C'est un joli roman fait de poésie et de jeux de mots, d'ailleurs certains n'existent pas. Les chapitres demandent parfois une (re)lecture approfondie afin d' en saisir toute la subtilité.
Violon parle du métier de Garance, de son enfance et de sa famille …un peu fantasque (surtout des femmes : Manou la maman, Adèle la soeur aînée et Zittie la grand-mère). Garance souffre de dysorthographie mais possède l' oreille absolue. Elle sera luthière.
Anna Moï ne manque ni humour, ni d' esprit. Certains passages sont particulièrement savoureux notamment ceux consacrés au psychodocteure dite le « Blathyscaf ». Cette dernière ne suffit pas à sonder tous les mystères de la jeune Garance. La maison de vacances à Roquefleur et ses secrets complètent ce portrait de femme insolite. Ce fut une lecture rafraîchissante qui fait honneur à ceux qui sont différents.
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