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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Acte I, scène I : le mari, appelons-le Sganarelle, bat sa femme en toute impunité. Et probablement avec une certaine fierté. Tout comme le fait d'être un sac à vin.

Ça commence bien, cette histoire. Une autre époque j'imagine, quoique, certains semblent être restés dans cette vieille ère.

Acte I, scène II : un passant, homme courageux, tente de s'interposer. Mais le voilà qu'il se fait rabrouer par la femme elle-même.

Diantre ou fichtre, c'est une histoire sado-maso en fait. Des moeurs bizarres en cette époque... Quoique, toi femme ou Nourrice, si tu veux m'attacher, je me plierai à tes coups de fouets.

Acte I, scène III où j'apprends que la femme est vengeresse que la femme est manipulatrice...

Bon, je ne vais pas te rejouer toutes les scènes, je fais un bond direct à l'acte II, scène III. Probablement la plus croustillante scène, la rencontre entre Sganarelle et la Nourrice. La Nourrice et ses seins gorgés de lait, qu'il tétonnerait bien. A défaut de vin, le lait apporte aussi ses plaisirs, surtout les tétons d'une Nourrice.

Du coup, c'est avec cette image que je file à la dernière scène du dernier acte où je découvre que l'honneur est sauf, que l'amour est sauf et même la médecine... Tout va bien dans le meilleur des mondes. Sauf que dans ce monde-là, je ne comprends toujours pas pourquoi on continue d'étudier ces pièces à des enfants de 12 ans, dans une langue déjà pas simple, mais quand en plus Jean-Baptiste Poquelin se met à faire parler ses personnages en vieux patois paysans, cela devient incompréhensible, même si je reconnais le caractère "patrimoine littéraire" de l'oeuvre de Molière.

Mais est-ce que le monde a bien changé depuis... Des hommes continuent de battre leurs femmes, des hommes continuent de boire, et des hommes se prennent pour des médecins sur chaque plateau de télévision (si, si), surtout en plein pandémie.
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Lu et joué en 6ème, une vraie starlette de théâtre, applaudie par maman qui se trouvait au fond de la salle, fière de son fils si beau (parole de maman)...

Talent qui ne fut pas exploité à sa juste valeur, donc j'ai du renoncer à cette carrière de star hollywoodienne qui s'offrait à moi...


A plus les copains
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C'est sans doute la première pièce de Molière que chaque écolier français connaîtra. Ce fut le cas pour moi à mon entrée en 6ème et je me suis remise à cette lecture en tant que parent.

Avec un regard d'adulte je comprends mieux le choix de ce classique pour aborder le théâtre et la comédie car la pièce est assez "simple" dans l'ensemble et recèle de jeux de mots et moqueries cinglantes.
Comme le titre l'indique, Sganarelle, bûcheron rustre et personnage hérité de la Commedia dell'Arte, est pris à son propre pièce : après avoir battu sa femme et s'être trop vanté de son caractère, celui-ci se retrouve malgré lui embarqué dans une aventure où on le croit médecin prodigieux.

Molière dénonce ici très habillement les médecins et leur corporatisme pompeux qui usent d'un verbiage complexe et souvent incompris des gens humbles qu'ils doivent soigner. le dramaturge retourne cet outil de domination social pour mieux le retourner contre cette profession qui jouit pourtant de tant de prestiges et dont la parole devient vite un dogme.
C'est fait avec brio et légèreté à la fois.

Malgré tout, cette lecture a confirmé mon idée selon laquelle lire une comédie n'est pas aisé tant le texte seul ne peut rendre compte de tout le charme et toute la subtilité qu'apporte un comédien lorsqu'il donne corps au personnage.
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Un de mes premiers contacts avec Molière, alors que j'étais en fin de primaire.
J'ai le souvenir d'un rythme enlevé et de beaucoup de drôlerie.
Je l'ai relue et revue plus tard, toujours avec plaisir.
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Joindre l'utile et l'agréable et profiter du confinement pour relire un classique un peu oublié pour aider aux devoirs.
Je n'ai jamais été la plus grande fan de Molière et je n'ai pas vraiment changé d'avis, même si aujourd'hui je suis surprise de redécouvrir à quel point il savait se montrer très critique pour l'époque.
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Une petite bouffonnade. Voilà. C'est tout.
Quelques amusantes tirades dans un français écorché qui m'ont fait sourire.
Quelques bons petits rebonds dans l'intrigue.
Ca passe encore mais de justesse.
Molière n'est pour moi - et pour combien de temps encore -rien de plus qu'un vieux monument historique, dont on sait l'importance mais qui ne nous goûte plus beaucoup.
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C'en est trop des coups de bâton pour Martine, cette fois elle aura sa revanche contre cet époux alcoolique. Nul besoin de l'aide d'un bon samaritain témoin de la scène, sa vengeance se savourera à froid…

Violences conjugales, médecine aussi vantarde et jargonneuse qu'inefficace, crédulité et naïveté des patients, mariages forcés… Molière est virulent dans son comique. En quelques coups de trique, Sganarelle passe de l'incompréhension de sa situation où il se voit contraint d'endosser l'habit de médecin à l'aisance de celui qui sait tirer profit d'une position avantageuse grâce à son bagou. Car la médecine de son époque c'est trop souvent ça pour Molière : l'art d'embrouiller les esprits profanes par une pratique qui s'enrobe d'une langue verbeuse et absconse. Et si le médecin fait preuve d'incompétence, la faute en revient au défunt d'avoir succombé.

Pas ma pièce préférée de Molière. le comique frappe un peu trop les corps, de manière trop répétitive. le propos n'en est pas moins fort intéressant ne serait-ce que par ce regard critique que Molière porte sur son époque.
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Cette farce de Molière confirme le plaisir particulier qu'il prenait à tourner en ridicule la corporation des médecins de son époque - représenté par un usurpateur, le fourbe Sganarelle - et la bêtise de la bourgeoisie de province – en la personne de Géronte. Mais c'est bien, comme pour de nombreuses comédies de Molière, l'outrance de certains caractères particuliers qui est mise à l'index : la crédulité des valets, l'intransigeance et la vénalité d'un père ou la rustrerie d'un roturier. Cette pièce est aussi l'occasion de s'amuser, acoustiquement parlant, de la langue des provinciaux du 16e siècle. Eh ! morguenne ! testigué ! ne lantiponons point davantage !
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Quel talent que celui de Molière ! Rien à redire, tous les personnages tiennent bien le rythme de cette farce en défaveur des charlatans de la médecine de l'époque. Au passage, quelques caractères en prennent pour leur grade. le rire est au rendez-vous. Mais le plaisir du théâtre est surtout sur la scène.
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Une pièce très courte qui se lit rapidement. Moi qui aime beaucoup le satirique, le ridicule des personnages et les farces de Sganarelle m'ont beaucoup amusé.
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