Sam & Annie, jeunes mariés, se sont mis au vert. Bye New York, bienvenue Chestnut Hill ! Pas vraiment des néo-ruraux, les tourtereaux : pour Sam, c'est un retour sur les lieux de son enfance, et il ouvre un cabinet de psy, tandis qu'Annie... eh bien, vous verrez comment elle occupe ses journées. D'ailleurs, je déconseille la 4e de couv' (je viens de la découvrir) ; elle entretient une duperie sur ... (et le procédé est assez malhonnête).
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Bien que tout le monde ou presque se connaisse depuis des décennies dans cette petite ville, la déontologie du métier semble respectée. On n'est pas chez le Sauveur de M-A Murail, qui reçoit tout le quartier en consultation : les frères, soeurs, parents, beaux-parents, profs, etc. En revanche, comme chez le psy d'Orléans, le cabinet de Sam fait partie d'une habitation, et il est très facile pour un tiers indélicat de suivre toutes les séances de thérapie, en tendant bien l'oreille.
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Au tiers de l'ouvrage, l'auteur offre une belle surprise au lecteur, le genre de pirouette qui bouleverse les acquis, et vous interroge sur votre capacité à vous concentrer et à piger (au delà de 50 ans, sait-on jamais...).
La suite est convaincante, quoiqu'un peu longue, et comme d'habitude, je me suis laissée captiver par les échanges psy-patient(s), où la souffrance de certain(e)s est palpable et émouvante.
Faute d'avoir lu un certain ouvrage de
Stephen King, j'ai hélas loupé pas mal de clins d'oeil.
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La flemme de relire le début pour vérifier...
la cohérence de l'embrouille.