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EAN : 9782930440682
Atelier de l'Agneau (05/10/2013)
1.5/5   2 notes
Résumé :
Sommaire
POÈMES TRADUITS
Brane Mozetič traduit du slovène par William Cliff et l’auteur
Laily Long Soldier, amérindienne traduite de l’anglais par
Béatrice Machet
Poèmes visuels, Gustavo Vega

Alejandra Pizarnik traduit de l’espagnol (Argentine) par
Brigitte Le Brun Vanhove et Margarita Contreras
Sidya Ould Mohamed Ould Heddar traduit de l’hassanya par
Mick Gewinner et Mohamed Ould Mokhtar Ou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Revue de littérature semestrielle, l'intranquille doit son nom, d'après le site de l'Atelier de l'agneau, éditeur, à « Pessoa "le livre de l'Intranquillité" et consacre donc une partie de ses livraisons aux questions de traductions, non seulement des textes traduits souvent bilingues mais aussi des entretiens avec des traducteurs, des descriptions d'expériences précises ».

En dépit de l'austérité graphique de la revue, j'aborde donc ce 5ème numéro* et son sommaire avec une curiosité mêlée d'inquiétude, car il faut dire que l'intranquille fait de l'exhaustivité une ambition : poèmes traduits, poèmes visuels, « domaine critique », histoire littéraire ; tout y est même l'in/mé-connu, le trop connu, le pire. La poésie slovène, sous la plume de Brane Mozetič, ouvre admirablement le bal, mais je me perds très vite dans la présentation de ces poèmes qui envoie valser la typographie, demeure perplexe face aux impressions des pages 9, 10 et 11, m'égare complètement lorsqu'est évoqué Sidya Ould Heddar, m'ennuie, puis me réveille à la partie consacrée aux auteurs-traducteurs.

(Aparté à ce propos : il se dégage, à la lecture de cette revue, des mots : obscure, prétentieuse, vaniteuse, et des impressions éparses. Dire que j'ai aimé découvrir ici Herta Müller, prix Nobel de Littérature en 2009, me fait craindre d'être tombée dans un piège, à mon esprit défendant.)

L'euphorie est donc de courte durée car le propos d'Iraj Valipour sur la poésie iranienne postmoderne est profondément ésotérique ; soyons clairs : je n'y comprends rien. Je relève néanmoins avec une fierté toute paradoxale que Sepideh Jodeyri est orthographée en gros, en gras, « Sedipeh Jodeyri » page 44. Je m'obstine, peste contre mon ignorance, note dans un coin « Masnavi », « Mowlânâ » et même « ghazal » avant de me heurter aux illustrations de P. Guallino ouvrant le dossier sur le Mali. Remarque somme toute personnelle : les travaux de cet artiste ainsi que d'Anne Poiré, que vous pouvez retrouver sur leur site http://art.guallino.pagesperso-orange.fr/, auto-désignés sous la formule « art brut et compagnie, primitivisme contemporain, poésie et outsider art » me semblent inappropriés, simplistes, voire grotesques, mais peut-être est-ce voulu.

J'avoue enfin avoir « effleuré » le domaine critique, pourtant fort bien écrit et renseigné, et surtout la suite du journal intime de Michel Valprémy, que je prends, comme le reste de la revue, en retard, et dont la lecture me donne l'impression de surgir dans une conversation dont je ne prends ni le sens, ni les protagonistes. Avant de refermer ces 92 pages, je me laisse happée par l'analyse de Fabienne Couécou sur « Ford Madox Ford, un romancier britannique émule de Flaubert ». Un encadré, mal inséré dans la page numéro 78, m'apprend que Ford Madox Ford est l'auteur de Parade's End, roman adapté à la télévision et dont Arte a diffusé les épisodes. J'ai aimé cette adaptation, j'aime Flaubert, et, je dois avouer avoir lu avec intérêt cette étude comparative ; en tout cas, au point d'avoir envie de lire The Good Soldier et surtout The Soul of London, et ce, en dépit des trop nombreuses fautes de syntaxe.

De manière générale, l'intranquille fait figure de « brouillon » tant sur la forme que sur le contenu, des pages étant laissées à des auteurs qui ont peu ou pas publié ou à des contenus plus intimistes. L'intention est louable, mais ce fourre-tout visuel et thématique, qui semble être le fruit de quelques uns et, aussi, des moyens du bord, n'excuse pas le « délit d'initiés », le manque de pédagogie et surtout, le tort fait à la littérature, disséquée là-bas, inaccessible ici.

*Reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.
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On l'aborde, un peu sceptique
Puis on part en voyage
En oubliant esprit critique
Les pensées voyagent

Et soudain stop. Horreur!
Au détour d'une page
Une faute de grammaire. Haut les coeurs!
Quelle plaie, quel outrage

L'esprit n'y est plus
Et s'égare dans cet intellectualisant ramage
Et même se sent un peu perdu
La flamme est éteinte, quel dommage...
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