Si vous avez lu 'Apoptose' et avez une impression de déjà-vu en découvrant ce 'Suicide cellulaire', c'est normal : c'est lui, rebaptisé.
Si vous n'avez pas lu 'Apoptose' et avez néanmoins une impression de déjà vu en découvrant ce 'Suicide cellulaire', ça peut aussi s'expliquer ; c'est juste que ce polar ressemble à des
Thilliez, Grangé,
Giebel, Minier et bien d'autres qui se passent dans la montagne, autour de sordides faits d'hiver dans la neige - ou d'été, sur des chemins de randonnée.
Car oui, ce polar est aussi agréable à lire qu'ultra-formaté : vieille affaire de disparitions étouffée vingt-cinq ans plus tôt, expérimentations médicales avec complicité de hauts placés, traque et action, idylle entre deux flics. Et puis son lot d'énormités et de clichés.
Mais bon, ce thriller propre sur lui se dévore avec plaisir, et parfois on n'en demande guère plus.