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Chiisakobé tome 2 sur 4
EAN : 9782353480821
222 pages
Le Lézard Noir (05/02/2016)
4.01/5   181 notes
Résumé :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté», il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant apprécié le tome un, c'est avec plaisir que je me suis plongé dans le tome deux du manga Chiisakobé.
Nous suivons toujours Shigeji, le jeune charpentier qui a perdu ses parents et l'entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Il souhaite toujours reconstruire Daitomé. Mais cela est très compliqué, et il n'est pas décidé à accepter de l'aide... Nous suivons également Ritsu, son amie d'enfance et les enfants qu'ils ont recueillit.
Dans ce second tome, on voit vraiment la complexité des sentiments pour les Japonais. Ils vont tout doucement, on du mal à se dire les choses franchement aussi bien dans leurs rapports entre humains que par rapport aux sentiments amoureux. On devine, on imagine et on ne sait pas trop où cela va aller...
Les dessins me charment toujours autant. Les textes sont toujours aussi pertinents. Et il me plairait vraiment de découvrir le roman original dont est tiré ce manga.
Ce second tome m'a autant captivé que le premier. Je suis ravie de me retrouver à Tokyo, ville que j'ai eu le plaisir de découvrir un peu il y a maintenant deux mois.
J'ai aimé l'ambiance, les personnages, les dessins et je suis bien contente d'avoir la suite sous la main.
Ma note : 4.5 étoiles
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Deuxième tome de Chiisakobe dévoré. Les pages tournent trop vite!

Je ne reviens pas sur la qualité du dessin, d'une précision photographique. Les personnages, eux, évoluent lentement. Quelques bribes du passé de Shigeji et de Ritsu se révèlent. Voilà une série qui ressemble à un film de Ozu ou de Kore Eda, deux réalisateurs que j'apprécie beaucoup. L'histoire ne fourmille pas d'actions ou de rebondissements. Mais elle dépeint la vie au jour le jour des protagonistes, entre le travail pour relever l'entreprise - et les finances - Daitome, apprendre avec les enfants à vivre en bonne intelligence. Pas toujours facile avec les caractères des gosses qui en font parfois voir de belles aux adultes (et aux chats du quartier paraît-il... sales mioches!!!).
Yūko, une autre amie d'enfance de Shigeji, fille de banquier aussi bienveillante qu'intelligente et belle, vient chaque jour éduquer ces petits monstres.

Un homme, deux jeunes femmes, une intrigue sentimentale ne peut qu'advenir. Mais toujours à la mode japonaise, avec retenue, sans vives démonstrations. A l'instar du manga en général. Les paroles brillent par leur économie. Pourtant les sentiments et les messages passent.

Je poursuis donc avec autant de plaisir ma lecture de Chiisakobe, une très belle production.
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Cette bande dessinée en quatre volumes est une adaptation d'un roman de Shūgorō Yamamoto.
Shigeji est un jeune charpentier, obligé de reconstruire l'entreprise familiale après un grand incendie qui a aussi tué ses parents. S'ajoute à cela une amie d'enfance qui se retrouve sans foyer et cinq orphelins difficiles, qui sont eux aussi à la rue. Shigeji va tous les accueillir chez lui.
C'est la douceur et la délicatesse qui ressortent en premier de ces dessins au charme désuet.
Chaque geste semble nécessaire, aussi banal soit-il.
Chaque mot prononcé résonne longtemps après que le silence soit revenu.
Avec une économie de mots, l'auteur nous montre ce qu'est la bonté, comment se construit l'amour au quotidien et comment des gens n'ayant apparemment rien en commun peuvent arriver à cohabiter et à prendre soin les uns des autres.
Le récit n'a rien de mièvre, le quotidien est même parfois plutôt houleux mais on ressort de cette bande dessinée avec un grand sourire.
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J'avais fini le tome 1 sans grand enthousiasme. Mais l'écho très positif autour de ce manga m'a poussé à me demander si je n'étais pas passée à côté de quelque chose. Alors j'ai décidé de lire le tome 2 pour me faire mon opinion. Je ne comprends toujours pas pourquoi cet enthousiasme autour de Chiisakobé. Il faudra peut-être que j'en discute avec un fan. Ce que j'apprécie c'est le découpage et les plans choisis qui change du mange plus traditionnel. Je trouve que cela se rapproche d'un regard photographique. Ce n'est pas toujours les corps avec les visages qui sont importants. Cela peut-être un geste lorsqu'on fait la cuisine, les mouvements d'une jupe dans un déplacement, des mains posées sur les genoux. J'aime aussi regarder le manga juste pour les cadrages pour apprendre à voir ce qui nous entoure différemment.

Le dessin est très important puisqu'il y a une économie de mots. Il y a quand même des échanges, des discussions mais cela ne s'éternise jamais. Un mot fort peut mettre fin à une phrase et clôture la parole. le doute et les reproches peuvent se traduire d'un seul regard, d'un geste alors pourquoi vouloir remplir des bulles ?

Shigeji essai d'être un patron juste et qui veut bien faire malgré les remarques des autres. Il ne sait pas comment faire. Tout comme Ritsu qui veut être une sorte de mère pour ces enfants plus cruels et méchants les uns, les autres. Sans oublier, Yûko qui doit trouver sa place dans cette famille assez atypique. Maître Yoda ne disait-il pas : « Non ! N'essaie pas. Fais-le. Ou ne le fais pas. Il n'y a pas d'essai. » au jeune Luke. Dans la vie, il n'y a pas d'essai, tu fais et tu vois si ça marche. Un vrai philosophe ce petit bonhomme vert. Peut-être que Minetarô Mochizuki s'en est un peu inspiré pour l'adaptation de son manga de l'ére Edo à nos jours. Pour savoir ce qui va leur arriver, il faut lire la suite. Par chance, cette série ne se compose que de quatre tomes. Il m'en reste encore deux à lire.

Envie d'un manga moins traditionnel et très tranquille qui vous mettra sur le chemin d'humains normaux en quête d'eux même ? En plus, vous n'aimez pas trop lire et vous aimez le soft, vous trouverez votre bonheur avec Chiisakobé.
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Poursuivons sur Shigeji à la tête de Lennon et/ou Jésus. Peut-être ce dernier car, comme lui, ses parents étaient charpentiers. Assez plaisanté… Sa vie est partagée entre son travail, la jeune fille qui est chez lui avec les cinq orphelins et ce qui en incombent et celle qui leur fait la scolarité. Pour laquelle va-t-il craquer ? Une histoire où les choses de la vie sont distillées par petites touches et l'érotisme est présent tout en douceur.
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critiques presse (2)
ActuaBD
08 avril 2016
Fable poétique d’une rare justesse, Chiisakobe, lancé en 2015, s’impose comme l’une des grandes séries du moment, à destination d’un public mature et sensible.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
04 avril 2016
Fable poétique d’une rare justesse, Chiisakobe, lancé en 2015, s’impose comme l’une des grandes séries du moment, à destination d’un public mature et sensible.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il y a très longtemps... un empereur dont j'ai oublié le nom a ordonné à un de ses serviteurs, un type nommé Sugaru, de rassembler tous les vermisseaux du pays. (...) L'empereur parlait des vers à soie. Il voulait développer la sériciculture. Mais Sugaru n'a pas compris que l'empereur parlait littéralement de vers... et à la place, il a rassemblé des enfants. L'empereur a éclaté de rire... et lui a donné le surnom de "Chiisakobé-No-Sugaru" ["Sugaru-aux-petits-enfants]. A la suite de ce malentendu, Sugaru a pris en charge tous ces enfants. (p.5-7)
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Yûko: Sugaru, un être humain, chargé d'attraper la foudre, qui est un dieu... il s'agit bien sûr d'un mythe, mais tu ne trouves pas que la situation ressemble un peu à la tienne?
Shigeji: A la mienne? Parce que ce type rassemble des enfants par erreur, comme un idiot? Ou parce qu'il met l'empereur en colère?
Yûko: Pfff... mais non! Parce qu'il affronte des problèmes difficiles, voyons. Tu es bête...
Shigeji: Et il a finalement réussi à attraper le tonnerre?
Yûko: Oui, bien sûr. Il l'a poursuivi sans relâche et il a fini, au bout d'efforts considérables, par l'attraper. Sugaru a assumé ses responsabilités en prenant ces enfants sous son aile, et il a honoré la promesse qu'il a faite à l'empereur.
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"Ils sont inquiets ou terrifiés pour un rien, ils font du mal aux autres, ils sont violents, ils prennent les gens de haut et ils souhaitent la destruction du monde. J'aimerais pouvoir empêcher ça, leur transmettre toutes sortes de choses... c'est pour ça que... j'écris une histoire en ce moment. Comme je ne suis pas un bon professeur, j'aimerais leur transmettre un message par ce moyen." # Ritsu
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Shigeji: Ritsu, est-ce que je suis entêté?
Ritsu: Quoi? Un homme a intérêt à se montrer entêté plutôt que lâche.
Shigeji: D'accord.
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Un homme a intérêt à se montrer entêté plutôt que lâche.
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