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Citations sur La fiancée gitane (25)

Il y avait alors deux municipalités, Carabanchel haut et Carabanchel bas. Cet ancien territoire, propriété d'Eugenia de Montijo, l'épouse de Napoléon III, forme aujourd'hui un des quartiers les plus populaires de la ville, comptant plus de deux cent cinquante mille habitants, issus pour la plupart de la classe ouvrière, et beaucoup d'immigrés.
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Pour le moment, les médias n'ont rien publié, mais Rentero ne sait pas combien de temps il pourra les retenir, et donc vous ne devez parler à personne, leur dit-elle. La victime, comme vous le savez déjà s'appelle Susanna Macaya, elle avait vingt-trois ans , elle était à moitié gitane et à moitié gadji et était probablement en train de faire la fête pour enterrer sa vie de jeune fille.
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Au début cela ressemble à un jeu. Quelqu’un enferme un enfant dans un lieu obscur et celui-ci doit tenter d’en sortir par ses propres moyens. D’abord, il lui faudrait trouver l’interrupteur ; mais l’enfant ne le cherche pas, parce qu’il pense encore que la porte peut s’ouvrir à tout moment.
La porte ne s’ouvre pas.
C’est peut-être aussi un concours de résistance, le gagnant est celui qui reste le plus longtemps silencieux, celui qui ne demande pas d’aide. L’enfant colle l’oreille contre la porte en bois, délabrée. Il entend un bruit assourdissant, une moto qui démarre et s’éloigne. Il comprend alors qu’il est seul. S’il se mettait à crier, il entendrait l’écho de sa voix dans cet espace lugubre, poussiéreux et humide. Mais il a si peur qu’il ne gémit même pas.
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Tu sais que c'était un grand policier, le meilleur, bien meilleur que cette inspectrice qui semble tout droit sortie d'un film.
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Les souvenirs vont et viennent de manière capricieuse, je ne sais jamais ce qui va fleurir ou non sur le cimetière de ma mémoire.
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Quand elle sent le coup sur sa tête et le mouchoir qui lui couvre la bouche, elle n’a pas le temps de réagir, il lui restait deux mètres pour arriver à sa porte, elle était déjà en train de sortir la clé de son sac, elle rêvait de se coucher et de vérifier si Cintia avait lu ses messages… Elle sent juste qu’elle perd ses forces, qu’on la traîne et qu’on la porte à l’arrière d’un véhicule, peut-être une fourgonnette. Rien d’autre.
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A los hijos hay que cuidarlos todo el tiempo, incluso cuando no estás con ellos. Un hilo de plata debe mantener la comunicación, un hilo del que tirar si asoma el peligro, si se encienden las alarmas interiores. Si el hilo se rompe, el niño se pierde para siempre. Y no hay perdón para la madre que no supo estar al acecho.
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Miguel Vistas continue de dire qu’il est innocent, qu’il ne mérite pas d’être là, exposé à la vengeance des gitans. Il préfère donc ne pas en parler, se faire oublier et souvent les détenus récemment arrivés ne savent même pas pourquoi il est là. Et s’il répond parfois aux questions avec un air mystérieux qui pourrait faire penser qu’il est coupable, c’est qu’en prison, l’étiquette d’assassin atroce donne du prestige.
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La rue Ministriles, où se trouve le petit appartement de Susana, est complètement déserte, n’importe qui aurait peur de s’engager, de nuit, dans cette rue obscure où la mairie semble avoir oublié de mettre des réverbères. Mais elle est habituée et ne craint rien. Elle n’est pas disposée à vivre dans la peur comme l’a toujours voulu sa mère. Elle ne tient pas compte des dizaines de recommandations et de conseils, rien ne va lui arriver, sa famille a déjà épuisé sa dose de malchance pour plusieurs siècles. Elle l’a entendu dire dans un film : deux bombes ne tombent jamais au même endroit, il n’y a pas de lieu plus sûr que le cratère d’un obus.
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— Et maintenant, on va dans un bar clandestin près d’Alonso Martínez, propose Marta. Ils ne ferment pas de la nuit et j’ai le mot de passe pour entrer.
— Maintenant, on rentre à la maison, c’est l’heure, répond Susana. Et elle met tant de conviction dans son affirmation que les tentatives de ses amies pour la convaincre de continuer la fête jusqu’au bout de la nuit sont plus symboliques que réelles
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