Citations sur Les chroniques de l'érable et du cerisier, tome 2 : Le .. (32)
Accepte ce qui est, répétait-il. Ce que tu vois comme une infirmité n'en est pas une. Mon corps n'est plus celui du jeune homme que j'étais, ni celui que j'avais hier en m'endormant. La vie est constante transition. Il te faut suivre ce mouvement éternel du vivant ou mourir en te débattant.
L'espoir, lueur fragile lorsqu'il est individuel, peut se changer en flamme vive lorsqu'il devient collectif. L'espoir est ce par quoi les batailles sont remportées.
Les blessures de l'âme ne peuvent guérir, si l'on ne soigne pas celles du corps.
On me répétait que la manipulation était l'arme la plus puissante de mon sexe, une arme que les hommes nous enviaient, qui ne nous serait jamais enlevée et que nous emporterions jusqu'à la tombe. Qu'être nées femmes était un destin, et notre plus grand pouvoir.
p.292.
- Je ne connaissais rien de mes origines. Je suis sans doute un bâtard, comme le répète votre frère.
- Qu'est-ce que ça changerait ? Mes parents étaient nobles, et je n'ai jamais connu pire engeance qu'eux. Pour preuve, ils ont créé mon frère.
- Et vous.
- Exactement, fit Yukitada avec un rictus. Le sang ne veut rien dire.
Mais la mort reste la mort [...] Elle est notre destinée commune, nous sommes tous égaux face à elle.
-Peut-être, mais la manière dont tu pars n'est pas sans importance, tu ne crois pas? [...]Les riches meurent comme des riches et les pauvres comme des pauvres. Quant aux femme...
[...]
Toi et Shin n'avez rien d'autre à craindre des soldats Tokugawa qu'une lame dans le ventre ou la gorge. Pour moi...ce serait la plus douce des fins. Mais nous savons bien qu'il n'en sera rien, et que ma mort pourrait être aussi dégradante et douloureuse que la vôtre sera rapide.
Certains disaient que le temps guérissait toutes les blessures ; celui ou celle à l'origine de ce dicton n'avait sans doute jamais aimé personne.
La patience, bien plus que la force, faisait les grands guerriers.
L’espoir, lueur fragile lorsqu’il est individuel, peut se changer en flamme vive lorsqu'il devient collectif.
La voie du sabre n’avait fait de moi qu’une chose, un meurtrier.