façon à elle de répondre à son coming out. Et ce n'est pas par envie, ni même par plaisir que chaque jour il s'en vêtit pour aller au lycée, malgré les brimades subies par ses « camarades ». Non. Il n'en a pas envie, mais il ne veut pas aller à l'encontre de sa mère. Il ne sait surtout pas comment aborder le sujet. de toute façon, elle ne le comprend pas, tout simplement. Il avait plus d'affinité avec la vieille femme du rez-de chaussée avec qui il arrive à mieux se confier. D'où lui vient cette compréhension dans ce conformisme japonais ?

Un jeune homme, vieux schnock (une expression un peu vieillotte de la traduction, mais passons) de 29 ans, petite barbichette de surcroît, emménage au rez-de-chaussée et croise son regard, sa mère vient de décéder, c'est le temps de la politesse et des remerciements d'usage et de coutume. Il est gay aussi, pas forcément du genre joyeux, ni même extravagant. Il est calme, posé, adulte. Et des discussions vont naître de leur rencontre, chacun à la découverte de l'autre, chacun dans la compréhension des autres. Une amitié, peut-être... Plus même... de l'amour… J'aime les histoires d'amour.

Je ne lis pas beaucoup de mangas, mais quand il s'agit d'une proposition de one-shot, une histoire courte comme un bon roman ou comme une bonne bière, je dis pourquoi pas et je tourne même les pages à l'envers, bien que je sois un très vieux schnock de plus de 29 ans. le dessin reste classique pour ce domaine, les traits sont fins, le décor souvent absent, se concentrant essentiellement sur l'émotion des visages. de beaux sentiments, des êtres fragiles, un regard sur la tolérance et sur l'amour. Bref, j'ai bien aimé mon incursion dans le manga, ce « Goodbye Irony Dress », ce sailor fuku...
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Avant de commencer, précisons que le titre ne comporte aucune scène explicite, et la seule séquence de sexe a d'ailleurs lieu dans l'épilogue. Cet élément n'est d'ailleurs pas innocent, j'y reviendrai par la suite. le récit reste néanmoins plutôt adulte dans son style et son propos.

Ce yaoi m'intriguait dès son synopsis, avec cette histoire de jeune adolescent contraint par sa mère de porter une jupe suite à son coming out. Cependant, nous partageons le point de vue de Meguru, le personnage plus âgé, et non celui de Keiichi, le lycéen. Cet élément est important à préciser car la réflexion du personnage plus mature est centrale dans le développement de la thématique du récit, qui est le rapport à ses parents lorsque l'on est homosexuel.

En effet, la mère de Keiichi a beau sembler une personne gentille et ouverte, la contrainte qu'elle impose à son fils est la marque au contraire d'une forme de rejet. Elle semble assimiler son homosexualité à quelque chose de féminin, comme si seules les femmes pouvaient aimer les hommes, et le force de ce fait à porter des habits féminins, quand bien même cela fait de lui une tête de turc. Et si Meguru ne peut pas rester sans rien dire face à ce comportement, cette relation conflictuelle entre le jeune homme et sa mère le ramène à sa propre relation complexe avec la sienne, à laquelle il n'a jamais avoué son homosexualité. Chose désormais impossible puisque cette dernière est morte.

De ce fait, vous l'aurez surement compris, la question du coming out et de la façon dont la famille le prend est centrale, tout comme la question du rapport à une personne plus âgée qui peut accompagner dans cette démarche. Sur ce point, il y a d'ailleurs une chose importante à préciser. Vous vous en doutez bien, il y a un parfum de romance dans l'air. Or, Meguru est un adulte installé alors que Keiichi est encore mineur. Ce côté plus que limite est traité dans le titre, l'adulte refusant toute forme de relation avec l'adolescent tant que celui-ci n'a pas obtenu son diplôme (j'interprète ceci comme le marqueur de la majorité du jeune homme également). Ainsi, s'il reste dans les clous d'une certaine morale et de la légalité, la relation entre les deux est quand même vraiment limite à mes yeux.

Mais si on accepte cet aspect, on en ressort avec une lecture vraiment intéressante, de par ses deux thématiques et la complémentarité entre les deux personnages. Cependant, j'avoue avoir ressentir une petite frustration car j'aurai aimé avoir encore quelques chapitres de plus, non pas que la fin soit abrupte, mais je trouve le développement global un peu rapide, et plusieurs dizaines de pages supplémentaires auraient pu rendre ça plus dense et donc encore plus pertinent.

Cependant, cet écueil n'empêche pas le titre de proposer une réflexion intéressante et traitée avec soin. de plus, le travail sur la caractérisation des personnages appuie très bien cet aspect et contribuent à rendre le titre tout à fait réussi. En résulte une belle histoire avec ce petit quelque chose en plus qui lui permet de se distinguer.


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Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour l'envoi de ce livre.

Difficile d'approfondir correctement les éléments en si peu de pages, cependant, le concept de base fonctionne plutôt bien.

Keiichi porte un uniforme féminin depuis que sa mère sait qu'il est gay et subit un harcèlement régulier de la part de camarades.

On ne peut empêcher l'étonnement qui s'empare de nous comme de Meguru dès lors qu'on apprend que la mère de Keiichi travaille pour un bureau d'aide sociale dédié aux enfants. Comment une femme qui touche de près aux tourments des enfants peut-elle obliger son fils à porter une tenue qui lui déplaît ?

Empli de curiosité, Meguru va se rapprocher du jeune homme d'autant que sa propre mère semblait apprécier Keiichi.

Plusieurs choses sont à noter à propos de cette lecture. La première, c'est l'acceptation qu'il demeure des questions sans réponse. Meguru ne saura jamais ce qu'il y avait dans la tête de sa maman (démarche du deuil). La seconde touche au harcèlement scolaire d'une part mais familial aussi. Même si la mère de Keiichi n'a pas de mauvaises intentions, son attitude pseudo ouverte amène de la souffrance. Et le troisième élément essentiel réside dans la romance qui démontre que la différence d'âge n'est pas un problème et que la patience paye.

En conclusion, un yaoi qui offre quelques pistes de réflexions intéressantes tout en conservant la légèreté d'une romance mignonne.
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Meguru vient de perdre sa mère et emménage dans son appartement. Juste après son arrivée il rencontre Keiichi, un lycéens habillé avec un uniforme féminin. Il va vite s'attacher à cet ado qui vonnaissait bien sa mère.

Un perit oneshot qui au final fair pas mal réfléchir. La thémarique de l'homosexualité au Japon n'est pas nouvelle mais l'angle abordé est plutôt intéressant. Au delà du caemractère amusant de la jupette imposée à Keiichi, une réelle question est posée : est ce qu'être gay veut nécessairement qu'on veut être une fille et porter des jupes ? Donc il n'y a pas que la question de l'homosexualité mais dresse en creu une vision encore peu connue au Japon de la communauté LGBT+.

Autant la question est évident e pour moi, autabt ça pose la quesrion du point de vu japonais. Et plus précisemment de la famille japonaise. Et pour moi, c'est bien mené.

Bon, en soit, le seul défaut pour moi est que c'est court (principe du one shot) et que ça va vite. Cela dit, si le but est de donner envie aux gens (japonais ou non) d'en saboir plus sur la communauté LGBT+, pour moi, ça fonctionne. J'aurais juste voulut suivre les personnages un peu plus longtemps.

Ah ! Et biensûre, merci à Babelio et Taifu comics pour cette découverte !
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Une œuvre étonnante.
Ce manga outre le fait qu’il soit un yaoi est bien plus profond que cela, il nous pose la question sur la cause à effet entre question de genre et sexualité. En effet est-ce que parce que l’on est gay on veut se travestir ? Non, est l’œuvre en est la preuve, elle montre l𠆚malgame qui est souvent entre identité genre et identité sexuelle. le graphisme est agréable et expressif, la relation entre différence d’âge n𠆞st pas gênante et l’érotisme suggéré.
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critiques presse (1)
MangaNews
30 décembre 2020
Goodbye Irony Dress est typiquement le genre de one-shot qui laisse un petit goût de trop peu: les sujets sont assez complexes et abordés avec intelligence en étant un vrai leitmotiv de l'oeuvre, mais le nombre de pages est un poil insuffisant. Un ou deux chapitres de plus auraient peut-être suffi pour séduire pleinement, mais il reste qu'on a là une oeuvre vraiment intéressante et bien tournée dans ses thématiques.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand j’étais au lycée, je cachais un magazine gay et il a disparu juste après que ma mère ait nettoyé ma chambre.
Elle n’a même pas tenté de faire comme si elle ne l’avait pas vu.
De toute façon, son rejet parle de lui-même.
Quelques jours après, j’ai vu qu’elle avait fait des recherches sur l’homosexualité sur internet.
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Je ne suis pas une fille et je ne veux pas en devenir une non plus ! Je n'ai pas envie de porter une jupe ! Je veux juste être moi !
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