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Les chroniques de l'érable et du c... tome 2 sur 2
EAN : 9782075127028
432 pages
Gallimard Jeunesse (26/08/2021)
4.48/5   111 notes
Résumé :
Bouleversé par la disparition de Hiinahime, Ichirô, jeune samouraï, n'a qu'une seule idée en tête, retrouver l'assassin et venger la mort de son maître. Il souhaite également rendre le mystérieux sabre à un seigneur d'Osaka et ainsi exaucer le dernier souhait de Hiinahime. Pour cela, il intègre le clan Sanada.
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Nous nous souvenons d'Ichiro, jeune orphelin élevé par un maître du sabre, Maître Mikogami Tenzen et de la gouvernante Oba durant les guerres entre l'héritier du trône, Ideyori, le fils du général, Toyotomi Hideyoshi et son ancien conseiller, Tokugawa Ieyasu devenu le shogun Tokugawa qui règne sur le pays depuis sa nouvelle capitale d'Edo.
Après le meurtre de Tenzen par un des hommes de Ieyasu, Masashige, Ichiro s'était retrouvé à Edo, avait vécu chez le poète Daichi puis avait obtenu une place de commis chez Toraya, le marchand de saké. Ichiro était devenu ami avec Shin dont le père Teruzo, fabricant d'éventails, l'hébergeait. Devenant une star du kabuki, Ichiro avait rencontré à Otemachi la superbe Hiinahime, la fille cachée du shogun. Elle l'avait poussé à reprendre la voie du sabre et Ichiro avait participé à la guerre contre le château d'Osaka, contre le jeune Toyotomi Hideyori.
Dans ce nouveau tome, Ichiro a fui avec Shin, la ville d'Edo après la mort supposée d'Hiinahime. Ils vont dans la montagne dans laquelle Ichiro a grandi pour reprendre le sabre du maître. Ils rencontrent une jeune ninja, Seiren qui leur sauve la vie : elle a été élevée dans le clan Koga et promise à un proche du Shogun ; ayant refusé d'obéir, elle a été bannie et a été recueillie par Akemi-San qui lui a confié la mission de sauver Ichiro et Shin sur la route du Tokaido et de les ramener à Kyoto.
Après la signature du traité de paix avec Osaka, le shogun s'est retiré dans son palais de Kyoto, il a laissé son fils à Osaka pour diriger le désarmement de la forteresse du jeune empereur.
Ichiro, Shin et Seiren trouvent refuge chez le seigneur Yukimara du clan des Sanada qui dirige la révolte de l'ouest contre le shogun ; Ichiro continue à être formé par Yukitada pour devenir samouraï et intégrer le corps d'élite du seigneur Yukimura et devenir l'écuyer tout d'abord des samouraï Kama puis Yukitada. L'armée du shogun attend cependant son heure et Ichiro va évidemment retrouver Masashige sur son chemin.

Après le choc esthétique du premier tome, le masque de Nô, de cette future tétralogie Les chroniques de l'érable et du cerisier, nous attendions avec impatience la suite des aventures du jeune samouraï Ichiro. Camille Monceaux excelle à intégrer tous les codes du roman pour la jeunesse avec son jeune orphelin aux origines mystérieuses bien qu'il soit de plus en plus clair qu'il a un lien avec le général Toyotomi Hideyoshi alors que la jeune femme qu'il aime, Hiinahime est la fille du shogun Tokugawa Ieyasu et donc née dans le clan rival. Roman d'orphelin, roman sentimental avec un amour impossible mais surtout, il s'agit à la fois d'un roman historique avec de magnifiques descriptions du Japon du début du 17ème siècle et un roman d'aventures extraordinaire. Que de rebondissements depuis la formation du jeune samouraï par son maître au coeur de la montagne ! Nous voyageons à travers le Japon, nous découvrons les principales villes et aussi les différentes populations avec leurs métiers et leur mode de vie.


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L'année dernière, j'avais eu le plaisir de lire le premier tome de la nouvelle saga jeunesse de Camille Monceaux, Les Chroniques de l'Érable et du Cerisier, livre 1 : le masque de Nô. Peu habituée aux romans d'aventures japonais, j'avais pourtant pris énormément de plaisir à suivre les aventures du jeune Ichirô, un orphelin, élevé par son maître dans la voie du Sabre, dans le but de devenir un véritable samouraï. Un an après, j'ouvre avec impatience le livre 2 : le sabre de Sanada, pour retrouver ce personnage si attachant et suivre de nouveau ses aventures mouvementées.

Dans ce second tome, nous retrouvons Ichirô et son ami Shin, rencontré sur sa route. Ensemble, ils fuient la ville d'Edo, où Hiinahime, la belle d'Ichirô, est supposée morte. le jeune garçon n'a qu'une idée en tête : se venger. Pour cela, il retourne dans la vallée qui l'a vue grandir, pour déterrer le sabre du maître, ultime outil de vengeance. Sur leur chemin, Ichirô et Shin vont rencontrer Seiren, une jeune ninja, qui va leur sauver la vie. Envoyée par Akemi-san pour les ramener sain et sauf à Kyoto, Seiren va pourtant suivre les deux garçons dans leur expédition jusqu'aux portes d'Osaka. Là-bas, la guerre se prépare. La joyeuse bande trouve refuge dans la forteresse gardée par le seigneur Yukimura, qui va les recueillir avec bienveillance, les protéger du mieux qu'il le peut et former Ichirô au maniement du sabre, afin de devenir un vrai ninja… dans le but d'aider son armée à combattre le shogun.

Comme dans le masque de Nô, Camille Monceaux nous immerge totalement dans un Japon féodal d'une grande crédibilité. Les samouraïs, les ninjas, les vendeurs de saké, les moines, les mendiants… tous prennent vie sous nos yeux émerveillés. Les aventures s'enchaînent avec un rythme effréné. Nous suivons, presque essoufflé, ces trois jeunes héros courageux et vaillants, dans leurs pérégrinations à travers le Japon. Ichirô, fidèle à lui-même, est un humble samouraï, honnête, courageux et téméraire, bienveillant et fidèle à ses amis, en particulier à Shin, qu'il protège comme sa propre vie. Shin, bon enfant, un peu tête en l'air, pas guerrier pour un sou, montre quand même courage et détermination aux côtés d'Ichirô. Enfin, Seiren, leur nouvelle alliée, ninja mystérieuse, au visage froid, qui cache ses émotions, mais se montre d'un courage sans égal et d'une fidélité sans nom. J'ai été ravie de découvrir ce personnage féminin, qui nous réserve, je le sens, bien des surprises pour la suite des aventures.

Même si certains passages s'étiraient en longueurs – je pense notamment au moment où ils ont été accueillis par le moine -, l'ensemble du récit est fluide et dynamique. L'auteure nous emmène en plein coeur d'une scène de bataille, où deux clans opposés s'attaquent pour défendre leurs terres, leurs maîtres et leurs valeurs. La violence est partout, brutale, sanglante, la tension est palpable, croissante, les décors sont minutieusement décrits, ce qui rajoute une dose de réalisme et de crédibilité supplémentaires à l'histoire.

Ce que j'aime avec les romans de Camille Monceaux, c'est qu'ils nous transportent dans un univers féerique, reculé, qu'ils nous enrichissent de connaissances historiques et qu'en plus, ils sont dotés de thématiques modernes, qui questionnent et poussent à la réflexion. Dans le premier tome, j'avais noté plusieurs thématiques polémiques, qui datent d'un temps reculé mais perdurent encore aujourd'hui : la prostitution, ainsi que la place de la femme dans la société. Dans ce second tome, l'homosexualité est abordé à plusieurs reprises à travers plusieurs personnages emblématiques dont je tairais les noms, pour vous laisser le plaisir de les découvrir. Souvent perçue comme une maladie, une hérésie, une honte, les mentalités n'ont guère évoluées pour certaines personnes du XXIème siècle, qui considèrent toujours l'homosexualité comme une différence inconcevable. Ainsi, ces parallèles entre l'ancienne époque et notre monde actuel prouve que de nombreuses évolutions sont encore à prévoir. J'ai beaucoup aimé ces petits messages qui poussent à la réflexion des lecteurs.

Enfin, mention spéciale à la maison d'édition, qui, comme pour le premier tome, a réalisé un remarquable travail de décoration de la tranche du livre : dès les rayonnages, il se démarque des autres par son originalité, bravo !

Un roman historique, sentimental, rempli d'aventures, à la hauteur du premier tome : un récit dynamique, une histoire particulièrement enrichissante, composée de héros attachants, qui nous entraînent dans leurs pérégrinations à travers le Japon moyenâgeux. J'ai adoré : vivement la suite !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Ah ce tome deux est vraiment à la hauteur pour moi, mieux encore que le premier ! On retrouve Ichirô et Shin qui fuient Edo après les terribles évènements de la fin du tome un (que je n'évoque pas pour ne rien gâcher). Un troisième personnage va les rejoindre, Seiren, que j'adore ! Elle va mettre un peu de temps à se faire apprécier, et on comprend pourquoi mais je trouve ce personnage incroyable. Les femmes se révèlent particulièrement fortes et déterminées dans ce tome. Ichirô grandit, est déterminé dans ses choix, découvre la vie, toujours appuyé par Shin, qui suit tous ses caprices sans sourciller. Enfin on a l'impression qu'Ichirô trouve sa place mais il finit toujours par nous surprendre et prend des décisions parfois difficiles à comprendre. Mais qu'importe c'est toujours aussi fascinant de la suivre. L'auteure nous entraine au coeur d'une guerre avec une plume merveilleuse, l'émotion est là et les rebondissements nous donne envie d'avoir la suite entre les mains.....Vivement le tome trois !
Challenge pavé 2022
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Un deuxième opus totalement incroyable ! Je l'ai préféré au premier qui était déjà pour moi un très gros coup de coeur. J'ai passé un excellent moment avec ce roman dont le final est époustouflant ! J'avais à peine refermé le livre que je me pose plusieurs questions sur la suite des événements, sur les routes qu'Ichirô va devoir emprunter. J'ai hâte de connaître la suite et en attendant, je dois avouer que cette série m'a entièrement conquise.

J'aime beaucoup la plume de Camille Monceaux, elle est très soignée parce que les descriptions comme les dialogues font avancer le récit, présente de très beaux paysages, exposent des révélations ou les tensions de façon captivante, sans oublier les émotions fortes. J'adore l'omniprésence de la nature dans les descriptions, les références aux animaux ou aux plantes, ça donne au style de l'autrice beaucoup de délicatesse et de poésie. Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé les messages traités dans ce second tome, la condition féminine, la mort, la guerre, l'infirmité, le discours n'est pas toujours subtil (certaines répliques m'ont paru être dite avec un ton plus moralisateur et non plus fluide), toutefois, les messages passent et font réfléchir les personnages, et feront réfléchir les lecteurs.

L'intrigue est grandiose à suivre, un réel régal au point que le livre n'a pas fait long feux, que j'ai dévoré la seconde moitié et que je ne me suis pas ennuyée. Nous reprenons l'histoire avec Shin et Ichirô, fuyant Edo, errant dans un Japon hivernal peu accueillant. Dans leur fuite, ils vont croiser la route d'une shinobi (ninja) du nom de Seiren, une jeune femme au tempérament aussi acéré que ses armes. le trio va se retrouver au coeur d'une guerre, celle que mène le Shogun mal aimé contre Osaka. L'occasion d'apprendre à se découvrir et de trouver sa place, de rencontrer de nouveaux personnages absolument géniaux, de parler du passé et d'entendre des vérités pas toujours faciles, d'avoir des révélations dingues et de vivre un final déchirant, angoissant. L'autrice n'a pas choisi une voie facile.

Le monde de Camille Monceaux est d'une grande crédibilité. le Japon prend vie sous nos yeux, après le monde du théâtre et des bas quartiers, des mendiants, nous voici à côtoyer les castes plus hautes comme la cour d'Osaka, les samouraïs ou encore la religion. C'est hyper passionnant de découvrir de nouvelles choses, d'avoir de belles descriptions sur les moeurs de l'époque, la nourriture, les relations entre les gens, de découvrir comment fonctionnent certaines castes. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire tous les petits détails que nous donne l'autrice pour instaurer des ambiances ou planter des décors.

En tout cas, l'histoire a perdu son caractère lent et contemplatif pour devenir plus tendu et nerveux, plus riche en rebondissements et en actions. C'est une atmosphère très différente du premier tome sans pour autant perdre cet aspect de prendre le temps de poser les choses pour gagner en immersion. Ichirô a bien changé depuis les événements de l'opus précédent, il est devenu plus méfiant, plus solitaire et taciturne, ce qui se comprend largement. Il est marqué par ce qu'il a vécu, rongé par les remords et avide de vengeance vis-à-vis de son maître bien-aimé. J'ai adoré cette facette comme j'ai apprécié les changements apportés avec ce tome, il poursuit sa voie du sabre et si une de ces décisions me paraît éclaté, il reste très intéressant à suivre, à comprendre et c'est un personnage principal très riche.

Les autres protagonistes sont très cool à voir. Shin est un ami loyal et plein de surprises, débrouillard et de bonne humeur, et ses failles, ses doutes, ses problèmes sont très intéressants à lire. Seiren est captivante, je ne suis pas toujours fan de ces personnages caractériel, mais son histoire est très touchante, ses répliques frappent juste et c'est une fille vraiment passionnante à découvrir au fil des pages. J'ai beaucoup aimé les dix grands, tous ne sont pas toujours bienveillants envers notre trio, mais ils sont super intéressants à rencontrer, leurs histoires sont touchantes et les relations qu'ils nouent sont passionnantes – en particulier envers le seigneur Yukimura. Ce dernier est très mystérieux, mais il a une grande aura qui le rend intéressant.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Retrouvez la chronique sur mon compte Instagram @lapageinattendue :)

J'ai retrouvé dans ce second tome des Chroniques de l'Erable et du Cerisier tous les éléments qui m'avaient fait tomber sous le charme du premier. La plume, le récit, le contexte culturelle et historique; si l'objet-livre en lui-même est d'une grande beauté, son contenu l'est tout autant !
La suite des aventures d'Ichirô est bien plus prenante ! Il y a toujours cet aspect contemplatif si agréable propre à la saga, mais les quelques longueurs se font beaucoup moins ressentir. Notre jeune héros prend son destin en main, il n'est plus spectateur mais devient le véritable acteur de son histoire. Cette évolution est un peu rapide, mais ce n'est pas si dérangeant. Si ce nouveau tome est moins intense en émotions que le précédent, l'intrigue s'étoffe et s'enrichie.
Le récit est d'un réalisme saisissant. Je ne suis absolument pas spécialiste du Japon, mais tout paraît véridique et cohérent : les fastes et la pauvreté, les statuts sociaux, l'organisation hiérarchique, les petits détails du quotidien... C'est à se demander si l'autrice n'a pas vécu à cette époque car c'est une véritable plongée au coeur de l'ère d'Edo ! D'ailleurs, la découverte de la citadelle d'Osaka est certainement ce qui m'a le plus intéressée. Vivre au sein de cette. ruche de samouraïs qui tous gravitent autour de leur seigneur, assister à leurs entraînements, être témoin de leur courage et de leur violence; quel dépaysement !
Quant aux nouveaux personnages, je les ai trouvés presque plus intrigants qu'Ichirô. Shen est toujours aussi attachant, mais ce sont surtout Serine, Yukitada et Kama qui restent en mémoire. Des personnalités complexes et mystérieuses qui pimentent la vie de notre apprenti samouraï. Ichirô, même si je suis toujours attachée à lui, m'a fait grincer des dents plus d'une fois, surtout à la fin du récit où l'une des ses décisions m'a vraiment énervée.
Mais le roman ne serait rien sans le style délicat et poétique de Camille Monceaux. Chacune de ses phrases est d'une intensité et d'une beauté troublantes. Je pense pouvoir affirmer qu'il s'agit de l'une des plus belles plumes de littérature jeunesse française que j'ai pu avoir déplaisir de lire ces dernières années !
La suite des Chroniques de l'Erable et du Cerisier répond à toutes les promesses du premier tome, et en offre encore d'autres ! Il me tarde de tenir le troisième livre entre mes mains pour retrouver Ichirô dans sa quête !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Accepte ce qui est, répétait-il. Ce que tu vois comme une infirmité n'en est pas une. Mon corps n'est plus celui du jeune homme que j'étais, ni celui que j'avais hier en m'endormant. La vie est constante transition. Il te faut suivre ce mouvement éternel du vivant ou mourir en te débattant.
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Mais la mort reste la mort [...] Elle est notre destinée commune, nous sommes tous égaux face à elle.
-Peut-être, mais la manière dont tu pars n'est pas sans importance, tu ne crois pas? [...]Les riches meurent comme des riches et les pauvres comme des pauvres. Quant aux femme...
[...]
Toi et Shin n'avez rien d'autre à craindre des soldats Tokugawa qu'une lame dans le ventre ou la gorge. Pour moi...ce serait la plus douce des fins. Mais nous savons bien qu'il n'en sera rien, et que ma mort pourrait être aussi dégradante et douloureuse que la vôtre sera rapide.
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p.292.
- Je ne connaissais rien de mes origines. Je suis sans doute un bâtard, comme le répète votre frère.
- Qu'est-ce que ça changerait ? Mes parents étaient nobles, et je n'ai jamais connu pire engeance qu'eux. Pour preuve, ils ont créé mon frère.
- Et vous.
- Exactement, fit Yukitada avec un rictus. Le sang ne veut rien dire.
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On me répétait que la manipulation était l'arme la plus puissante de mon sexe, une arme que les hommes nous enviaient, qui ne nous serait jamais enlevée et que nous emporterions jusqu'à la tombe. Qu'être nées femmes était un destin, et notre plus grand pouvoir.
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p.230-1.
- Vous ne consommez pas de chair animale ? releva le père Gregório d'un air suspicieux en voyant que je dédaignais la soupe agrémentée de venaison qui refroidissait près de l'assiette.
- Pas quand je peux l'éviter.
- Alors, vous êtes bouddhiste ?
- Non.
- Pourtant, si j'ai bien compris, ce sont les pratiquants bouddhistes qui se limitent à... un régime strictement végétal, ce sont bien là les termes corrects ? insista le missionnaire avec un dégoût mal dissimulé.
- Tout à fait, mon père, s'empressa d'acquiescer Simeon.
D'un geste peut-être un peu trop sec, je reposai mes baguettes. Quelle était donc l'obsession de cet homme pour les étiquettes ?
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