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Citations sur Daisy, lycéennes à Fukushima, tome 2 (18)

Le serment qu'on s'était fait "Tous les ans le quatrième samedi du quatrième mois quoiqu'il arrive, même loin l'une de l'autre, même devenues grands-mères, on se retrouvera avec nos barrettes"
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Le chemin de la reconstruction semble n'avoir jamais de fin.
Qui peut dire combien de temps cela va prendre ? Pourtant, je ne renoncerai pas... Je poursuivrai ma route, jusqu'à ce que mon pays natal retrouve son visage d'avant !
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- Le bon et le mauvais, ça va ensemble. C’est ce que j’ai compris et vécu ces derniers sept mois. Il n’y a pas d’espoir sans désespoir !
- On a tous une horloge intérieure… qui avance à sa propre vitesse. Suivant les gens, elle ne sonne pas au même moment. L’important, c’est que tu trouves ce que… tu veux vraiment faire, et pour ça, prends tout ton temps.
- Un jour, sans prévenir, quelqu’un qu’on aime disparaît… Tu imagines ce que peuvent ressentir ceux qui restent ?
- Se résigner sans rien faire, en se plaignant, ce n’est pas la solution.
- Même quand les temps sont durs, il y a toujours la lumière qui nous attend au bout du tunnel.
- S’il est aisé de sauver une personne, en sauver plusieurs ne l’est pas. Mais ceux qui échouent à accomplir une tâche même insignifiante n’arriveront jamais à accomplir une chose d’importance.
- La présence d’amis, toujours, enrichira votre vie. N’oubliez jamais que vous n’êtes pas seule au monde.
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Cette année encore, les cerisiers embellissent le paysage de fleurs immaculées. Pourtant, le dosimètre est là, qui nous rappelle que rien n’est comme avant.
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Le 16 décembre, le gouvernement a annoncé la fin de l'état de crise à la centrale nucléaire de Fukushima. Le site ayant été "stabilisé", suite à l'arrêt à froid des réacteurs endommagés, les autorités ont déclaré l'incident terminé.

"Terminé"... Qu'est-ce qui est terminé ? Ils croient qu'il suffit de le dire, pour que ce soit le cas ? Comment osent'ils dire une chose pareille ? Ok, le refroidissement du réacteur en dessous de 100°C, ça rassure mais, on ne sait rien de ce qui se passe à l'intérieur ! Et les fuites d'eau contaminée ? Et la radioactivité dans l'air ? Comment peuvent-ils prétendre que c'est fini ?

Malgré tout, ils reconnaissent q'ils y a du boulot à faire sur la centrale...
Mais à les entendre, on croirait que tout va bien, que la situation est parfaitement normale !
Ces paroles sont supposées nous rassurer ? Elles provoquent surtout la colère et le doute !
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Les sinistrés qu'on nous a montré à la télé sont forts et volontaires.

Mais dans la réalité... beaucoup de familles, jusque-là très unies, sont au bord de l'implosion. Les enfants pleurent en pensant à leurs amis partis sans leur dire au revoir. Les mères pleurent en essayant de ne pas faire de bruit, le matin, les yeux rivés au plafond des baraquements, sans comprendre ce qu'elles font ici.
Les sinistrés taisent leur douleur, même à leurs compagnons d'infortune car en parler ne ferait que rendre la vie plus dure. Tous gardent le sourire, ravalant leur souffrance, comme pour se convaincre que tout va bien, alors qu'ils ont tout perdu et chacun prétend que son voisin souffre davantage... que lui-même a de la chance d'avoir un toit sur la tête, après avoir vécu tassé dans des refuges improvisés, sans autre intimité qu'un espace minuscule séparé par des cartons.
Mais un jour, ils devront quitter le camp.

Sept mois après la catastrophe, les problèmes de radioactivité ne sont toujours pas réglés.
Leur vie ne sera jamais plus la même ... Ils ignorent quand ils pourront rentrer chez eux.
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Deux ans et trois mois, après la catastrophe, plus de 150 000 réfugiés demeurent encore loin de chez eux. Le taux de décontamination des habitants du périmètre interdit atteint à peine les 12% et les zones sinistrées révèlent chaque jour de nouveaux problèmes éminemment complexes.
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Il ne faut pas se contenter d'attendre que quelqu'un vienne à notre secours !
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Dans cette ville qui nous a vues naître et grandir, tout nous est interdit, désormais. Que nous reste t-il ? À combien de rêves va-t-on encore devoir renoncer ?
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... même quand les temps sont durs, il y a toujours une lumière qui nous attend, au bout du tunnel, c'est une certitude !
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