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Critique de Arthore


Oui un livre classé en BD, plus exactement en manga, mais avant tout, un incontournable pour découvrir, suivre la naissance du "Maître du haïku, Bashô.

Comme élève de Maïtre Kigin, Bashô, alors jeune garçon avide d'apprentissage et de poésie, va partir suivre l'école Teimon, qui demande de respecter les classiques et interdit d'utiliser de nouvelles expressions ou des mots familiers.

En 1672 après la mort de son jeune maitre Kigin, Bashô (alors appelé Sôbô) part à Edo où le haïkaï était florissant. Il y rencontrera Sanpû Sugiyama et Bokuseki Ôzawa qui vont lui apporter un soutien indéfectible.
Ce sera aussi le début pour lui de l'écriture d'une forme de haïkaï plus libre. Il rejoindra ainsi l'école Danrin avec son style somptueux, plus raffiné.
Mais le succès lui fait perdre son but, son envie profonde. Transmettre la beauté des choses telle qu'elle est de façon simple et apaisée.
Aussi en hiver 1680, Bashô (bananier en Japonais) quitte Edo et part s'installer à Fukagawa. Ce nouveau nom de plume sera pour lui l'expression de celui qui « même avec une feuillage déchiré en lambeaux, avance, inébranlable, sur la voix du haïkaï. »

Après la mort de sa mère, des mois de voyage, il va créer l'école shôfû, basée sur la description de la nature la plus pure, dans sa beauté la plus nue et ses sentiments authentiques.

1689, il entamera un long voyage, la Sente étroite du bout-du-monde, vers la province d'Ôshû, pour renoncer à tout et surtout trouver ce qui lui manque, le dénuement propice à la création ultime.
Il attendra 2 ans pour revenir à l'hermitage du bananier.
1694 Bashô va s'éteindre laissant de très nombreux disciples et poèmes aussi riches que variés.
Son manuscrit issu de son long péril restera la référence du haïku et l'expression de l'âme du Japon.
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