Yona, Princesse de l'Aube, tome 1

J'ai lu ce manga dans le cadre du prix Mangawa.

Dès la fin du premier chapitre, on a un coup de théêtre qui m'a plu : l'héroïne, qui est dans un triangle amoureux où elle est amoureuse de son cousin mais son garde du corps est amoureux d'elle voit son cousin tuer son père sous ses yeux, et doit fuir avec son garde du corps. A cette situation traumatisante s'ajoute un mystère : son cousin est-il une horrible personne, ou quelqu'un qui exerce une vengeance légitime contre un père beaucoup moins doux qu'il en avait l'air. A-t-il dû réprimer ses sentiments pour Yona en raison de sa mission, ou au contraire les a-t-il feints pour l'approcher ?

Malheureusement, alors que j'aimais beaucoup ce cadre de tragédie familiale, la suite du tome a déçu mes attentes. Il s concentre principalement sur les souvenirs de Yona et ses émotions, et ses sentiments romantiques potentiels. Bien sûr, son désespoir et sa faiblesse sont réalistes dans cette situation, mais c'est aussi décevant à lire et cela manque de rythme. L'annonce du prochain tome laisse présager des alliances politiques, mais j'avais déjà perdu la motivation pour le lire, c'est dommage.

Yona est une jeune princesse protégée derrière les murs du château et de son garde du corps et fidèle ami Hak. Dans sa vie dorée elle rêve au prince charmant, son ami d'enfance Soo- Woon. Mais le jour de ses 16 ans sa vie bascule, une terrible tragédie vient prendre de plein fouet ses rêves!
Un manga bien mené avec de belles images malgré une intrigue prévisible.

Étant donné que ce premier tome à environ 10 ans, je ne peux pas vraiment critiquer les dessins dont le style a quand même vieilli, il faut bien l'avouer. Ils restent néanmoins plaisant, en toute simplicité.

J'ai bien aimé ce début d'histoire même si je n'ai pas trop eu de surprise car je connaissais déjà le principal rebondissement après avoir lu plusieurs avis sur la saga. C'est clairement un tome d'introduction où on fait connaissance avec les trois personnages principaux et où on survole leur enfance afin de bien comprendre qu'ils se connaissent depuis qu'ils sont petits.

Pour le moment je n'ai pas grand chose à dire, au final il ne se passe qu'un événement majeur qui sert de déclencheur à l'histoire.

Du côté des personnages, je trouve Yona quelconque pour le moment, elle ne dégage pas grand chose à part de la passivité. Étant donné que la saga compte déjà plus de 40 tomes, je suppose qu'elle fini par devenir un peu plus intéressante 😅

J'espère que les prochains tomes seront plus rythmés 🤞

Cette année, je lirais plus de mangas. Ai-je déclaré avec conviction lors de l'alignement de mes nombreuses résolutions. J'ai donc commencé par un gentil Shojo et j'ai été déçue parce que c'est un gentil Shojo. Parfois, on n'a que ce qu'on mérite.

Je n'ai lu que les deux premiers tomes. Pas suffisamment, je pense, pour desempoté notre princesse. Au 258ème tome, elle sera, je n'en doute pas, une princesse badass. En attendant, elle pleurniche tout le temps, elle ne comprend rien, ne voit rien, ne sait rien faire… un boulet cette princesse. Et, oui, je sais c'est tout l'enjeu de l'histoire de découvrir son affirmation progressive. Pas le temps, pas la patience, pas d'empathie pour elle, j'ai pas envie de voir plus loin. En plus, comme tout shojo qui se respecte, tout le monde est plus ou moins amoureux, conquis, séduit par la nouille qui se retrouve dans un triangle amoureux médiocre.

De manière plus objective, j'aime quand même les personnages du roi, beaucoup plus complexe qu'il n'y parait, et de Hak, sa nonchalance, son impertinence, et ses piques avec la princesse. J'ai apprécié aussi que la détermination de notre princesse apparaissent déjà pour des choses futiles, alors qu'elle n'est encore que dans son état larvaire. L'antagoniste et les autres sont très caricaturaux à ce stade.

Niveau graphisme, je suis partagée : il y a des cases ou je trouve le style intéressant et d'autres où j'ai du mal à distinguer les différents personnages secondaires. Je ne suis pas assez familiarisée avec les mangas mais est ce normal que l'auteur nous raconte sa vie au milieu des pages. ça m'a un peu dérangé.

Ce premier tome n'en montre pas beaucoup, il reste très introductif. le peu vu est classique, il n'y a rien d'incroyable à se mettre sous la dent, ce qui lance l'histoire est déjà-vu. Pour l'aspect historique qui m'a plu, pour les personnages qui sont pas mal du tout et pour lui laisser une chance de me convaincre un peu plus, je lirai le tome 2 par curiosité. Mais globalement ça reste une lecture moyenne, même si sympathique.
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Ma foi, un shôjo pour l'heure assez commun, d'amours contrariées sur fond de manoeuvres politiques. le thème de la princesse insouciante qui confrontée à l'horreur de la réalité, notamment politique, va s'endurcir est relativement classique, surtout accompagnée d'un garde du corps, également ami d'enfance, et secrètement empli d'affection pour elle malgré son air bourru et ses airs ironiques. Pour l'instant, c'est un tome cousu de fil blanc, même s'il reste honorablement mené. le résumé éditeur promet du fantastique, j'attends encore de voir, peut-être de la magie avec les quatre clans auquel appartient notamment Hak, le garde du corps. Pour l'heure, cela reste une fresque historique très conventionnelle. le bon point reste le dessin : délicat, il fourmille de détails, et prend un soin particulier aux tenues, ce qui rend la lecture plus plaisante. Il s'agit vraiment d'un premier tome centré sur l'exposition de l'histoire, assez lent, avec des personnages pour l'instant assez stéréotypés, mais l'intrigue politique permet de donner un peu de corps à ce manga, et de relativiser le triangle amoureux , fortement soumis aux conventions sociales de l'époque.