AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 480 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Patrick Modiano cite souvent cette phrase de René Char «Vivre, c'est achever un souvenir.». Jean dans « L'herbe des nuits », incarne parfaitement cette quête.
Il est écrivain et il arpente les rues de Paris qu'il fréquentait, jeune étudiant effacé, en compagnie de Dannie dans les années 60. Tout a tellement changé depuis, les façades, les cafés... Des silhouettes aux contours mal définis défilent devant ses yeux comme un film amateur que lui seul pourrait voir par-dessus les maisons et les jardins. Tout est flou et en même temps des détails lui reviennent peut-être plus révélateurs que les faits eux-mêmes. Comme toujours chez Patrick Modiano la cartographie des souvenirs se superpose à celles des sentiments et des rues de Paris.
« Il n'y a jamais eu pour moi ni présent ni passé. Tout se confond, comme dans cette chambre vide où brille une lampe, toutes les nuits. »
Alors Jean se penche sur les notes prises dans son carnet noir durant cette période. Qui était Dannie ? S'appelait-elle vraiment ainsi ? On retrouve dans ce roman, la quête d'identité chère à l'auteur…
« Qu'est-ce que tu dirais si j'avais tué quelqu'un ? » demande un jour la jeune femme qui vit dans des hôtels et fréquente des personnes aux activités assez troubles. Jean retrouve par hasard le commissaire Langlais qui l'avait interrogé à l'époque des faits…. Il n'avait rien oublié lui non plus.
Mais pour Jean « la seule chose qui comptait, c'était que nous marchions le long des quais sans demander l'autorisation de personne et sans rien laisser derrière nous. Et nous pouvions même traverser la Seine et nous perdre dans d'autres quartiers, et même quitter Paris pour d'autres villes et une autre vie ».

Patrick Modiano est au sommet de son talent, « L'herbe des nuits » est un livre magnifique jusqu'à la dernière phrase, boulversante. Il suffit de se laisser porter par la sublime petite musique Modiano...
Commenter  J’apprécie          666
Petite musique récurrente et debussyste, Modiano nous revient, égal à lui-même. A la fois subjugant (par son style envoûtant, proche de l'impressionisme) et exaspérant (par cette façon qu'il a de toujours nous laisser sur notre faim) il reste ici plus proustien que jamais, en quête du Temps perdu et des amitiés égarées. A travers l'enquête et le thème -assez récurrent chez lui- de l'interrogatoire par un commissaire, c'est le passé qui est interrogé : comment comprendre ce qui nous a échappé, par quelle lumière la vérité de notre vie peut-elle nous être révélée et prendre un sens. Plus que la trame policière, c'est la quête de cette vérité qui prime, comme toujours chez Modiano.
Lire Modiano, c'est longer des murs, frôler des passants, être à la recherche de son ombre comme Peter Schlemihl, dans cet anonymat libérateur que confère Paris. Les personnages ont leurs secrets derrière lesquels l'auteur se cache. On en sait un peu, pas trop, juste ce qu'il faut pour demeurer nostalgiques et silencieux.
Faux roman faux polar, faux noms, fausses identités, fausse méditation philosophique sur le temps qui passe et ne revient pas mais vraie rêverie sur le présent relié au passé et aux souvenirs, cette balade dans le temps jadis est un régal pour les adeptes du genre. Dont je fais partie, ayant découvert Patrick Modiano alors que j'étais jeune étudiante à Paris, il y a bien longtemps de cela.... Ah nostalgie... Modiano est ma petite madeleine de Proust à moi.
Commenter  J’apprécie          500
Ayant lu la chronique très négative d'une copinaute sur ce livre, je voulais me faire mon propre avis et il s'avère que je ne le partage pas du tout, même si je comprends tout à fait son point de vue, Modiano est un auteur qu'on adore ou qu'on déteste, il ne laisse personne indifférent. Son univers est très particulier et peut sembler énervant, ou donner l'impression qu'il réécrit toujours le même livre.

Je l'ai découvert il y a longtemps avec Rue des boutiques obscures et j'ai succombé à son charme désuet et assez étrange. Ici comme dans d'autres de ses romans, l'enquête est juste un prétexte à une quête d'identité et à des balades mélancoliques dans Paris, y voir un polar expose à passer à côté de l'objectif. Jean, écrivain, se souvient de quelques mois de sa jeunesse en 1966 alors qu'il se promène « par hasard » dans le quartier de Montparnasse où il n'est pas revenu depuis longtemps. Il a un carnet noir dans lequel il a pris des notes à cette époque. Il était amoureux de Dannie, une femme très mystérieuse qui fréquentait des personnages louches à l'Unic Hôtel, un petit établissement du quartier. Peu à peu à travers des souvenirs disparates, le portrait de la jeune femme s'ébauche, de manière floue. Elle se fait envoyer son courrier en poste restante, fréquente clandestinement des appartements parisiens ou une maison de campagne à cent kilomètres de la capitale, un des habitués de l'hôtel révèle à Jean qu'elle vit sous une fausse identité, elle semble être d'ailleurs toujours sur le qui-vive et finit par disparaître pour de bon en laissant une lettre à Jean. Celui-ci sera interrogé par un policier, mais il ne sait rien.

Il y a peu d'action, on ne saura jamais ce qu'est devenue Dannie, son lien avec un meurtre aussi mystérieux que le reste, mais ce n'est pas grave, vu que l'intrigue est surtout un prétexte à une quête d'identité et à des rêveries mêlant passé et présent, comme dans tous les romans de l'auteur que je connais (je n'ai pas tout lu!). Les époques se chevauchent, le présent, les années 1960 et aussi le dix-neuvième siècle, puisque Jean écrit un livre sur la maîtresse de Baudelaire, on entend le bruit des sabots des chevaux tandis que les voitures roulent devant la gare Montparnasse, il croisera même cette femme dans une librairie. C'est surtout une recherche du Paris des années soixante et de son évolution. L'auteur se souvient des bâtiments de cette époque où aucun gratte-ciel ne défigurait le paysage. Il nous entraîne dans ses rêveries, les nôtres se superposent aux siennes, comme en écho. Il y a très longtemps que je ne suis pas retournée à Paris, mais je raffole de ces évocations d'une ville disparue depuis tant de décennies.

Habituellement Modiano nous entraîne dans les années quarante ou l'immédiat après-guerre, mais cette promenade vingt ans plus tard m'a également enchantée, on y trouve quelques allusions à cette triste période avec l'assassinat de la patronne d'un petit bistrot, ainsi qu'à son roman phare. Là aussi, le narrateur entend des voix perdues dans le temps en composant un numéro de téléphone de l'époque qui n'existe évidemment plus. le tout compose une sorte de tableau impressionniste, on peut y voir une image sublime comme les Nymphéas, ou juste des taches de couleur qui ne font pas sens et sont très vite dérangeantes . Personnellement j'aime être entraînée dans ce tourbillon de rêveries et de saisons conjuguant passé et présent, mais je comprends aussi les lecteurs qui ont l'impression de lire toujours le même livre. Il ne faut pas y chercher une réalité mais un rêve dans lequel l'auteur se cherche et nous interroge, car Jean, c'est bien lui, son « vrai » prénom étant Jean Patrick, il reconnaît l'avoir modifié dans ce roman, mais je crois qu'il est toujours le héros de ses romans qui forment une étrange et envoûtante musique.

Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          210
Modiano promène son personnage, Jean, dans un quartier fréquenté autrefois. A l'aide de son petit carnet noir, il se remémore des personnes, des lieux de l'époque. Modiano "ouvre une brêche dans le temps". Nous sommes donc à la fois dans le temps présent et de retour dans les années 60. Nous marchons dans Paris la nuit, au gré des rues, des hôtels. Nous intégrons la petite musique de Modiano et c'est pour ça qu'on va au bout du livre, parce qu'il n'y a pas ou peu d'action ou qu'elle n'a pas pas ( plus) d'importance. le personnage est un peu en dehors des temps, dit peu de choses, ne pense rien de précis.Nous arrivons à l'extraire de l'histoire et à nous mettre à sa place. Tour de force. Finalement, l'intrigue policière est reléguée très loin.
J'avais lu Modiano en 1978, "Rue des boutiques obscures", je n'attendrai pas aussi longtemps avant de poursuivre sa lecture.
Commenter  J’apprécie          200
Le nouveau Modiano, et mon premier Modiano !
C'est un auteur à l'écriture assez troublante, qui touche toujours même s'il ne paraît pas.

J'ai pris ce livre un peu par hasard, pour le lire avant de regarder l'emission de la Grande Librairie et surtout parce que je ne connaissais pas, même s'il est connu !
Et j'ai cependant entendu certaines résonances dans l'écriture avec l'existence commune des êtres vivants.

Jean, le narrateur de L'Herbe de Nuits, va nous parler aujourd'hui de son passé. le tout grâce à certains souvenirs et surtout... Son petit carnet noir dans lequel il notait tout. Jusqu'aux bancs qui habitaient Paris afin de ne pas les oubliés une fois enlevés pour créer un Paris du XXe siècle. Un Paris plein d'immeubles et de grattes ciels.
Nous suivons les déambulations du personnage à travers les rues de Paris, notamment Montparnasse et le quartier Latin. A l'époque, Jean était plutôt vacant, libre, et sans réels objectifs. Il a rencontré au détour d'un hasard Dannie, qui cache bien des secrets. Son but ultime est de la retrouvé des années après. Après qu'il sache qu'elle a commis un meurtre. A moins que ce ne soit un accident ?
Dannie a de mauvaises fréquentations, dont le narrateur ne cessera de répéter les noms afin de ne jamais les oublier.

Un roman plein de nostalgie, avec un narrateur qui vit dans une époque qui n'est pas la sienne, lui qui est un homme de lettre, de poésie qui aime Tristan CORBIERE et Jeanne DUVAL. On suit à ses côtés l'ascension du mystére autour de Dannie et ses compères. le tout dans une ambiance d'immeubles, avec des personnages dont on ne sait absolument rien, et un bon vieux commissaire Langlais qui suivra le narrateur partout.
Nous visitons Paris en plein été, lorsque Paris est mort. Nous passons d'une île à une autre, nous fréquentons le Maroc et ses espion, nous longeons la Seine sans répit, et toujours avec plaisir. Et évidement, nous irons passer des soirées bizarres dans des bistrots que nous nommerons "Le 66".

Si vous ne connaissez pas Modiano, n'hésitez pas une seconde, vous pouvez commencer avec celui-ci. Si vous avez déjà lu Modiano, n'hésitez pas une seconde, continuez !
Commenter  J’apprécie          150
Patrick Modiano est un géographe ...
Ou plus exactement un explorateur, un défricheur ...
Une écriture fluide, mystérieuse, qui nous emmène sur des chemins de traverse.
On a ici le sentiment que l'histoire qu'il raconte n'est qu'un prétexte pour nous emmener dans les méandres de ses souvenirs. le Paris d'hier et d'aujourd'hui, la quête (ou plutôt le pèlerinage) de Jean, le narrateur, sur les traces de son passé. Modiano parle beaucoup du temps qui passe et qui s'efface, des bribes du passé remontant à la surface par la grâce des notes d'un petit carnet noir ...
N'est-ce pas d'ailleurs ce que je fais moi-même en notant ici et là les citations et "critiques" (ou plutôt les pensées) que m'inspirent mes différentes lectures ?
Et, comme dans "Villa triste", l'auteur nous emmène avec lui avec pourtant si peu d'éléments factuels. Quelques noms, des adresses, à peine quelques dates ... Passé et présent se confondent et nous laissent dans un état ... disons comme dans un brouillard mais on n'a pas véritablement envie qu'il se dissipe.
Commenter  J’apprécie          120
Ah! Monsieur Modiano, l'idée d'abandonner cette lecture m'a un temps effleuré !...J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, un peu de mal à situer l'action, les périodes, puis votre petite musique a fait le reste. Tout s'est progressivement ordonné, ce petit carnet noir, objet essentiel du roman a trouvé sa place...Et au final vous m'avez enchanté..
"Sur les pages du carnet se succèdent des noms, des numéros de téléphone, des dates de rendez-vous, et aussi des textes courts qui ont peut-être quelque chose à voir avec la littérature." : un carnet qui a accompagné la vie du narrateur, un auteur.
Ce carnet lui servait à noter les événements, les rencontres qui émaillaient sa vie, des éléments qui pouvaient être réutilisés dans ses romans.
Il se promène dans les rues de Paris, là se trouvait un hôtel. Là il a rencontré Aghamouri....Là, il y avait...Là....
C'est Aghamouri qui lui avait présenté Dannie, une étudiante, mais était-elle vraiment étudiante? Dannie et lui s'étaient rendus en Sologne, dans une maison dont Dannie disposait. Ils en étaient repartis, il avait oublié une ébauche de roman dans cette vieille maison. Dannie..dont on lui a dit qu'elle ne s'appelait pas Dannie...
Aghamouri, mais était-ce son vrai nom était un marocain qui habitait le pavillon du Maroc à la cité Universitaire ....Un pavillon dont il avait été expulsé. Alors il habitait comme d'autres personnages assez troubles l'Unic-Hôtel. le narrateur dit de lui "C'est lui qui m'avait dit : « Faites attention. Ils peuvent vous entraîner dans de très mauvais chemins. Je vous conseille de couper court pendant qu'il est encore temps. »"
Mais qui sont ceux dont il parle ?
Langlais, un flic lui en apprendra beaucoup.
Patrick Modiano trouble le lecteur, joue avec lui, s'amuse à le perdre un peu par moment, surtout si celui-ci est pressé de comprendre. Mais non, il faut prendre le temps, se laisser porter à la fois par les mots, par l'écriture et par la construction du livre. Progressivement, les événements s'ordonnent, les relations entre les personnes se construisent.
Les plus anciens retrouveront cette atmosphère étudiante et des événements, notamment politiques, des années 60.
Nombreux sont ceux qui parmi nous ont leur petit carnet de notes, un petit cahier, un agenda qu'on tenait et qu'on retrouve par hasard en rangeant. Alors on s'assied, on l'ouvre, et alors des souvenirs, des émotions, des visages, des situations arrivent en tête.....tiens j'avais oublié ! Des émotions que l'on revit quand, des années après, on parcourt des rues de son adolescence.
Mais quand c'est Modiano qui le raconte, ça devient un livre intimiste, un polar, un moment de grâce.
Prendre le temps ! On oublie trop souvent de le faire!
Lien : https://mesbelleslectures.co..
Commenter  J’apprécie          120
L'herbe des nuits, le temps la coupe et, un jour, elle repousse avec beaucoup de brins de souvenirs.
Un petit carnet noir empli d'annotations, noms, prénoms, numéros de téléphones…. Et nous embarquons dans la Modiano-mobile pour une balade « spatio-intemporelle » dans les rues de Paris d'hôtels minables en cafés ouverts toute la nuit.

J'ai suivi Jean, le « héros » à la recherche de sa jeunesse à travers les souvenirs d'une période très troublée dans un milieu interlope. Dannie, Une jeune femme rencontrée et aimée dans ces années, est le fil conducteur de cette histoire. Nous avons bu du Cointreau avec eux, rencontré ses amis un peu louches, un commissaire un peu bizarre, nous avons surtout beaucoup marché dans le quartier Montparnasse, celui d'avant la Tour. Ces errances sont prétextes à souvenirs, d'allers et retours dans le passé.

Depuis longtemps, Modiano nous donne à lire des romans semblant similaires, mais non, mais si…. je replonge dans son univers brumeux avec délices. Je l'imagine déambulant dans ce Paris qu'il connait si bien, cette ambiance lourde, ici un peu louche. Toujours essayer de se souvenir, gratter les pans de la mémoire pour en faire ressortir les bribes qui permettent de comprendre longtemps après, mais essayer de comprendre et se dire : je n'ai pas rêvé. Bref, un Modiano, un bon Modiano.

Ne me demandez surtout pas d'être objective. Un nouveau livre de Modiano, ça se déguste un point c'est tout.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          110
Avalé d'une traite ce roman balade de Modiano. Paris, le quartier Montparnasse, Quinet, Delambre..Alleraye. Un bar, un zinc plutot. Une femme. Trois ou quatre hommes. Des hotels, des endroits dont on à les clés sans en avoir le "code". Un homme seul à la recherche d'un passé perdu dans les rues parisiennes. Un polar à retardement. Une très belle écriture et l'envie de se perdre dans ces rues parisiennes à la recherche de Dany ou Dannie ou Myriam ou......
Entre rêve et réalité, présent et passé, ombre et lumière.
Un livre clair-obscur qu'illustreraient à merveille les tableaux d'Hopper : Nighthawks, pour le zinc, York Restaurant, pour Danny et House by the Railroad, pour la maison de Feuilleuse !
Commenter  J’apprécie          100
On le sait d'avance: un roman de Modiano, c'est un anti-thriller par excellence. C'est particulièrement vrai dans son dernier livre, L'herbe des nuits. L'héroïne est probablement une criminelle. On s'en doute et le narrateur aussi. Elle le lui a suggéré un soir: Qu'est-ce que tu dirais si j'avais tué quelqu'un? quitte à lui dire ensuite que ce n'était qu'un rêve. Il a cependant été convoqué à ce sujet, quai de Gesvres, aux renseignements généraux. En réalité on s'en moque un peu de connaître la vérité. L'intérêt du récit n'est pas là. Comme toujours, bien plus qu' une enquête, c'est une quête que Modiano poursuit dans son Paris perdu des années soixante, quête de soi, de ses souvenirs de jeunesse, des traces d'une personne aimée et perdue.
Le titre, L'herbe des nuits, c'est un vers de poète:
Et, la chaux dans le sang, rassembler pour les tribus
Etrangères l'herbe des nuits. ( Ossip Mandelstam)
C'est aussi ces déambulations lentes et infinies dans les rues de Paris, la nuit, de cafés glauques en chambres de passage, le long d'avenues désertes et froides près des murs de prison ou de jardins fermés.
Cette fois, la jeune femme aimée mais fuyante, aux multiples identités, au passé trouble et aux fréquentations dangereuses, s'appelle Dannie. Elle est très jeune et Jean, le narrateur encore plus. Leur présent est celui de la Cité universitaire où ils se rencontrent car ils se veulent étudiants mais c'est surtout celui des habitués d'un bar de Montparnasse où se retrouve une bande louche liée à la politique post coloniale d'alors. Tous les noms sont écrits dans un petit carnet noir retrouvé cinquante ans après et qui lui sert de guide mémoire.

Comme toujours avec Modiano, le temps s'est aboli en lisant ce livre et peu importe l'intrigue, j'ai retrouvé le même plaisir de "flotter dans l'air de Paris", sans famille, sans milieu social et sans passé bien défini et c'est encore une fois très agréable.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (1012) Voir plus



Quiz Voir plus

Patrick Modiano, presque...

La place de ... ?

l'étoile
la comète

5 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Patrick ModianoCréer un quiz sur ce livre

{* *}