L'écriture exprime une forte relation entre le narrateur et le personnage, faite à la fois d'affection, d'amusement, et de dérision. Malgré les défaillances de Tarek, ou grâce à elles, le lecteur est très vite saisi à son tour d'empathie à l'endroit du pauvre homme tiraillé entre son honorabilité de bawab intègre, remplissant dignement et consciencieusement sa fonction et estimé de tous, et les fautes professionnelles et morales qu'il est amené à commettre jusqu'au déclenchement éclair de la nouvelle guerre qui, malgré la défaite, permettra à l'Egypte de récupérer le Sinaï et aux Egyptiens de recouvrer honneur et dignité."
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Vous me manquez, toi, Mourad, Osana, Yumma et Chabib. J'aimerais tant vous faire visiter le Caire. Un jour Mumkin. Cette ville est extraordinaire. L'immeuble dont j'ai la garde est un bel immeuble en bordure du Nil, au sud du Caire. Si tu me voyais sur mon banc ! Tu serais fière de moi. Je connais tous les occupants et les enfants me saluent tous bien poliment en partant ou en revenant de l'école. Je le partage souvent avec Younes, un collègue voisin. Je suis sûr que tu l'apprécierais. Il est plein de sagesse.
Table ronde "La Méditerrannée" organisée par les éditions Maurice Nadeau (juin 2021 festival Quartier du livre)