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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le narrateur est à en quête de son père.
D'après une photo remise par un barman, il reconstitue une partie de la trouble vie de son père, étrange personnage entouré de lugubres compagnons dans la période incertaine de l'occupation.
Beaucoup de sensibilité et de tendresse, de désarroi aussi, dans un style très agréable.
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Comme souvent chez Modiano, ce roman a pour trame une quête d'identité, avec la découverte d'origines tourmentées ou imaginaire et réalité s'entremêlent.
Modiano nous entraîne à nouveau par les rues parisiennes et les faubourgs de la capitale qu'il affectionne, dans une époque qu'on conçoit comme celle de l'occupation ou profiteurs et délateurs se liguent dans une débauche indécente et leur haine du juif.
Lire les Boulevards de ceinture, c'est faire le tour du narratif de Modiano...
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Ma lecture suit la chronologie de parution des 2ème et 3ème livres de Modiano. J'ai donc lu celui-ci juste après la ronde de nuit. D'où l'impression, au début, qu'il en est un peu la suite : on est un plus tard dans l'Occupation, une fois que ceux qui agissent en faux policiers et vrais trafiquants se sont enrichis au point de pouvoir s'acheter une villa ou un restaurant bar près de la forêt de Fontainebleau.. Néanmoins le statut du narrateur est différent que dans la ronde de nuit car, si l'on considère la vie de Patrick Modiano (mais étaient-ils aussi accessibles à tout un chacun en 1972 ? J'en doute), il est évident que ce je présent dans le livre est Patrick Modiano qui rêve, imagine.. qu'il rencontre son père avant qu'il ne naisse lui-même (1945) et ce schéma narratif est habile et astucieusement utilisé. Les passages où Modiano dit explicitement ce qu'il fait avec ce livre sont au moins au nombre de 15 en divers lieux du livre. Et c'est absolument touchant. Exemples (p.48, Folio 1978) : " Personnages morts. Mais j'étais là, avec mes fantômes, et je me souviens, si je ferme les yeux (..)".
64/65 :" Je sais bien que le curriculum vitae de ces ombres ne présente pas un grand intérêt, mais si je ne les dressais pas aujourd'hui, personne d'autre ne s'y emploierait. C'est mon devoir, à moi qui les ai connus, de les sortir - ne fût-ce qu'un instant - de la nuit. C'est mon devoir et c'est aussi, pour moi, un véritable besoin."
Or, justement, Patrick Modiano ne les as pas connus - du moins à cette époque de l'Occupation - puisqu'il n'était pas né, mais il a entendu des choses quand il était petit puis, peut-être plus tard, et il s'est renseigné, probablement. Il crée donc un nouveau puzzle, ici d'une période de la vie de son père, à partir de morceaux, de fragments qu'il crée en partie lui-même, à partir de bribes d'informations dont il ignore la véracité. C'est ce "véritable besoin" qui est fort et que je trouve touchant.
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Dès 1972, Modiano faisait déjà du Modiano. L'écriture de Patrick Modiano constitue indéniablement un repère dans notre société. Il dépeint un univers qui lui est propre dans lequel on entre prudemment. Avec les boulevards de ceinture, il faut un temps d'adaptation puis lorsque le rythme de lecture est pris et surtout lorsque les personnages sont présentés l'histoire se met en place, sinon en ordre. Tout est décor autour du narrateur et de son père, d'une quête, d'un échange et de l'histoire d'une vie.
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