Pour moi, ce qui fait le charme de
Patrick Modiano, c'est qu'on sent les choses sans forcément les comprendre.
Quand j'achève un de ses
romans, j'éprouve parfois une sorte de frustration, comme si je n'avais pas réussi à résoudre totalement une énigme, avec l'impression d'avoir regardé les choses au travers d'une vitre dépolie.
«
Chien de printemps » est un livre étrange où l'auteur nous suggère, nous laisse imaginer.
Il nous parle de sa rencontre avec Jansen, un photographe aussi talentueux que mystérieux.
Je me suis laissée bercer par la musicalité de l'écriture sans vraiment comprendre tout ce qu'a représenté cette amitié.
J'ai aimé ce livre malgré sa part de mystère et de non-dits.
J'ai aimé l'écriture empreinte de lenteur et de mélancolie.
Peut-être que tous les
romans de
Modiano se ressemblent par leur obsession du passé, les déambulations dans Paris, mais je ne m'en lasse pas.
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