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Mais qui donc se cache sous ce pseudo ? Carmen Mola ? Quel auteur ou quelle autrice connait aussi bien Madrid pour nous y promener autant ? Qui a donc l'audace de nous présenter un nouveau personnage policier?
Qui que ce soit , BRAVO ! Une femme chef d'un bureau d'enquêtes criminelles spéciales. Une femme policière, enquêtrice, dont on nous dit bien peu. Petit à petit, nous la découvrirons cette Elena Blanco. Restons attentif.
Une jeune femme, Susanna, le soir de son enterrement de vie de jeune fille se fait enlever et on la retrouve morte posée dans un parc. Une mort atroce. Terrible. Macabre. On découvre que sa grande soeur, Lara, est morte de la même façon des années plus tôt, elle aussi à la veille de se marier. Pourtant, son meurtrier est en prison depuis sept ans déjà. Qui a copié ? Comment est-ce possible? Est-ce un innocent en prison ? Et voilà que commence cette enquête inusitée, une enquête dans le glauque.
La narration n'est pas celle d'un récit. Plutôt de l'action, du présent, de la réflexion et de l'information tendues au lecteur.
Un personnage d'enquêtrice hors normes, forte et son contraire. Une cheffe qui sait mener sa petite troupe dont elle a le respect parce que juste, droite, authentique même dans ses travers.
Lorsque l'enquête nous portera vers des disques durs entreposés...on se dit non , non , ne nous mène pas là...de grâce...on ne veut pas se rendre là mais on sent comme un passage obligé...
Toutefois, attention. Il faut avoir le coeur solide et s'accrocher bien comme il faut. Ce récit addictif est triste, ce récit est plus que sombre, noir, très. Décadent mais à suivre car nous avons aimé cette femme et son histoire, car nous voulons savoir si printemps il y aura pour Elena.
(En espagnol, la suite est La red purpura. Vivement la traduction française)
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C'est en lisant la critique de Lecygnenoir que j'ai découvert ce roman et je l'en remercie vivement. Sans sa critique je serais passée à côté d'un roman que j'ai adoré. Je serais passée à côté car dans ma librairie préférée, il n'est déjà plus sur les tables mais bien rangé dans les rayons et donc invisible pour celui ou celle qui ne le cherche pas.
« La fiancée gitane » est sorti en février 2019 et pourtant il n'a que deux critiques sur babelio. C'est un roman policier qui se passe à Madrid et qui est tout à fait passionnant.
A la suite de son enterrement de vie jeune fille, une Susana est retrouvée morte dans des circonstances on ne peut plus lugubres. Il s'avère que sa soeur a subit le même sort quelques années auparavant et pourtant son meurtrier est en prison. Comment est-ce possible ? est-ce que quelqu'un imite le crime ou alors est-ce qu'un innocent est en prison est paye pour quelqu'un d'autre ?
Carmen Mola nous tient bien par la main et nous emmène avec elle dans les rues de Madrid pour comprendre les atrocités faites sur ces deux soeurs. J'ai vraiment été séduite par ce thriller et je suis ravie car la fin annonce sans doute une suite !, je vais donc être vigilante pour ne pas passer à côté de sa sortie.
Il y a tout de même, il faut le reconnaître, des façons plus agréables de visiter Madrid qu'à travers ce roman bien noir, mais je dois avouer que reconnaître les noms des rues, des places, des parcs et les visualiser est un réel plus dans cette lecture !
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Mieux vaut avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman policier où les crimes commis sont particulièrement pervers. Une jeune femme est découverte morte dans des conditions atroces dans un jardin alors qu'elle venait d'enterrer sa vie de jeune fille. La BAC, avec à sa tête Elena Blanco, une quinquagénaire dont on perçoit assez vite quelques fêlures, est chargée de l'enquête. Cette dernière part avec son équipe sur les traces d'un meurtrier particulièrement retors qui va la mener sur les traces de son propre passé. le style est simple, direct, l'histoire est bien menée et cela finit sur un cliffhanger (de quoi avoir envie de lire la suite…)
Un polar madrilène trash (mais plutôt prenant).
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L'inspectrice trentenaire Elena Blanco est appelée après la découverte, par les policiers de Carabanchel - un quartier de Madrid -, du corps de Susana Macaya, une jeune femme gitane, encore vêtue de sa tenue d'enterrement de jeune fille. le modus operandi, particulièrement cruel, s'apparente étrangement à celui qui avait été pratiqué pour le meurtre sept ans plus tôt, de Lara Macaya, la soeur aînée de Susana. A l'époque Miguel Vistas, un photographe proche de Lara, avait été arrêté et condamné, il est d'ailleurs toujours incarcéré pour ce meurtre. La similitude des deux modes opératoires jette le doute sur la culpabilité de Vistas, laissant à penser que le véritable assassin n'a jamais été arrêté. Elena Blanco, aidée par Zaraste, un des policiers de Carabanchel, doit reprendre l'enquête initiale menée par Salvador Santos, le chef enquêteur désormais à la retraite et atteint de la maladie d'Alzheimer.

J'ai un avis mitigé après la lecture de cette première enquête, qui en compte trois. Si j'ai apprécié l'intrigue qui se tient, même si le contexte est très glauque, des personnages bien définis mais qui pour certains d'entre eux, sont plus des constructions artificielles et je pense notamment à l'inspectrice Elena Blanco, j'avais le sentiment en suivant le personnage, que les auteurs (trois écrivains usant du pseudonyme féminin Carmen Mola) avaient façonné artificiellement les caractéristiques de l'héroïne, buvant de la grappa, adepte de karaoké et particulièrement d'une chanteuse italienne, couchant le premier soir avec son assistant, et bien entendu cachant la douleur d'une disparition pour laquelle elle enquête en parallèle...
La fiancé gitane est une enquête gore qui tient la route mais qui semble construite avec des marqueurs pour caractériser l'héroïne, des ficelles un peu grosses et je ne pense pas lire les enquêtes suivantes.
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Et vous, vous êtes plutôt quelle Team ? La team Polar nordique, ses fjords, sa nuit 6 mois de l'année, son ambiance feutrée ? La team Polar hispanique, ses ambiances citadines, son air de fête, ses personnages bien charpentés (attention, je ne dis pas que la littérature nordique ne produit pas des spécimens du même acabit, #fan absolue d'Harry Hole, du genre revêche et torturé on fait pas mieux en magasin mais je digresse pardi! ) ?

Bref, cette entrée en matière subtile vous l'aurez compris, pour annoncer que bibi préfère le genre hispanique et que la Carmen Mola, la fameuse mère de famille anonyme, l'alter égo d'Elena Ferrante qui en fait est un trio de mecs qui se sont mis à écrire à 6 mains..., et bien la Carmen m'a embarquée avec son intrigue et je me suis comme qui dirait bien attachée à Elena Blanco, le genre Harry Hole madrilène, bien amochée par la vie et sa team tout aussi spéciale.

L'histoire en elle-même accroche bien l'amatrice de polar que je suis.

Imaginez, vous êtes belle, jeune et vous allez vous marier avec un beau gosse blindé. Jusque-là tout va bien. Imaginez, vous célébrez votre EVJF avec les potos qui vont ont concocté le classico gogo dancer bien huilé, bien épilé (de quoi faire rougir) et tout le toutim. Parfait ! Imaginez que vous rentrez tranquilou chez vous, prête à aborder votre future vie de femme mariée... et bim, bye bye, vous êtes attaquée et bien entendu, vous mourrez. Mais la cerise sur le churros c'est que votre soeur aînée a subi le même sort 7 ans plus tôt. Pas de bol. Et le meurtre est bien sale : les asticots dans le cerveau qui se repaissent de votre matière grise et autres fluides, bref je vous épargne les détails.

Oui mais y'a un hic : le tueur présumé de la grande soeur est sous les barreaux, on fait comment maintenant ??!!
L'équipe d'Elena Blanco notre commissaire bien corsée (mi alcoolo, mi chanteuse de karaoké) mènera l'enquête et c'est pas joli.

Mais pourquoi parle-t-on de fiancée gitane dans l'histoire ? J'allais oublier, notre duo de soeurs assassinées est d'origine gitane et croyez-le ou pas, les gitans n'ont pas forcément bonne presse ce qui complique quelque peu notre histoire.

La fiancée gitane est un bon polar, rythmé avec une intrigue tordue dont la fin m'a surprise, des personnages travaillés que j'ai hâte de creuser lors des prochains volumes et un fond sociologique à pas négliger. Et soyons honnête, c'est clairement le passé d'Elena Blanco, fil conducteur de cette série, qui vaut le détour.

Avis aux amateurs, du bon cru que cette Carmen Mola de pacotille :)
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J'ai tardé à faire cette critique et mes souvenirs de ce roman s'estompent déjà si on excepte les meurtres assez répugnants pour être marquants…Une inventive utilisation des asticots ! À sept ans d'écart, deux soeurs appartenant à la communauté des gitans sont assassinées de manière horrible après leur enterrement de vie de jeune fille. Les meurtres sont quasi identiques, or l'assassin de la première est déjà sous les verrous. Alors quoi ? un meurtre commandité depuis la prison ? un imitateur ? Elena Blanco dirige une antenne de police à Madrid et enquête sur le terrain.
***
Je n'ai vraiment pas été enthousiasmée par ce polar assez gore et son enquêtrice bien peu crédible. Elena Blanco mène une vie de patachon, prend des cuites mémorables, ne dort presque pas, et continue de travailler sans que ses monumentales gueules de bois ni ses aventures d'un soir, avec un jeune subordonné si l'occasion se présente, n'interfèrent dans la qualité de son boulot. Admettons. Un drame personnel la pousse à visionner pendant des heures les vidéos de la caméra de surveillance qu'elle a installée devant chez elle. Oublions donc les quelques heures de sommeil dont je parlais plus haut. Par ailleurs, si on excepte le fait qu'ils pratiquent l'entraide, qu'ils réprouvent le mariage avec des gadjos ou qu'ils sont particulièrement pointilleux sur l'obéissance, surtout celle des filles, on n'apprend rien sur les gitans. Mais ce qui m'a gênée le plus dans ce roman, ce sont les très nombreux hispanismes : syntaxe calquée sur l'espagnol, confusion de vocabulaire (plusieurs fois entre les mots forme et façon, par exemple). Bref, on « sent » la traduction. J'ai mis deux étoiles et demie parce que je suis quand même allée jusqu'au bout… le final délirant ne m'incite pas à lire la suite !
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Le cadavre de Susana Macaya est retrouvé dans un état suffisamment choquant pour que l'affaire soit immédiatement transmise à la BAC dirigée par l'inspectrice Elena Blanco. le beau Zarate réussit cependant à se faire accepter pour quelques jours auprès d'Elena . Cet assassinat est d'autant plus mystérieux que son mode opératoire est le même que celui de Lara , commis sept ans plus tôt, Lara qui n'est d'autre que la soeur de Susana ! de plus son bourreau est sous les verrous. Était il innocent ? Est-il possible qu'un tel crime se répète sans avoir de lien avec le premier,? Zarate est un peu le trait d'union entre ces deux enquêtes puisque son mentor est l'inspecteur qui avait mené la première . Elena et Zarate sont des personnages touchants, intriguants. Les autres figures du roman sont toutes également intéressantes et bien différentes. le milieu gitan dont est issu le père des deux jeunes filles assassinées ajoute un petit piment pittoresque à ce roman Madrilen. Bien que j'ai eu plaisir à retrouver des lieux connus ,mon cheminement dans les rues de Madrid n'avait cependant plus rien de touristique ! la magnifique place Major cache dans ce roman la blessure profonde qui obsède Elena puisque son fils y a été enlevé. Cette quête personnelle pour retrouver ce qui lui est arrivé s'entrecroise avec celle qu'elle dirige avec un professionnalisme sans faille pour éclaircir le mystère des soeurs Macaya.les chemins vont se rejoindre pour ouvrir la voie d'une suite à la fiancée gitane... affaire à suivre !
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Polar espagnol mais sans Flamenco, sans sangria, sans paëlla, ni tauromachie !
Un récit pimenté avec du "habanero " : le crime de 2 soeurs gitanes à seulement 7 ans d'intervalle : Lara et Susana Macaya et l'équipe ( celle de Carmen Mola ) composée de l'inspectrice Elena Blanco de la BAC de Madrid et de ses collaborateurs : Chesca, Orduno + un nouveau Angel Zàrate sous la direction du commissaire Rentero .
Deux jeunes gitanes qui enterraient leur vie de fille et, qui avant leur mariage ont rencontré l'horreur !
***à savoir : des occlusions circulaires sur leur crâne rasé avec des trous ou ont été introduits des asticots ! Ces vers voraces qui dévorent les tissus humains ( et autres ), même du vivant de leurs victimes ! Ce procédé douloureux et mortel a été utilisé pour faire mourir les 2 belles gitanes à 7 ans d'intervalle !
Un gros problème pour le 2° crime car l'assassin : Miguel Vistas est sous les verrous et, semble être un détenu paisible....
D'ou la question : a-t'il un admirateur qui le copie ou un élève qu'il forme depuis la prison ? mais, il y a aussi beaucoup de suspects capables de vouloir supprimer les 2 filles : le fiancé Raul qui voulait épouser Susana pour l'argent de sa famille ? Cintia : la copine qui flirtait avec elle ? le père Moisés qui voulait les élever dans la tradition et, qui avait un cousin Capi assez mafieux ?
Heureusement Elena Blanco est une inspectrice "rock and roll" qui chante dans les karaokés, boit régulièrement de la grappa, qui a mis une caméra de surveillance devant son immeuble et, qui tous les soirs visionne les images car elle a un secret et des démons qui la poursuivent ! Mais, elle est passionnée par son métier, la justice et la recherche de la vérité !
Dans un premier temps, avec son équipe, elle va réexaminer le dossier du 1° crime mené par Salvador Santos qui est le mentor de Zàrate, vérifier les pistes, le réseau Pourpre, le Deep Web et ses sadiques, ses "tordus" qui sapent sournoisement la société madrilène !
Non, vous ne connaitrez pas la suite de l'enquête, mais en attendant, montez dans la Lada rouge de Blanco pour visiter Madrid et ses barrios !
L.C thématique : polar de Novembre 2021
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Superbe découverte de cette auteure espagnole à l'identité cachée qui souhaite rester discrète ! L'intrigue policière est remarquablement tortueuse et elle est servie par une écriture directe sans aucune fioriture qui rend le style nerveux, ce qui convient parfaitement aux polars.
Elena policière madrilène se voit chargée de résoudre le crime particulièrement atroce dont a été victime une jeune fille gitane capturée à l'issue de son enterrement de vie de jeune fille par un tueur psychopathe qui reproduit la méthode de celui qui a mit fin sept ans avant aux jours de sa soeur. Avec toute son équipe à laquelle s'adjoindra un jeune flic ambitieux et futé, elle se lancera à la traque de l'assassin sans pour autant renoncer à retrouver son fils enlevé plusieurs années auparavant.
Mais les pires des tueurs n'en sont pas moins des hommes qui portent le lourd fardeau de traumatismes anciens et même si cela n'excuse pas leurs actes, on moins cela permet de remonter le fil qui a permis au mal de prendre toute sa place.
Bien sûr il y a quelques ficelles qui sont un peu grosses mais on l'accepte sans sourciller tant l'intérêt est soutenu. Je n'ai pas pu m'empêcher de dresser un parallèle avec la série espagnole à succès "la casa de papel" . Bien sûr c'est invraisemblable, mais néanmoins on reste accro !
En plus sur les traces d'Elena et de son équipe , on arpente les rues de Madrid ce qui est toujours l'occasion de faire le plein de bons souvenirs.
Bref une excellente distraction qui permet pendant quelques temps d'oublier les tristes heures que nous vivons ....
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L'entomologiste
Après avoir fêté son enterrement de vie de jeune fille avec ses amies, Susana rentre à pieds chez elle : à deux pas de son appartement, elle est brutalement enlevée. Quelques jours plus tard, son corps est retrouvé dans le parc de la Quinta de Vista Alegre. Susana a été tuée d'une manière particulièrement horrible… comme sa soeur Lara, sept ans plus tôt. Elle aussi était sur le point de se marier. Mais le meurtrier de Lara a été arrêté et, bien qu'ayant clamé son innocence, il a été condamné et croupit en prison. L'enquête est confiée à la BAC (rien à voir avec la « nôtre », il s'agit de la Brigade d'Analyse de Cas) dont l'inspectrice Elena Blanco est la chef. Une équipe réduite mais efficace, aux moyens importants et qui ne rend compte qu'au numéro deux de la police espagnole. La BAC se met au travail, aidé par Ángel Zárate un flic qui aimerait bien intégrer la brigade. Une enquête complexe car les deux soeurs étaient à moitié gitanes apparentées à une famille bien connue des services de police…
Ce polar n'est pas fait pour les âmes sensibles : c'est noir, très noir, l'auteur (je devrai dire les auteurs) plonge le lecteur dans les tréfonds les plus sombres de l'âme humaine. le personnage principal, Elena Blanco, n'échappe pas aux clichés du flic borderline, abîmé par un évènement tragique mais avec une touche d'originalité bienvenue. Autre personnage, la ville de Madrid très présente, ses différents quartiers, les habitants : je ne connais pas la capitale espagnole mais en refermant ce livre j'ai très envie d'y aller !
Autre point positif, le dénouement, qui laisse présager une suite (le Réseau pourpre) que je prévois de découvrir.
Un polar qui m'a fait passer un bon moment de lecture, avec des rebondissements et du suspens.
Glauque mais addictif.
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