Nous voilà donc dans un pensionnat accueillant des jeunes filles, l'Institution Sticker.
Qui dit pensionnat, qui dit institution, dit directrice, dit maîtresses, dit divisions, dit élèves, dit respect, dit règles, dit sévérité, dit punitions, dit récompenses.
Dans ce pensionnat, des jeunes filles anglaises, des jeunes filles françaises.
Autour de ce pensionnat, de grands espaces, des carrés arborés, des allées, un jardinier.
Puis s'occupant de l'intérieur, des servantes.
Tenue uniforme obligatoire pour les élèves, la même pour tout le monde, corsages, jupettes courtes agrémentées de rubans et de fanfreluches cachant des bas noirs.
Atmosphère secrète, mystérieuse, on y chuchote de drôles de choses.
Des élèves timides, d'autres, plus délurées, certaines perverses, et une favorite.
Mais que se passe-t-il donc dans la pension de Miss Sticker ?
Difficile d'en dire plus, ici, ce livre étant réservé à un public majeur et averti et contenant quelques scènes érotiques, pornographiques et saphiques.
Ce livre se lit sans déplaisir.
Il faut juste tenir compte de l'époque dans laquelle se passe cette histoire, époque où l'on ne parlait pas de « certaines » choses.
Il plaira, j'en suis sûre, aux amoureux de lectures érotiques et coquines.
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Si les classes suivaient leur programme, si les heures d’études demeuraient immuables, bien des licences s’octroyaient et les anciennes n’auraient plus reconnu les mœurs de la maison où elles firent leur éducation sous une discipline des plus rigides. Une large tolérance encourageait les jeunes et gentilles miss à écouter les conseils de coquetterie et à soigner leur toilette comme leur conversation.