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Troisième et dernier tome de la série Tokyo Kaido... Hachi a accepté les risques encourus par une opération du cerveau pour lui retirer le fragment métallique qui nuit à sa sociabilité. Mochizuki Minetarô met une tension palpable dans ces scènes opératoires où le patient doit demeurer conscient. Très troublant à lire et très émouvant. Au gré des échanges et réflexions intérieures des divers patients, ainsi que du futur ex-Dr Tamaki (son honnêteté vis-à-vis de lui-même lui coûte cher même si c'est le prix à payer pour être lui) se tissent toute une philosophie de vie sur les relations entre les êtres humains, l'acceptation de soi et des autres. Même si le mangaka n'entre pas plus en profondeur et laisse planer un flou quant à ses motivations en créant cette série, il ressort de Tokyo Kaido une atmosphère très singulière et qui me laisse comme un poids sur le coeur. Après Chiisakobe et Dragon Head, c'est la troisième oeuvre que je découvre de Mochizuki Minetarô. Trois séries aux tons et aux intrigues totalement différentes. Reste un dessin d'une grande précision, parfois très épuré, parfois plongeant dans une fantasmagorie hallucinée. Tokyo Kaido est sans doute une série qui ne doit pas plaire à tout le monde car elle laisse à la fin un petit goût d'inachevé Non pas dans le sens bâclé mais dans le sens qu'on n'obtient pas toutes les réponses qu'on pouvait se poser. Mais cet aspect n'est-il finalement pas propre à la vie? + Lire la suite |