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EAN : 9782226239952
515 pages
Albin Michel (14/03/2012)
3.7/5   49 notes
Résumé :
Nigéria, 2004-2010 : un pays dévasté par les compagnies pétrolières, la corruption des élites et la violence de la guérilla. Benjamin Dufrais et sa collègue Megan, médecins de MSF, tentent de lutter contre la malnutrition et d'aider les réfugiés. Mais ils se retrouvent pris dans la tourmente d'intérêts géopolitiques et de guerres intestines qui les dépassent. L'enjeu : une petite fille dont l'ADN peut changer le monde. Chacun veut mettre la main sur cette fillette-t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Souvenez-vous, j'avais déjà beaucoup aimé La onzième plaie, le premier roman d'Aurélien Molas, paru en 2010. Je n'avais d'ailleurs pas été la seule, puisqu'il avait récolté une belle moisson de prix littéraires dont le Prix Polars Pourpres Découverte, le Prix raisin noir et Prix raisin noir des lycéens, le Prix Sang pour Sang polar 2010. Avec Les fantômes du delta, ce jeune auteur revient en force. Un deuxième roman comporte toujours un risque, on vous attend au tournant, le lecteur pourrait être déçu. Soyez rassurés, ce polar est à la hauteur du précédent, différent mais tout aussi dérangeant et passionnant ! Une fois ouvert, vous ne pouvez plus quitter ce delta… ces 500 pages se dévore d'une traite.

Une fois n'est pas coutume, je vous propose une très bonne chronique de mon amie Christine ((Blog : Bibliofractale) à laquelle j'adhère en tout point , je ne pourrai pas faire mieux…

Nous sommes dans le delta du Niger. Une des zones les plus polluées de la planète.
Exploitée par les grandes compagnies pétrolières qui s'en moquent comme d'une guigne que le pétrole infiltre tout. Qui n'en ont rien à faire de ruiner l'économie locale. Ou de pousser au désespoir puis à la révolte paysans et pêcheurs, qui sont chaque jour plus nombreux à gonfler les rangs des fantômes du Delta : ceux dont on ne voit plus qu'une ombre, mais qui sont prêts à tout pour survivre.
C'est là que vit le père David. Un prêtre de 68 ans aux convictions marxistes vacillantes, responsable d'un orphelinat. Une femme se présente un soir pour abandonner une petite fille.
Oui mais pas n'importe quelle petite fille.
Elle est, d'une part, la fille de David. Et elle est, d'autre part, « pas comme les autres ». Si le père David ne la protège pas, elle risque d'être victime des superstitions locales, comme des milliers d'autres enfants dits différents.
Pour le père David, il est impossible que ce bébé soit le sien. Les dates ne collent pas. Mais il recueille tout de même l'enfant.
Sans savoir en quoi elle est différente.
En ignorant que cette différence est âprement convoitée.
En raison de sa valeur marchande, certains n'hésiteront pas à tuer pour la kidnapper.
Comme les dirigeants du M.E.N.D. (mouvement pour l'émancipation du delta du Niger). Considérés comme terroristes par le gouvernement du Nigeria, ils voient en la petite Naïs un moyen d'obtenir des millions de dollars pour financer leur lutte.
Plus de cent millions de dollars. C'est ce que certains organismes de recherche sont prêts à payer cash. Même à des terroristes.
Ce que le gouvernement ne peut tolérer. Cet argent, c'est à lui qu'il revient.
Pas question que des ennemis de l'État touchent à la petite fortune que représente ce bébé, pas question que le M.E.N.D. devienne chaque jour plus fort.
Lorsqu'arrivent Jacques Rougée et Benjamin Dufrais, deux médecins en mission humanitaire pour Médecins Sans Frontières, ils ne savent pas encore dans quel piège ils vont tomber.
Et le sait encore moins Megan, jeune infirmière de Chicago, elle aussi hantée par ses propres fantômes, quand elle va les croiser.
Qu'est-ce qui peut justifier autant de morts autour de Naïs ?
Quel est ce secret dont l'enjeu est un bébé ?

Oubliez les thrillers abracadabrantesques, aux intrigues capillotractées, à la mécanique aussi subtile qu'un Caterpillar dans un champ d'orchidées.
Ceci est un vrai bon roman. Que dis-je ? Un vrai excellent roman.
Utilisant certes les éléments du thriller, mais insérés dans une trame autrement plus effrayante, autrement plus cynique, autrement plus sordide que toute fiction : le monde actuel.
Aurélien Molas attire notre attention sur une actualité qui devrait tous nous concerner.
Multinationales qui pillent et polluent sans vergogne, états laxistes ou voyous, misère de peuples prêts à tout pour retrouver une certaine dignité. Trafics, exploitations (du sol ou du vivant), violences, tout est bon pour remplir les caisses et oublier toute forme d'honneur ou de morale.
Les quelques humains de bonne volonté ne sont pas exempts de défauts ou de faiblesses. Mais qui l'est ? de plus, on apprendra relativement peu de choses de leur passé, et quelle importance ?
Seule compte la période allant de 2003 à 2010 et la manière dont ils la traverseront. Dans la peur, la fuite, la corruption, la lutte.
Dans l'espoir aussi.
On suit tour à tour les différents personnages, pour mieux entrer dans cette histoire aux multiples facettes.
Écrit sous la forme de très courts chapitres, comme autant de scènes fortes, comme autant d'instantanés capturant dans les moindres détails un élément de l'histoire, ce roman s'anime tel un folioscope pour laisser en persistance rétinienne après la dernière page une fresque épique, pleine de bruits, de sang, de sursauts de révolte ou d'abattement.
Rien de manichéen.
Et rien que les faits.
Pour être bien documenté, c'est sacrément bien documenté.
Moins noir que « la onzième plaie », différent également, mais tout aussi dérangeant et passionnant, un roman ambitieux et qui va droit à l'essentiel.
Construction parfaite, personnages crédibles, quelques traits d'humour comme seuls en sont capables ceux qui côtoient la mort tous les jours, ce livre pointe du doigt tous les chancres purulents qui sont la plaie de cette planète en général, et de l'Afrique en particulier.
Sans en rajouter, sans trop en faire, ce qu'il se passe tout au long des pages pourrait être à la Une du journal d'aujourd'hui.
Il est indispensable d'ouvrir l'oeil. Ce roman prouve que la littérature, sortie des autofictions ineptes et des thrillers formatés, contribue de belle manière à réveiller le lecteur.
Après avoir lu « La onzième plaie », je vous avais prévenus : « Attention, talent ! »
Je confirme.
On peut allier plaisir de lecture et lecture intelligente. Cela arrive, en voici la preuve.


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Roman uppercut, cette histoire prend la forme du thriller, mais est bien plus que ça, tellement plus !
On y retrouve les codes du thriller : chapitres courts, écriture nerveuse, suspens, et pourtant... pourtant cette histoire possède une dimension que peu de romans peuvent proposer.
C'est avant tout une véritable aventure humaine, au coeur de l'Afrique. le background socio-politique et économique prend une importance primordiale et est admirablement intégré dans le récit.
C'est un roman de divertissement, avec ses personnages attachants ou méprisables, mais aussi un cri d'alarme totalement ancré dans la réalité.
Une réalité africaine épouvantable, faite de multinationales pétrolières ou pharmaceutiques détruisant le continent à grande échelle et de croyances d'un autre temps d'une réelle barbarie (certains "faits divers" réels qui y sont décrits, font froid dans le dos).
Molas, jeune auteur, sait déjà, par son talent, embarquer le lecteur grâce à une écriture limpide et nerveuse et une réelle intelligence du propos.
L'auteur titille déjà les sommet, à son deuxième bouquin. Hautement recommandable si vous cherchez autre chose qu'une banale histoire de flic.
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Le père David est un prêtre qui a consacré sa vie aux enfants déshérités d'Afrique. Il a fait voeu de célibat mais pas d'abstinence totale...et d'un écart de conduite naît une petite fille: Naïs. Une petite fille très spéciale, que le père doit protéger de ceux qui l'accusent de sorcellerie (une pratique courante dans la région), puis des mercenaires qui veulent la kidnapper.

Le lecteur mettra longtemps à apprendre ce que cette fillette a de si particulier mais comprend bien vite que les enjeux sont énormes et que rien ne pourra arrêter ceux qui sont à ses trousses.

Au milieu de cette cavale infernale, deux médecins de MSF, qui font leur boulot le mieux possible malgré les conditions précaires, sont embarqués malgré eux dans l'histoire parce qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment...



L'auteur ne plante pas son décor au Nigéria par hasard. le contexte politico-économique est très important dans l'intrigue. C'est d'ailleurs ce qui l'a inspiré pour écrire son roman. On sent de solides recherches et une connaissance du terrain évidente, ce qui donne du relief à l'histoire. Les thèmes de la politique nigériane, de la françafrique, du travail de terrain des ONG sont évoqués mais aussi les croyances animistes, les conflits religieux etc...

Mais on est avant tout dans un polar au rythme trépidant, pas dans un reportage de terrain.

Une fois situé le contexte et les personnages, le flot de l'histoire embarque le lecteur sur 500 pages sans qu'il ait eu le temps de reprendre son souffle. Durant la lecture, on est tour à tour immergé dans le centre de soin d'un camp de réfugiés, puis au sein d'un groupe de mercenaires, puis pris en otage...



Bref, ça va à cent à l'heure, on ne s'ennuie pas une seconde et on apprend plein de trucs (le genre de trucs que vous n'apprendrez jamais en regardant le journal de 20H). En prime, c'est fichtrement bien écrit, les scènes d'actions sont bluff antes (j'ai eu l'impression de voir un film) et pour un second roman...d'un tout jeune auteur (il est né en 1985)...c'est franchement prometteur. Auteur à suivre...


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Est-il possible aujourd'hui au 21ème siècle d'avoir des idéaux, et si oui à quel prix ? Voilà le point de départ de la réflexion d'Aurélien Molas, quant à l'écriture de ce remarquable ouvrage, LES FANTOMES DU DELTA.

Août 2003, le père David, français d'origine, est le directeur de l'orphelinat catholique des Petits Frères du Peuple situé à Owerri, dans le delta du Niger. Par un soir de tempête, une femme se présente à l'orphelinat en lui affirmant que le petit paquet qu'elle serre contre son sein est sa fille, Naïs. Désignée comme une sorcière, elle affirme que la vie de son enfant est menacée. le prêtre lui promet de la protéger. Un an plus tard, sur décision du gouvernement, l'orphelinat catholique du père David a fermé ses portes. Les prêtres qui s'en occupaient ont été chassés par le gouvernement, et depuis, c'est l'Etat qui en a repris la direction.
Juin 2006, Henry Okah, l'un des généraux du M.E.N.D (Movement for the Emancipation of the Niger Delta) et ses hommes viennent enlever Naïs à l'orphelinat. Ils capturent également deux ressortissants français, Benjamin Dufrais et Jacques Rougée appartenant à l'association humanitaire Médecins Sans Frontières. Mandatés par l'UNICEF pour vacciner les enfants contre la rougeole et établir des statistiques sur la malnutrition dans cette région, les deux médecins français vont se retrouver pris dans des conflits inter-ethniques et inter-religieux. Dépassés par les enjeux internationaux sur fond d'exploitation pétrolière, ils vont lutter pour sauver une fillette atteinte d'une maladie rarissime.

« Il avait vu couler assez de sang pour changer à jamais la couleur de tous les fleuves de ce continent, il avait vu des machettes ouvrir des visages en deux comme de vulgaires melons, il avait vu brûler des femmes et des enfants inondés d'essence, et il avait toujours trouvé en lui le courage de faire face et d'affronter ses peurs. C'était peut-être la foi qui l'avait empêché de basculer dans la folie, peut-être aussi cette croyance indéfectible qu'un homme devient mauvais parce qu'il souffre. Mais ni la foi ni la croyance ne l'épaulaient face à la terreur que lui inspirait cette enfant. »

« Un auteur à suivre … » voilà les mots avec lesquels j'avais clos ma chronique concernant l'excellent premier roman d'Aurélien Molas, LA ONZIEME PLAIE. C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans cette nouvelle lecture.

Aurélien Molas nous propose un roman très sombre, dans lequel il s'inspire pour une grande partie, de faits et évènements historiques véridiques et de personnages existants, pour retracer l'histoire de cette fillette, Naïs.

Cet admirable récit nous emmène en Afrique, plus précisément dans le Delta du Niger. Cette zone pétrolière qui se trouve à l'embouchure du fleuve Niger au Nigeria, détient du pétrole de très bonne qualité que les multinationales exploitent coûte que coûte et qui en fait par là même, une zone dangereuse. Un territoire où le MEND lutte pour reprendre les terres spoliées par les compagnies pétrolières étrangères, afin de rentrer en possession de leurs terres ancestrales « le territoire des ombres ». Où, des médecins humanitaires, au péril de leur vie vont tout faire pour sauver cette enfant dont les données génétiques intéressent grandement les scientifiques.

C'est avec ravissement que j'ai été prise dans un tourbillon d'images avec des paysages où la moiteur des marécages côtoie les terres brûlées et où l'immensité aride révèle une solitude extrême. Les personnages sont atypiques, et chacun à leur manière ils luttent à travers leurs vocations. La maladie rarissime dont est porteuse la fillette m'a fait gamberger, mais elle ne nous est dévoilée que dans les toutes dernières pages.

LES FANTOMES DU DELTA est un roman de choix, tant par les qualités du décor, que celles des personnages ou bien encore celles de son intrigue.

A travers différents idéaux, l'humanitaire, la foi ou bien encore le combat des guérilleros, Aurélien Molas nous embarque dans une épopée absolument extraordinaire qui donne matière à réflexion.

Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Attiré par la critique et ayant déjà eu une expérience très positive d'Aurélien Molas avec La Onzième plaie", lire ce livre était devenu pour moi indispensable, et du coup j'attendais l'auteur au tournant...

Tout d'abord je suis "rentré" dans ce Thriller dès les premières pages, les descriptions de l'Afrique et surtout de l'atmosphère poisseuse du delta du Niger sont remarquables et plongent littéralement le lecteur au coeur de l'action.
Molas nous fait découvrir le continent par son côté le plus sombre: maladies, drogues, prostitution, trafics divers... effrayant.

L'auteur décrit ses personnages avec une telle habileté que l'on s'attache à eux sans aucune difficulté, mais surtout il peut nous arriver de ressentir de l'empathie et même de la compassion pour les "méchants"! ...fou non?

L'intrigue principale est très efficace, prenante, les chapitres sont ultra (ultra!) court et s'enchaînent sans nous laisser le moindre répit, l'action est omniprésente et la mort rôde à chaque page. Les nerfs du lecteur sont vraiment mis à rude épreuve
plongé dans une course contre la mort , stressante et immersive.
Autre atout et pas des moindres, tous les faits sont plausibles et nombres d'éléments sont tirés de faits réels, bien sûr on ne peux que saluer le travail de recherche de l'auteur.

Au final vous l'aurez compris j'ai adoré, alors laissez-vous tenter par cet auteur encore peu connu mais bourré de talent!
Pour ma part Aurélien Molas est un auteur à suivre que je ne lâcherai pas de si tôt.
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critiques presse (1)
LeMonde
19 mars 2012
Ce Fantômes du delta est une fresque qui mêle le thriller, l'épopée et le roman d'aventures, et surprend une fois encore par sa radicalité - à la limite, parfois, de la naïveté - et par son goût de l'ailleurs, plutôt rares dans le polar hexagonal.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
– Tu sais, doc' , je suis Ijaw, soupira-t-il, c'est mon ethnie, les racines de ma famille... […] Mon père était paysan dans le delta du Niger et, un jour, des hommes d'une compagnie pétrolière sont venus, et ils lui ont dit qu'il fallait qu'il parte, que les terres qu'il cultivait n'étaient plus les siennes, ces terres où il avait enterré ses parents... Le gouvernement lui a dit que les actes de propriété étaient des faux et que s'il ne partait pas il irait en prison... Pour mon père, ça a été trop dur, il est mort deux mois après. Avec ma mère et mes frères, on est partis, on a tout quitté... Ma mère a pas survécu au voyage, ni mon plus jeune frère... c'est pour ça qu'on m'a mis à l'orphelinat.
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Elle étala la carte. Cochées en rouge, les missions menées par MSF, éparpillées sur l'immensité du territoire. En bleu, celles des autres associations humanitaires.
Sud Niger, Congo ouest, Soudan sud-est, Rwanda, Somalie..., la liste n'en finissait pas.
Comme des aiguilles d'acupuncteur censées soulager la douleur d'une anatomie malade, toutes ces missions étaient implantées sur le continent en des points névralgiques. Mais reporté à l'échelle de la population, huit cent millions d'individus, la jeune infirmière perçut avec une acuité inquiète l'étendue du combat à mener.
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"Joliba en mandingue.
Isa ber en songhaï.
Ngher en touareg.
Le Niger, le plus beau fleuve du monde, la mémoire de l'Afrique. Prenant sa source dans les monts de Loma, il sinue sur quatre mille kilomètres, emportant dans son courant les langues et les coutumes, avant de rendre l'âme et de se fondre dans les hautes eaux du golfe de Guinée. Contaminé jusqu'à la vase par l'Histoire, il a traversé les siècles, porté les espoirs de fortune des colons britanniques er français, bercé des rêves d'indépendance et de révolte. C'était en le survolant que Taiwo Akinkunmi avait eu l'idée de composer le drapeau du Nigéria.
Une bande blanche encadrée de vert.
Un symbole de paix et d'unité.
Mais cette bande aurait dû être rouge." (Albin Michel - p.115)
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Je raconterai à mes fils votre combat. Et eux-mêmes le raconteront à leurs fils. Et à travers les fils de leurs fils vous continuerez à vivre. Nous en faisons le serment : la révolution jamais ne mourra.
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Il existe des sentiments qui échappent au langage, des émotions qu'une phrase ne peut traduire sans les vider de leur sens.
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