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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A la bibliothèque, j'ai emprunté le tome un du manga Chiisakobé.
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante... mais aussi de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d'un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles...
Chiisakobé est une adaptation en manga d'un roman de Yamamoto Shūgorô, qui a été transposé à notre époque. Il s'agit d'un manga qui se lit dans le sens original, ce qui m'a un peu troublé au début.
L'histoire m'a plu. Simple, mais bien trouvée. Les personnages sont assez mystérieux. Shigeji, le jeune charpentier, a une énorme barbe, on ne voit pas trop à quoi il ressemble. Son amie d'enfance est orpheline elle aussi, elle tient aux orphelins qu'elle a recueillit même si ces derniers sont assez surprenants. Ils ont de sacrés personnalités et font parfois un peu peur. Les traits des dessins sont assez fins. J'ai beaucoup aimé les illustrations, plus encore que les textes même si ces derniers sont pertinents.
Je trouve que l'ensemble donne un bon manga. Ce premier tome pose bien les bases et m'a donné envie de lire la suite, ce qui tombe bien car je l'ai sous la main :)
Ma note : 4.5 étoiles
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Cette bande dessinée en quatre volumes est une adaptation d'un roman de Shūgorō Yamamoto.
Shigeji est un jeune charpentier, obligé de reconstruire l'entreprise familiale après un grand incendie qui a aussi tué ses parents. S'ajoute à cela une amie d'enfance qui se retrouve sans foyer et cinq orphelins difficiles, qui sont eux aussi à la rue. Shigeji va tous les accueillir chez lui.
C'est la douceur et la délicatesse qui ressortent en premier de ces dessins au charme désuet.
Chaque geste semble nécessaire, aussi banal soit-il.
Chaque mot prononcé résonne longtemps après que le silence soit revenu.
Avec une économie de mots, l'auteur nous montre ce qu'est la bonté, comment se construit l'amour au quotidien et comment des gens n'ayant apparemment rien en commun peuvent arriver à cohabiter et à prendre soin les uns des autres.
Le récit n'a rien de mièvre, le quotidien est même parfois plutôt houleux mais on ressort de cette bande dessinée avec un grand sourire.
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Minetarô Mochizuki est mon premier dessinateur de mangas, et son oeuvre - Chiizakobé - est la transposition d'un roman de Yamamoto Shugorô.
Que dire sinon qu'il m'a fallu m'adapter à une lecture qui commence "par la fin" et qui se fait de droite à gauche… dix minutes ont suffi...
J'ai beaucoup aimé le graphisme, que je trouve sobre, beau et expressif, la mise en page aérée, les dialogues… juste ce qu'il faut… les images encore une fois disent beaucoup, et l'histoire de ce volume 1 dont j'espère pouvoir lire la suite...
PS : critique d'un tout "jeune" débutant dans le manga.
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En cette année 2016, je dois reconnaître n'avoir pas lu beaucoup de bandes dessinées qui m'aient vraiment séduit. Vers la fin de l'année, les listes en tous genres commencent à fleurir et plusieurs personnes, en général de bon goût, disaient le plus grand bien de ce manga adapté d'un romancier populaire: Yamamoto Shugoro.
De Minetaro Mochizuki, j'en était resté à DragonHead, série très angoissante qui fut l'un des premiers mangas que j'ai lu. Il y était question d'adolescents tentant de survivre après quy'un cataclysme de nature mystérieuse ait frappé la Japon. J'avais été frappé par un vrai sens de l'angoisse, qualité rare en bande dessinée en général.
Chiisakobé est une oeuvre fondamentalement différente. Il suffit de faire confiance aux qualités du Lézard Nor, excellent éditeur.
Chiisakobé est une oeuvre intimiste et subtile. Elle suit 2 personnages qui sont amenés à cohabiter suite à tragédies familiales.
Shigeji se retrouve subitement à la tête de l'entreprise de construction familiale lorsque ses parents périssent dans un incendie. L'entreprise Daitomé est grand danger et beaucoup se demandent si Shigeji a les épaules pour la relancer. D'autant qu'il refuse rapidement toute aide et s'entête à s'en sortir seul.
Ritsu s'occupait de sa mère, et devait travailler dans un bar à hotesses pour subvenir à leurs besoins. Sa mère venant de décéder, elle cherche un nouvel emploi et se fait engager comme femme de ménage et cuisinière dans la maison de Shigeji, qui sert également de gîte pour 2 apprentis. Mais Ritsu ne débarque pas seule. Elle amène avec elle 5 orphelins, également sans ressources depuis l'incendie.
Elle partage avec Shigeji un entêtement à refuser toute aide.
Un manga au sujet sensible mais finalement assez peu original. C'est dans le traitement que Mochizuki réussit à faire de cette histoiore un objet vraiment touchant et unique. D'abord dans une mise en scène qui privilégie des personnages qui apparaissent souven figés, comme frappés de sidération. Et de multiplier les vues sur les jambes et les pieds, comme pour insister sur les personnages évitaient sans cesse la confrontation. Trop fiers pour laisser à l'autre l'opportunité deproposer de l'aide.
Entêtement et solitude.
Difficulté à trouver sa place, volonté de s'en sortir...
Un manga vraiment particulier et réussi, qui devrait séduire ceux qui n'aiment pas les mangas

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Shigeji, un jeune charpentier de 26 ans vient de perdre ses parents, morts dans un incendie qui a ravagé leur entreprise familiale. le voilà donc seul, déterminé à reconstruire l'héritage de son père, quitte à refuser l'aide de quiconque.



Mais l'arrivée de Ritsu, son amie d'enfance va changer la donne. Agée de 20 ans, elle s'occupe d'un groupe d'enfants orphelins. Ces derniers se retrouvent à la rue, leur établissement d'accueil, se trouvant à proximité de l'entreprise a lui aussi été détruit. Elle décide de venir habiter chez Shigeji qui se retrouve alors dans une drôle de cohabitation qui va être difficilement gérable.



Chiisakobé est un véritable coup de coeur. Minetarô Mochizuki est rès connu au Japon et l'auteur de Dragon head que j'avais adoré.

Mais c'est dans un registre très différent et avec un style très épuré qu'il aborde ce manga. Cette histoire a le mérite de nous plonger dans une narration plutôt lente, ce qui n'est pas un problème, au contraire.

Ce sont dans les attitudes, les regards, les émotions retenues des personnages que tout se joue. C'est aussi le quotidien japonais qui nous ai montré (avec de nombreux détails), ce qui fait tout l'intérêt de ce manga.

Au départ, l'histoire semble banale. le lecteur ne sait pas trop où il met les pieds, d'autant plus que la personnalité de Shigeji est intriguante (et ce n'est pas seulement du à son visage recouvert en grande partie par sa barbe et ses longs cheveux qui cachent les yeux!).

Subtilement, Minetarô Mochizuki nous parle des sentiments contrastés de l'être humain et de sujets délicats. Comment Shigeji va-t-il se reconstruire personnellement tout en honorant les paroles de son père ? Comment Ritsu, obstinée et secrète, qui garde sa colère en elle, va-t-elle réussir à imposer ces enfants turbulants dont personne ne veut ?

Ce premier tome est une très belle surprise, beaucoup plus riche qu'il n'y paraît en surface. Rien d'étonnant à ce qu'il est été sélectionné pour la 43ème édition du festival d'Angoulème de cette année.

Quant aux éditions le Lézard Noir, ils continuent leur travail de qualité comme à leur habitude
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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𝐒𝐡𝐢𝐠𝐞𝐣𝐢, 𝐑𝐢𝐭𝐬𝐮 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬
Première double page : on y voit un homme aux cheveux longs, barbe très développée, portant un casque de chantier. Il s'agit de Shigeji. A gauche, une jeune femme aux accessoires plutôt mignons et enfantins, les cheveux court. Nous découvrons Ritsu.

Les premières pages vont nous donner le ton : Shigeji apprend que ses parents sont décédés dans un incendie. Lui qui était parti vadrouiller à travers le monde, charpentier passionné d'architecture, il va devoir reprendre l'entreprise familiale de construction. On le retrouve recroquevillé, muet, fermé suite à l'annonce mortuaire.

Par chance, la maison n'a pas été touchée par les flammes et il s'y installe. Il va très vite être rejoint par Ritsu, également sans parents depuis peu. Et elle n'arrivera pas seule : elle sera accompagnée de cinq enfants, cinq orphelins avec chacun leur petit caractère qui animeront définitivement les journées de nos deux protagonistes. de là, nous allons suivre le quotidien de cette troupe atypique, gérant chacun à leur façon les obstacles de la vie.

𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐬𝐞𝐫𝐫é, 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐥𝐚𝐫𝐠𝐞.
Un personnage présenté en plan large. Puis plan serré sur un élément : des mains, des pieds ou simplement un détail des vêtements. Ce manga, c'est lire un film. C'est voir des mises en page originales, tantôt en gros plan, tantôt à 90°. Je me suis régalée des planches qui, malgré un dessin relativement simple, expriment énormément de choses. Même la sensualité est abordée avec finesse et délicatesse, sans vulgarité.

Chiisakobe, c'est un récit intelligent, bien écrit avec peu de dialogues et pourtant avec un impact non négligeable. Des thèmes variés et touchants sont abordés et donnent de la profondeur au récit : deuil, estime de soi, éducation, relations humaines, désir, amour, reconstruction de soi… Ça vous transporte, ça vous fait rire, ça vous fait pleurer. Une pépite, un coup de coeur inattendu et pourtant totalement logique.
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Une merveille de dessin ! Une histoire passionnante ! Bientôt chroniqué dans Lily l'a lu et en attente de la rencontre avec l'auteur au festival de la BD d'Angoulême ! Et de la sortie du Tome 2.
http://www.lezardnoir.com/portfolio/chiisakobe-le-serment-de-shigeji-vol-1/
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Shigeji, trentenaire au look de hipster faussement nonchalant et maître-charpentier inexpérimenté, décide de remettre sur pied la menuiserie familiale. La tâche est ardue, d'autant plus que dans le même temps, il doit avancer sur le chemin du deuil, ses parents ayant péri dans l'incendie de l'entreprise…

« … Mais les temps ont beau changer, ce qui est important c'est l'humanité… et la volonté » : les dernières paroles de son père vont servir de mantra au jeune homme. Il y a dans la façon dont il va accomplir cette mission, avec foi et obstination, quelque chose de l'ordre du rituel initiatique. A ses côtés, Ritsu une amie d'enfance embauchée pour tenir la maison, amène dans ses bagages cinq orphelins. Cette drôle de constellation familiale d'êtres cabossés par la vie constitue le socle de la série (4 tomes).

En adaptant le roman de Shûgorô Yamamoto et en l'ancrant dans un Japon contemporain, Mochizuki crée une atmosphère empreinte de beauté, d'étrangeté, d'humour et de poésie. L'inquiétude est là aussi, latente, comme ce gamin au tee-shirt de Shining, ou cette fillette aux yeux cernés qui tient la liste de ses ennemis et qui dit « c'est ringard » à propos de tout et n'importe quoi…
Le dessin est extrêmement épuré, la narration fluide, le rythme lent et vaporeux. Les mots sont dérisoires, ils ne s'attachent qu'aux banalités du quotidien ; l'essentiel est ailleurs, dans le dessin qui subjugue et qui renverse tout. Les cadrages serrés sur des parties du corps (un poing replié, une main qui tortille un pan de jupe, une paume posée…) ou des détails alimentaires (un bento soigneusement préparé, une théière, des sushis…), disent avec force, pudeur et bienveillance les émotions qui traversent les personnages.

Issu de la veine du manga d'horreur psychologique, Mochizuki opère ici un tournant graphique radical et signe avec Chiisakobé une oeuvre inclassable, élégante et délicate. On en redemande !
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J'ai beaucoup aimé ce manga, où l'on suit la vie quotidienne d'une maison ayant recueilli des enfants perdus. On pourrait penser qu'il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire, mais on est quand même happé-e par les dessins très beaux et on a hâte de connaître la fin. Et cela fonctionne jusqu'au quatrième tome.
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