Amusant, un conte abordant avec facétie la pénibilité du travail.
Il était une fois un jaguar qui payait bien pour que l'on coupe, taille, débroussaille, près de chez lui.
Une chèvre pleine de lait, c'est très bien payée.
Seulement, le jaguar était un rusé et c'est ce qui fera le sel de l'histoire, il comptera ne pas payer ses employés en usant d'une astuce : le tâche est pénible, très pénible : attention, moustiques!
Les broussailles sont entourées de moustiques et le jaguar ne l'aura pas mentionné directement en suggérant une clause de renvoi pour rupture de contrat : "jamais tu ne devras te gratter pendant ta tâche, c'est très mal élevé".
Les lecteurs hésiteront à le mépriser pour sa félonie ou se trouver impressionnés par sens du commerce ( c'est toujours question de point de vue).
Tamanoir et Kinkajou ne résisteront pas à se gratter, évidemment.
Renvoyé ( et sans indemnités de viandes ou de lait)!
Kotia, plus petit, se montrera très malin. C'est tout de même intéressant l'acquisition d'une chèvre pleine de lait (profitant de la naïveté du fils jaguar diligenté pour le surveiller comme un "maton" pendant que le grand jaguar fera sa sieste).
On aime ce jeu de retournements de situations qui nous en apprendra beaucoup lorsque la stratégie de la ruse trouvera ses limites : employer la force et une nouvelle règle qui n'est pas dans le contrat.
Kotia trouvera la faille du contrat et grand jaguar emploiera l'intimidation pour ne pas avoir à respecter sa parole.
Intéressant.
Nous vous laisserons le plaisir de profiter de la fin: chacun aura ce qu'il mérite.
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Voici un conte (ou une fable) adapté de la tradition orale brésilienne.
Il nous présente les mésaventures tant de la kotia, (il faut en réalité entendre " cutia " en portugais, c'est-à-dire, un agouti en français) que du jaguar.
Ce dernier, un félon, croyez-m'en, souhaite faire travailler les autres pour rien tout en leur faisant miroiter monts et merveilles mais en leur imposant des conditions de travail impossibles. (Tiens, ça me rappelle quelque chose du monde réel ou bien j'ai dû rêver...)
Les animaux pris au sournois stratagème du jaguar sont le kinkajou et le tamanoir, qui doivent défricher une parcelle de terrain en plein brousse équatoriale.
La condition qu'ils doivent respecter et de ne jamais se gratter. Or, vous savez bien que sous ces contrées aussi chaudes qu'humides pullulent nos chers amis les moustiques et que la tâche se révèle être une gageure. La kotia semble toute prête à tomber, elle-aussi, dans le panneau, à moins qu'elle ne contourne l'astuce du jaguar. Qui sait ?
Mais qui sait aussi comment un tel jaguar réagirait s'il se faisait gruger ? Comment une si petite kotia pourrait-elle faire valoir ses droits salariaux auprès d'une fripouille telle que ce seigneur jaguar ?
C'est ce que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même au travers de cet album haut en couleurs et, ma foi, très agréable à lire tant pour l'adulte que pour les enfants, encore que tout soit fort subjectif. À vous de voir...
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Kotia s'enfonce au cœur de la forêt quand, soudain, une ombre menaçante surgit devant elle.
- Halte-là !
C'est le seigneur Jaguar. Il a couru de toutes la force de ses longues pattes souples. Le poil hérissé, il gronde :
- On ne passe pas ! Il faut payer ! Qu'as-tu à me donner, misérable bestiole de rien du tout ?
Le seigneur Jaguar rugit si fort que Kotia croit sa dernière heure arrivée. Pour sauver sa vie, il ne lui reste plus qu'une chose à faire : rendre la chèvre !
Les élèves de CE2/CM1 de l'école de Fontaine-Etpoupefour ont découvert l'univers littéraire d'Hélène Kérillis. Le moment est venu de la rencontrer, de la questionner sur son parcours, son travail d'auteur et de partager avec elle un moment privilégié.