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sur 3110 notes
Bien sûr, nous la connaissons tous plus ou moins cette pièce ; nous l'avons tous plus ou moins subie ou adorée à l'école (au collège en particulier). Cependant, dans nos années " matures " (c'est-à-dire en nos années " ridées "), il ne nous en reste bien souvent qu'un souvenir très vague ou une réminiscence tellement ténue qu'il nous est parfois bien malaisé de s'en faire encore une idée fiable.

J'ai constaté cet état de fait auprès de plusieurs de mes amis et ai été incitée à me replonger dans Le Bourgeois Gentilhomme par les remarques d'un lecteur sur Babelio ce qui m'a permis de redécouvrir le fameux Monsieur Jourdain.

Bien évidemment, il y a des petits côtés désuets chez Molière, la mécanique est parfois lourde et très insistante, notamment dans les quiproquos, mais il y a aussi et surtout de ces finesses qui demeurent intactes et que les siècles n'érodent pas.

Ainsi, les premières scènes avec les maîtres de danse et de musique font dans l'épaisse caricature, en revanche, la scène 4 de l'acte II avec le maître de philosophie, était, reste et demeurera vraiment hilarante pour des siècles et des siècles.

En deux mots, M. Jourdain est nanti d'une richesse matérielle incalculable fruit de son activité de commerçant, et, désireux de s'élever socialement, ne jure que par les artifices de la noblesse. Son esprit étroit lui laisse trop peu d'espace pour se rendre compte que tous se payent sa tête et ne jurent, quant à eux, qu'en l'argent qu'ils arrivent à lui soutirer pour de prétendues leçons d'éducation aristocratique.

Mais le comble du comble, c'est Dorante : un gentilhomme de naissance sans le sou, qui puise abondamment dans la bourse de Jourdain, prétextant le servir et ne servant, bien évidemment que ses propres intérêts, au détriment de Jourdain même. Cherchez bien dans votre entourage, il doit bien y en avoir un ou deux des comme ça, n'est-ce pas ?

Parallèlement, Lucile, la fille de Jourdain, souhaite épouser Cléonte, garçon de bonne famille mais pas assez " gentilhomme " au goût de Jourdain, qui lui refuse donc sa main. Une nouvelle fois, cette situation sera prétexte à duperie pour le pauvre brave bougre, qui se retrouve tout content de se faire rouler une nouvelle fois dans la farine par l'ensemble de ses proches.

Elles sont nombreuses les morales de cette fable théâtrale, bien que la plus évidente, ressemble à s'y méprendre à celle de son contemporain La Fontaine dans Le Corbeau et le Renard : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. »

Cependant, on y lit en filigrane d'autres moralités, notamment que l'honnêteté ne paye pas car Cléonte, honnête, se fait éconduire par le beau père tandis que pour le même Cléonte, travesti, on déroule le tapis rouge. Dorante, infâme coquin haut perché, s'en tire toujours par une pirouette.

Cela pourrait encore être : « Ne cherchez pas conseil auprès de ceux qui, tout professionnels qu'ils soient, ont des intérêts dans la réponse qu'ils apportent. » (Souvenez-vous de ça quand vous irez chez le dentiste, quand vous ferez repeindre vos murs ou que vous demanderez conseil pour changer vos robinetteries, par exemple).

L'hypocrisie et le délit d'initié (au sens large du terme, pas au sens boursier) sont les terrains de chasse favoris de Molière. Mais il y a aussi une autre dimension. Suite à la Réforme, le XVIIème siècle est le témoin de la montée en puissance de la bourgeoisie. La vieille aristocratie a encore les reins solides pour quelques temps, mais elle pliera inéluctablement à la fin du XVIIIème par la Révolution que l'on sait.

On ne sait donc qui est la dupe de qui. Sont-ce les bourgeois étrillés dans cette pièce ou sont-ce les nobles désargentés qui rient et négligent ce qui fera pourtant leur perte ? Molière était bien assez malin pour flatter ses mécènes tout en pensant exactement le contraire. Le fait est que, depuis le XIXème siècle, ce sont les bourgeois qui rient et se moquent copieusement des manières guindées de la vieille noblesse archaïque.

Et de ce que je perçois du monde, j'ai le sentiment que les bourgeois ont encore quelques beaux jours devant eux avant qu'une autre catégorie sociale ne prenne les commandes et ne s'empresse de faire exactement la même chose que la noblesse et la bourgeoisie avant elle...

Mais, donc, pour revenir à la pièce qui nous occupe aujourd'hui, je considère que le test de passage est réussi pour ce Bourgeois Gentilhomme et ce en dehors de toute contrainte scolaire me concernant.

En outre, ce n'est là que mon avis extraordinairement roturier et de peu de manières, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Peu de scènes de théâtre ont eu autant de succès auprès de moi que la leçon de prononciation que Mr Jourdain reçoit de son maître de philosophie !
(Acte II, Sc. 4)

Le pragmatisme de Mme Jourdain et ses "coups bas" sont excellents et tellement représentatifs des relations conjugales d'un temps où, dans les classes aisées de la société, on ne se mariait que par intérêt et on s'accommodait tant bien que mal du conjoint qu'on vous avait choisi.

Pour goûter tout le piquant d'une telle comédie qui se veut la parodie sans fard de l'arrivisme bourgeois, il faut se plonger dans le contexte social et historique de ce 17ème siècle où l'ascension de la bourgeoisie et de la noblesse dite "de robe" (en opposition à l'aristocratie, noblesse dite "d'épée") prend tout son essor, posant bien avant les écrits des Lumières les bases solides sur lesquelles s'appuiera 120 ans plus tard la Révolution Française.

Il faut imaginer ce que devaient être les premières représentations de cette pièce avec Molière dans le rôle principal (lui-même étant né de cette riche bourgeoisie dont il connaît les utopies et s'étant hissé par son talent et son génie jusqu'à la Cour du Roi-Soleil), sur une musique de Lully, ce devait vraiment être quelque chose !
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Dansez, chantez, c'est une comédie ballet !
Pauvre Monsieur Jourdain, il n'est pas bien futé,
Tentant le menuet, il s'emmêle les pieds,
Et en maniant l'épée, il pourrait s'éborgner.
Il n'a qu'un seul désir : aux nobles ressembler.
Il possède pourtant nombreux biens et argent
Que l'on cherche à lui soutirer en le flattant.
Maître de musique et maître à danser s'affichent
Filous riant sous cape, le jugeant bien potiche.
De plus, Jourdain amoureux se ridiculise
Courtisant Dorimène , au titre de marquise.
Molière écorne ici les bourgeois enrichis
Mais des nobles déchus, il s'est moqué aussi.
Il reste très actuel car ne croyez-vous pas
Que de nos jours encore, les riches et leurs appâts
Certains veulent singer , faibles êtres pathétiques
Qui comme notre bourgeois en deviennent comiques.

"Soyez vous -mêmes, dit Oscar, l'ami,
" Tous les autres sont déjà pris". Eh oui !

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Il me semble l'avoir déjà dit ici, je n'aime pas relire… particulièrement un livre que j'ai aimé ; peur de ne pas retrouver la magie de la première lecture, peut-être … Il m'arrive néanmoins de faire exception à la règle.
Bien m'en a pris : « le bourgeois gentilhomme », une lecture imposée au collège qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable si ce n'est celui du ridicule ; et je passe les couvertures hideuses de l'époque des classiques Larousse et autres éditions…

Quelques années plus tard, voilà mon aînée au collège, et me revoilà confronté au « problème ». Certes les couvertures des classiques ont évolué vers le moins repoussant, mais bon… Reste le texte : une révélation et relecture, à l'âge adulte. Un régal qui me fera enchaîner sur « le malade imaginaire », « le Tartuffe » (mon préféré), « Dom Juan », « L'avare »…
Je n'ai pas encore relu « Les fourberies de Scapin », dont le souvenir m'est tellement pénible que la relecture ne m'est toujours pas possible.

Comment ai-je fait à l'époque pour passer à côté de répliques telles que :
« Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien. »
« Ah! La belle chose que de savoir quelque chose ! »
Il y a un temps pour tout, en général… et pour Molière en particulier. Une lecture que je ne conseillerais pas à l'adolescence. Mais ceci n'engage que moi et correspond à ma propre expérience.

Nota : l'oeuvre est tellement connue, que je n'aurai pas l'outrecuidance de la présenter ici, alors que d'autres l'ont si admirablement fait.
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Nous sommes, d'emblée, devant un titre paradoxal et on se pose la question : comment un bourgeois peut-il se débarrasser de sa roture initiale pour devenir un gentilhomme comme il faut? Molière y répond à sa manière. Ainsi, M. Jourdain dont il est question s'y prend mal, et choisit la mauvaise voie. Par conséquent, tout le monde en profite et il devient une risée pour eux.

On sait qu'au temps de Molière, il y avait des roturiers qui voulaient être anoblis à tout prix car cela leur rapportait tant de privilèges. Molière saisit cette opportunité pour présenter son personnage, l'un des plus comiques du répertoire moliéresque. Autre élément que Molière a employé, c'est le rapprochement franco-turc ainsi que cette fascination envers l'Orient et ce qu'on appelle les turqueries.

Le Bourgeois Gentilhomme, comme j'avais avancé est l'un des personnages les plus comiques de Molière, par sa naïveté et son ignorance excessives et cela apparait dans sa relation avec les sciences, la mode et même l'amour. La pièce comporte une suite de scènes hilarantes, de scènes inoubliables ; surtout celles des maîtres qui viennent chez M. Jourdain pour lui apprendre l'art d'être à l'instar des gens comme il faut. On apprécie aussi ce dialogue entre le maître à danser et le maître de musique où il est question de deux visions de l'art.
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● "Le Bourgeois Gentilhomme" fut ma première pièce de Molière ; c'est aussi ma préférée.
Mêlant tous les genres, mettant en scène des personnages haut en couleurs, dans cette pièce au ton allègre, il se montre distrayant et profond à la fois.
Sa pièce, légère sur la forme, tellement agréable, s'avère sombre sur le fond, où le genre humain et la société sont critiqués avec puissance et intelligence.
Les différents personnages ont chacun un caractère bien à part, les répliques fusent, magistrales, les scènes se succèdent sans nous laisser le temps de souffler.
Ce grand auteur que fut Molière montre ici toute sa verve et insuffle à cette pièce un rythme-qui contribue de façon considérable au caractère distrayant de cette oeuvre.
Et puis, il y a M. Jourdain : Molière en a fait un personnage complexe, aux multiples aspects, qui incarne à la fois la vanité des hommes et la bourgeoisie, qui se veut noblesse sans réussir à l'être ( c'est une thématique qu'on retrouve, d'une certaine manière, dans "Georges Dandin" ).
C'est donc une pièce très intéressante et très plaisante que nous livre ici Molière. Pour ma part, je l'ai relu à de nombreuses reprises et à chaque fois j'ai adoré découvrir cette oeuvre littéraire qui me semble être un petit bijou.

● "Le Bourgeois Gentilhomme" est ma pièce de Molière préférée, sans doute parce qu'il s'agit de la plus distrayante. On y trouve à la fois l'art de Molière, la réflexion sociale de celui-ci et la haute capacité à nous distraire dudit Molière.
Il est passionnant de constater à quel point cette pièce est distrayante et pleine d'harmonie, et à quel point elle est significative sociologiquement, en ce qui concerne les rapports entre les bourgeois et les nobles ; il s'agit d'une pièce fine, intelligente, intéressante, qui me distrait, me plait, me fait réfléchir ; et les dialogues sont si bien écrits !.. On sent bien Molière dans cet art du dialogue, simple et beau et tellement travaillé.
Les personnages de cette pièce sont tous parfaits, subtils et pleins de couleur à la fois.
Une excellente pièce de Molière, tellement travaillée…

● Peu de pièces se prêtent plus à la lecture, que le Bourgeois Gentilhomme.
La suite sans fin des répliques délicieuses, qui se succèdent, dans cette pièce délicieuse, qui restent encore actuelle, avec son Jourdain et sa vie imaginaire, avec la flatterie de son Dorante, avec les mensonges de son Cléonte, qui se fait passer pour le fils du Grand Turc, rappelons-le.
Car Molière, même dans ces pièces les plus distrayantes-et le Bourgeois en fait partie-, est sombre, profondément sombre.
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Ça m'étonne toujours, la modernité de Molière! Des centaines d'années après leur écriture, ses pièces se lisent toujours aussi bien, se comprennent à demi-mot et font rire et sourire à souhait!
Dans cette comédie ci, il va s'agir de se moquer d'un riche bourgeois qui dans sa vanité, se sent plus grand que lui-même et qui afin de passer pour un noble, imite leurs comportements et leurs façons... avec plus ou moins de succès... Bien entendu, au delà du malheureux Monsieur Jourdain, l'attaque dissimulée sous les rires est bien plus vaste et Molière l'adresse à tous les hommes du monde qui enveloppés dans leur propre vanité et leurs ambitions, oublient souvent que la raison et l'authenticité, valent cent fois le snobisme et l'artifice...
J'ai beaucoup apprécié cette pièce dont les cinq actes se dévorent avec le sourire! Comme toujours avec Molière, la critique sociétale acérée se mêle idéalement à la farce et le résultat est une oeuvre qui nous fait réfléchir et nous amuse : un savoureux cocktail!
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Lue à la suite de Monsieur de Pourceaugnac, avec laquelle je désirais faire un parallèle. Toutes deux sont des comédies ballet, créées à Chambord devant le Roi, la précédente en 1669, et celle-ci en 1670. C'est une comédie en cinq actes et en prose (trois actes pour Monsieur de Pourceaugnac).
Si Monsieur de Pourceaugnac met en scène un homme entiché de sa noblesse, ici comme le titre l'indique tout tourne autour d'un riche bourgeois, qui souffre de ne pas appartenir à l'aristocratie. Bien que le trait soit outré, beaucoup de bourgeois marchands, devenus plus riches que bien des nobles, et aspirant à faire partie du second ordre pouvaient se reconnaître. En outre avec la visite fin 1669 de Soliman Aga, la mode étaient aux « turqueries ». C'est donc un sujet tout à fait d'actualité, comme le sont généralement les oeuvres de Molière.
Faute d'avoir appris enfant, les arts qui caractérisent l'aristocratie, « … j'ai toutes les envies du monde d'être savant ; et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étois jeune. », monsieur Jourdain a engagé plusieurs maîtres chargés de lui enseigner la danse, le chant, l'escrime et la philosophie. En soi cette soif de savoirs pourrait être touchante, si elle était désirée pour elle-même, mais ce bourgeois ne veut les maîtriser que parce que cela se fait chez les nobles, et qu'en outre il aspire à séduire Dorimène parce que précisément elle est marquise. En outre, s'il veut singer les nobles, son goût le porte vers des oeuvres communes (chanson Jeaneton).
Égaré dans ses rêves de grandeurs, il a perdu tout bon sens, ne s'aperçoit pas du vide des discours de ses maitres, pas plus qu'il ne soupçonne être la dupe de son « ami » le comte Dorante, qui lui emprunte de l'argent et lui fait payer les cadeaux qu'il offre à Dorimène qu'il espère épouser. Dorimène étant elle aussi dupe de son amant qu'elle croit se ruiner pour elle.
Les ballets sont bien intégrés et j'aimerais assez voir une version complète pour juger de l'effet.
Le bourgeois gentilhomme est une de ces pièces que l'on connaît sans les avoir lues, tellement leur réputation est grande, mais qu'on aurait tort de négliger. J'y ai vraiment pris plaisir.

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"Ah! La belle chose que de savoir quelque chose!"
Le bourgeois gentilhomme veut tout savoir (philosophie, danse,musique,escrime,langage chatié...), alors il prend des leçons de tout auprès de maîtres qui lui permettront, il l'espère,de devenir le noble qu'il n'est pas. Il s'émerveille de tout et fait confiance à des amis, qui n'en sont pas, pour peu qu'ils aient une particule (comme le cynique Dorante).En plus il parle en prose, crédule qu'il est !
Dans cette comédie ballet (en 5 actes et en prose) de moeurs,de situations et de caractères, Molière, comme à son habitude, dresse une caricature de la société de son époque et un portrait désopilant d'un individu en particulier(cf:Le Tartuffe, le Misanthrope, le médecin malgré lui...).
le bourgeois gentilhomme, Monsieur Jourdain est un parvenu, un riche commerçant ambitieux et vaniteux qui n'accepte pas son monde (sa femme, pourtant lucide l'énerve, il veut marier sa fille à un vrai gentilhomme et non à ce Léandre dont elle rêve, il est amoureux de Dorimène, une veuve et belle marquise dont les yeux le "font mourir" mais elle aime plus aristocrate que lui..le peu scrupuleux Dorante qui offre à sa belle les cadeaux de Jourdain en son nom propre).
Alors il va tomber dans un piège, pour que l'amour triomphe.Il sera le dindon de la farce.Persuadé de marier sa fille au fils du grand Turc (Molière en profite pour se moquer des Turcs venus à la cour de Louis XIV) il va devenir "Mamamouchi" dans une scène des plus cocasses!
Ce classique incontournable (adapté en films) est très drôle (j'ai adoré le moment où le bourgeois gentilhomme apprend à prononcer les voyelles) et Molière nous enseigne que même avec tout l'or du monde, on ne peut être celui qu'on n'est pas.
C'est toute une philosophie que de s'accepter tel que l'on est!
Je recommande La mise en scène de Denis Podalydès (vue samedi au théatre de Chateauvallon) absolument époustouflante!
A ne pas manquer !!!
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Comme beaucoup de membres de Babelio, j'ai découvert cette pièce au collège. Je n'en gardais aucun souvenir contrairement au Médecin malgré lui ou au Malade imaginaire.

Après relecture, je me demande comment j'ai pu oublier le cours de prononciation ou la cérémonie du « Mamamouchi » tant ces scènes sont hilarantes.
Cette pièce est très drôle et terriblement d'actualité. On en croise beaucoup des imbéciles du type de Monsieur Jourdain qui n'aiment que ce qui brille et qui se fichent éperdument des qualités de coeur.
Avec Molière, l'avantage, c'est que les crétins reçoivent une leçon à la fin de la pièce.

Le Bourgeois Gentilhomme est une pièce jubilatoire que j'aimerais beaucoup découvrir sur scène. J'aurais bien voulu voir les représentations qui ont eu lieu au château de Chambord il y a quelques années, cela devait être formidable d'assister à cette pièce dans un cadre aussi majestueux.
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