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Chiisakobé tome 1 sur 4
EAN : 9782353480791
200 pages
Le Lézard Noir (02/10/2015)
3.87/5   289 notes
Résumé :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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♫Ma maison ne serait pas
Le palais d'un grand roi
Je l'aurais construite pour toi
Seul avec mes mains
Prends l'amour que je te donne
Tu dois être forte
Quand notre fils sera un homme
Il aura beaucoup à faire♫
Si j'étais un charpentier - Johnny Hallyday- 1966 -
---♪---♫---🗻---⛩---🗻---♫---♪---
Chiisakobé s'ouvre sur un traumatisme
«Les temps ont beau changer, ce qui est important pour les hommes, c'est l‘humanité et la volonté.»
Une traversée en solitaire , le héros est hors de la société. Il n'a pas vocation à la servir. La seule chose qu'il donne à voir est la vertu de la voie en elle-même : rien, sinon l'idée que, pour maîtriser sa destinée, l'homme doit assumer pleinement ce qu'il veut être, en acceptant d'aller à des extrémités qui le mettront à l'écart de la communauté.

Manga pantomime, Chiisakobé fait parler les corps, donnés à voir en gros plans. L'inclinaison d'une tête ou des lèvres pincées sont les signes de batailles intérieures. Derrière les visages quasi impassibles, la position des bras, des mains (doigts recroquevillés, poings serrés, paume ouverte ou posée avec délicatesse) ouvre un panorama sur l'état psychologique des personnages.

L'humour de Mochizuki flirte toujours avec le malaise. Il habille un binoclard d'une dizaine d'années avec un tee-shirt de Shining. Une petite fille se promène avec un cahier recouvert de fleurs et de chatons dans lequel elle recense la liste de ses ennemis à qui elle «mettra un jour sa main dans le cul pour leur arracher les molaires»… On ne sait jamais très bien si les enfants sont des freaks en mal de tendresse ou des monstres en devenir qui bénéficieraient d'un placement. Cet humour malaisant atteint son paroxysme lors d'une réunion avec les services à l'enfance, où une bureaucrate suggère de séparer les enfants puisque, de toute façon, «comme le disaient Hesse et Jacobsen, l'homme est solitaire par nature».

Chiisakobé est un récit de survivant.
Le témoignage de celui qui reste, tandis que ses proches ne sont plus.
En ce sens, il s'inscrit dans la longue tradition d'un manga pensé comme un marqueur des convulsions du Pays du Soleil Levant.

le chemin de croix d'un barbu, fils de charpentier, sur qui pèse symboliquement l'avenir du monde, c'est pas piqué quelque part ça ?
Extraits de l'article Libération :
https://next.liberation.fr/images/2015/10/09/shigeji-artisan-de-son-dessin_1400737


Tiré d'un roman historique de Shūgorō Yamamoto (1903-1967) Célèbre romancier Japonais non encore référencé sur Babélio !!?




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J'avais lu Tokyo kaido du même auteur, le style un peu particulier, peu de dialogues, dessins simples avec peu de détails, m'avait marquée. Shigeji, un jeune homme, vient de perdre ses parents dans l'incendie qui a aussi détruit l'entreprise familiale et un orphelinat.
J'ai retrouvé la patte du mangaka Minetaro Mochizuki sur une histoire totalement différente mais avec des personnages aux traits très originaux : Shigeji par exemple a les cheveux longs, la barbe et les lunettes de soleil. Les orphelins semblent particulièrement horribles au premier abord. Ritsu, son amie d'enfance est très calme mais arrive à maitriser la marmaille.
La rencontre entre Shigeji, Ritsu et les enfants donne un manga d'observation avec juste assez de tension pour laisser penser à une évolution de la situation... Tout aussi curieux que Tokyo kaido, je me laisserai tenter par la suite.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté le tome un du manga Chiisakobé.
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante... mais aussi de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d'un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles...
Chiisakobé est une adaptation en manga d'un roman de Yamamoto Shūgorô, qui a été transposé à notre époque. Il s'agit d'un manga qui se lit dans le sens original, ce qui m'a un peu troublé au début.
L'histoire m'a plu. Simple, mais bien trouvée. Les personnages sont assez mystérieux. Shigeji, le jeune charpentier, a une énorme barbe, on ne voit pas trop à quoi il ressemble. Son amie d'enfance est orpheline elle aussi, elle tient aux orphelins qu'elle a recueillit même si ces derniers sont assez surprenants. Ils ont de sacrés personnalités et font parfois un peu peur. Les traits des dessins sont assez fins. J'ai beaucoup aimé les illustrations, plus encore que les textes même si ces derniers sont pertinents.
Je trouve que l'ensemble donne un bon manga. Ce premier tome pose bien les bases et m'a donné envie de lire la suite, ce qui tombe bien car je l'ai sous la main :)
Ma note : 4.5 étoiles
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Chiisakobe est une adaptation en manga d'un roman de Yamamoto Shūgorô. Si celui-ci avait placé son histoire à la période d'Edo (ancien nom de Tokyo jusqu'à la moitié du XIXème siècle), Mochizuki Minetarô, le mangaka a opté, lui, pour notre époque.

Daitome Shigeji, look de hippie chevelu et barbu, décide de faire repartir l'entreprise de construction de maison après l'incendie qui a emporté les ateliers et la vie de ses parents. Sous ses airs nonchalants et son aspect iconoclaste au Japon, Shigeji cache une ferme volonté de s'en sortir malgré les difficultés. Pour tenir sa maison, où logent également ses ouvriers, il engage Ritsu, une jeune femme qui a grandi dans le même quartier. Celle-ci s'installe... avec cinq gamins dont l'orphelinat a brûlé lors de l'incendie. Rebuté au départ - il faut dire que ces mômes sont assez singuliers de prime abord - il décide de les garder face aux services sociaux qui entendent les replacer de façon séparée.

Ce premier tome de la tétralogie met les événements et les personnages en place. Certaines caractéristiques se distinguent déjà, notamment les volontés affirmées de Ritsu et de Shigeji. Les attitudes des enfants apportent une touche d'humour, entre la gothique en survêt Adidas, la pleurnicheuse, ou le petit dur dont chaque inscription sur ses maillots renvoient à Shining de Stephen King. Là, je m'interroge si c'est une adaptation du traducteur ou si c'est réellement un clin d'oeil du mangaka, renommé également pour ses histoires horrifiques.

Chiisakobe, pour l'instant, s'apparente plutôt à un récit de vies qui convergent vers la demeure familiale Daitome. Sans grand discours, les personnages laissent parler leur humanité par leurs actions.
Quant à l'aspect visuel du manga, le dessin en est classique, d'une grande pureté et précision. Les détails des pièces, des ruelles de ce quartier de Tokyo donnent à voir le quotidien avec simplicité. Les expressions des personnages sont en revanche plus difficile à discerner. Bon, Shigeji avec ses cheveux et sa barbe fournis, on ne voit rien de ses traits. Quant à Ritsu, son visage dénué de toute pilosité prolifique, lui, il reste néanmoins quasi impossible à déchiffrer. Mais après tout, nous sommes au Japon et les émotions restent souvent retenues sous une façade impénétrable.

J'ai découvert Mochizuki Minetarô grâce à la médiathèque de ma ville qui possède trois de ses séries. J'ai pris grand plaisir à lire et admirer les planches de ce premier volume. Il me tarde maintenant de connaître la suite.
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ça faisait un bout de temps que je voulais découvrir cette saga ovni qu'est Chiisakobé, ce titre m'intriguait et j'ai été partiellement déçue.

Shijegi, 26 ans, qui a une apparence qui marque (à la barbe et aux cheveux très longs), architecte et ouvrier mais à l'âme plutôt intellectuelle et littéraire (son père voulait surtout qu'il suive ses traces), vient d'apprendre que ses parents sont décédés dans un incendie, le laissant à la tête de la grande entreprise de construction Daitomé. Il prend alors sous son aile les jeunes apprentis chez lui et engage une ménagère du quartier qu'il connaît, Ritsu, et cette dernière ne va pas venir seule puisqu'elle garde cinq jeunes orphelins. Bien sûr, Shigeji ne va pas être d'accord et va vouloir que les services sociaux viennent récupérer les enfants, mais vu la réaction de Ritsu et l'aide proposée par Yûko, la fille de son banquier, il va faire un effort et accepte la cohabitation avec eux.

Shigeji agit étrangement depuis cet événement tragique: il est de plus en plus têtu, il veut faire les choses à sa manière, refuse toute l'aide qu'on lui propose et donc personne ne le comprend. Quant à Ritsu, elle est jolie mais renfermée, et je la trouve froide bien que concernée par les enfants à qui elle ne laisse rien passer, elle a sûrement des sentiments pour Shigeji vu qu'elle paraît jalouse de Yûko, celle qui vient donner des cours à domicile aux enfants. Les enfants sont de vrais garnements (difficile d'imaginer des parents vouloir en adopter un!): la plus jeune pleure tout le temps; les deux gamins martyrisent les animaux et volent; la plus grande se mêle de choses qui ne la regarde pas; quant à la dernière, elle n'a que le mot ringard à la bouche, prend des positions bizarres et aime se balader en petite culotte! Bref, ils sont vraiment bizarres! D'autres personnages secondaires sont tout aussi spéciaux, je pense au banquier qui est complétement pervers et limite voudrait plus avec sa propre fille! Chiisakobé a donc un côté un peu malsain, qui met mal à l'aise et on a cette impression d'entrer dans l'intimité des gens.

J'ai beaucoup aimé le graphisme si particulier, qui ne ressemble à nul autre pareil, qui m'a même rappelé un graphisme ancien, un peu daté comme pour ceux des grands mangakas. C'est précis, va à l'essentiel, c'est aussi lumineux (le contraste entre le noir et le blanc est intéressant), ça a son charme. Après, le design des personnages est particulier alors il faut s'y faire. Ce que je retiens surtout c'est cette fixation sur certaines parties du corps, sur des éléments qui semblent anodins et cela est fait selon certaines angles. C'est le genre de graphisme qui va bien pour le côté tranche de vie d'un manga et le tranche de vie, j'adore ça!

Un titre particulier, clairement pas pour tout lecteur, j'ai moi-même un avis assez mitigé au final: le graphisme m'a beaucoup plu, les angles pris pour les dessins sont fascinants, ça s'est lu très rapidement mais c'est tellement spécial au niveau de l'histoire et de son déroulement, si bien que j'ai eu un peu de mal à accrocher mais je pense quand même continuer la saga par curiosité, surtout que c'est une petite saga en 4 tomes.
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critiques presse (5)
Bibliobs
30 janvier 2017
Cette BD introspective et gracieuse, distillant un discret érotisme (ah, la divine Yûko...) est une vraie réussite.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BDZoom
11 juillet 2016
Dessin épuré et pourtant d’une élégance remarquable, originalité des cadrages, « Chiisakobé » est une peinture de l’âme japonaise [...]
Lire la critique sur le site : BDZoom
Telerama
01 juin 2016
Un enchantement subtil et apaisant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
13 octobre 2015
La nouvelle BD du Japonais Minetarō Mochizuki couronne un long travail d’épure mêlé de poésie à la Wes Anderson.
Lire la critique sur le site : Liberation
Chro
07 octobre 2015
Tout le monde devrait n’avoir que « Chiisakobé » à la bouche, à l’image de tous les mots qui nous aident à mieux vivre.
Lire la critique sur le site : Chro
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Yûko et Ritsu n'ont pas du tout eu la même éducation et le même parcours scolaire. C'est normal que Ritsu soit jalouse. Elle s'est donné du mal pour prendre soin de nous et, alors qu'on commençait enfin à s'entendre, Yûko a débarqué, comme si on n'avait plus besoin de Ritsu. (p.181)
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Shigeji: Qu'y-at-il, Masaru?
Masaru: Comment dire... l'espace d'un instant, j'ai cru que vous alliez disparaître, comme il y a quelques années.
Shigeji: Quoi? Tu te fous de moi? Répète, si tu l'oses.
Masaru: Comment dire... excusez-moi.
Shigeji: Masaru, tu as déjà entendu parler de Chiisakobé?
Masaru: Hein? Chiisakobé?
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... Yûko. Tu es vraiment... Tu es vraiment une fille formidable. Quel gâchis que je garde pour moi une fille aussi fantastique. Si je le pouvais, je te découperais en rondelles pour te distribuer à tout le monde, mais je ne le peux pas et cela me rend fou.
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"Yûko. Tu es vraiment... Tu es vraiment une fille formidable. Quel gâchis que je garde pour moi une fille aussi fantastique. Si je le pouvais, je te découperais en rondelles pour te distribuer à tout le monde, mais je ne le peux pas et cela me rend fou. "
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Quoi qu'il en soit je dois faire au mieux. C'est la seule solution...
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Depuis 2000, Pika Edition propose de découvrir l'infinie richesse du manga en publiant parmi les plus talentueux auteurs japonais et français. Les CLAMP, Kosuke Fujishima, Tôru Fujisawa, Minetaro Mochizuki, Ken Akamatsu, Reno Lemaire, Oh!Great, Kouji Seo, Hiro Mashima, Hajime Isayama, Ema Toyama, Nakaba Suzuki, Adachitoka, Ayu Watanabe, Satoshi Kon, Yoshitoki Oima, Akane Shimizu, Boichi, Romain Lemaire et Kamome Shirahama sont 20 mangakas majeurs qui ont marqué leur époque et qui continuent d'inspirer bon nombre de jeunes auteurs. Dans ce livre-objet, qui se déploie comme une frise grâce à ses 48 pages dépliantes, Pika Edition vous invite à revenir sur ces deux décennies durant lesquelles le manga est devenu incontournable… Un ouvrage original et idéal pour célébrer la passion du manga !
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