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Je commence à me demander si la mangaka n'aurait pas quelque chose contre les femmes... et aussi contre les adolescents. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est de l'acharnement, mais tout de même... Je sais que j'avais fait le parallèle lors de ma critique du tome entre l'infirmerie et des séances chez le psychiatre, mais les différents élèves qui évoluent dans les rêves de l'infirmerie sont vraiment dans l'extrême à tout point de vue. le nouveau venu est assez mégalomane. Il a un bon fond en soit, et c'est sûrement son intelligence qui fait qu'il est si détaché de la réalité, mais il n'en reste pas moins dérangeant. Sa froideur et sa manière si naturelle de manipuler les autres sont assez flippantes. D'ailleurs, je n'ai pas forcément compris pourquoi il avait pris l'apparence d'une girafe. Les autres ont plus ou moins une raison d'apparaître "déformés" par rapport à la réalité, mais une girafe en papier... C'est un mystère. Le point positif de ce tome trois reste cependant la prise de conscience de Mashiro. Je le trouve un peu moins antipathique dans ce tome. Il commence a être plus sûr de lui, à prendre des décisions. C'est un peu ce que reflète d'ailleurs la couverture de ce tome. Est-ce que pour autant, il se décidera définitivement à être un homme ou une femme... Je pense qu'il est encore trop tôt. D'ailleurs, en parlant de dualité, une scène du livre m'a interpelée. A un moment donné, Mashiro se retrouve face à lui en femme. Cette dernière est en colère (ce que je peux comprendre) et essaye de prendre le pas sur lui. Elle dit notamment qu'elle est plus forte que lui, qu'il ne cesse de la blâmer alors qu'elle n'y est pour rien. Et puis cette cage... Cela m'a fait penser à la premier phrase du manga. Quand la mère demande si son enfant est une fille ou un garçon. En voyant cette scène, j'ai vu des jumeaux. Des jumeaux qui se combattent pour survivre. Cela arrive de temps en temps, que lors de la grossesse, un jumeau prenne le dessus sur l'autre et le tue. Et je ne sais pas mais le cas de Mashiro ressemble assez à cela. Je me trompe peut-être, le temps me le dira. + Lire la suite |