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3,38

sur 352 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vendredi soir. Ginette Plouf rentre du boulot. Elle est femme de ménage dans une entreprise de pompes funèbres. Pas toujours facile comme boulot. Mais il faut bien gagner un peu d'argent pour faire vivre le foyer, surtout que son mari, Marcel, n'en branle pas une ! A part picoler et manger de la pizza devant sa télé, il ne sait rien faire d'autre. Un peu ras la casquette de tout ça, Ginette décide d'aller faire un tour en ville et tant pis pour son mari qui attendra ses bières. Un coup de folie : une superbe paire de chaussures jaunes ayant appartenu à Lady Di, aux dires du commerçant, lui fait les yeux doux. Et, c'est toute guillerette qu'elle attend le bus pour rentrer, les chaussures aux pieds. Fière et se sentant d'un coup charmante, elle se laisse séduire par l'homme qui vient s'asseoir à côté d'elle. Un petit coup tiré sur le capot d'une voiture et le bougre s'en va l'affaire conclue. L'extase pour Ginette qui n'avait pas connu ça depuis belle lurette! de retour chez elle, croyant son mari endormi, au moins elle n'aura pas à s'expliquer de son retard, elle se couche tranquillement à ses côtés. Elle le trouve un peu froid et pour cause, il était raide mort, mains tranchées et le zizi dans le camembert ! Aussitôt, elle court prévenir la concierge, Mémé Cornemuse, qui lui conseille de ne rien faire, histoire de ne pas ameuter le quartier et lui promet qu'elle en fait son affaire. Il faut dire que cette dernière ne tient pas à se que les flics rappliquent : elle prépare un casse avec Jef, un ancien braqueur qu'elle loge dans sa cave. Il creuse discrètement un tunnel afin de rejoindre la bijouterie adjacente. Tandis que Ginette mène sa propre enquête sur la mort étrange de son mari, Mémé Cornemuse essaie tant bien que mal de s'occuper de ses locataires. Entre le frère de Marcel, Bouboule, qui a également disparu, une ancienne taularde qui vient prendre ses quartiers dans le couvent d'en face, le peintre lugubre au fond de la cour, le quartier risque de s'agiter un peu...

Mémé Cornemuse est de retour ! Après des vacances avec son abrutie de fille, un mariage raté avec un flic travelo, elle décide de se poser un peu dans ce quartier de Pandore et, après avoir éliminé l'ancien concierge, quoi de plus naturel que de prendre sa place ? Avec des locataires tous aussi barrés et illuminés les uns que les autres, des meurtres sordides et inexplicables, des sexes tranchés que l'on retrouve dans le camembert, Mémé Cornemuse va sûrement avoir du pain sur la planche. Elle a beau prié le Dieu JCVD, rien ne semble aller comme elle le voudrait. Comme toujours avec Nadine Monfils, on ne s'ennuie pas une seule seconde en suivant les aventures de cette fan d'Annie Cordy et JCVD. C'est drôle, caustique, complètement déjanté, souvent incohérent et totalement hors du temps. D'une écriture acerbe, drôle et pittoresque, ce polar foncièrement barré et bourré d'humour noir est jubilatoire à souhait.

La vieille qui voulait tuer le bon dieu... on peut y croire !
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Après « Les vacances d'un serial killer » et « La petite fêlée… » revoici Mémé Cornemuse. Toujours aussi désagréable, égoïste et barrée, elle officie comme concierge dans un vieil immeuble de Pandore. Drôle d'idée quand on est aussi altruiste qu'un serial killer.
On retrouve avec plaisir cette mémé improbable, amoureuse de son JCVD avec lequel elle a de longues conversations surréalistes. L'intrigue classique nous fait suspecter les divers locataires tour à tour en raison de quiproquos nombreux et de rebondissements inattendus. Bien que secondaire, l'intrigue est agréable à suivre et confère au plaisir de la lecture. N'y cherchez cependant pas vraisemblance et réalisme, ce n'est pas le but. Et c'est ça qui est drôle. Entre l'extravagance des personnages et l'inattendu des situations, Nadine Monfils nous surprend sans cesse et nous fait rire.
A l'opposé des polars que j'affectionne d'habitude, les romans de cette auteure sont une bulle d'oxygène. Ses héros ordinaires, des petites gens sans envergure, dénotent une fine observation de ses congénères chez qui elle puise sa source d'inspiration. Poussés à l'extrême, leurs petits travers et leurs descriptions féroces font immanquablement rire. La plume acide et méchamment drôle de Nadine Monfils fait mouche à chaque fois et on se délecte d'un bout à l'autre du récit.
Vous l'aurez compris, je suis fan. Vivement le retour de Mémé Cornemuse !

Lien : http://argali.eklablog.fr/la..
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C'est à 100% humour belge et c'est fabuleux! le titre et la couverture ne sont pas terrible mais le récit vaut vraiment le détour.
J'ai dévoré ce livre avec un plaisir incroyable où chaque chapitre apportait une touche d'incongruité de plus au récit. A chaque fois, je pensais qu'on ne pouvait pas faire pire... eh bien... je m'étais trompée ! Les personnages semblent venir d'une autre planète, les références à JCVD sont à mourir de rire et la fin est drôlissime. Un vrai moment de lecture.
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J'ai passé encore un très bon moment avec Meme Cornemuse !

Entre les expressions belges, la cruauté de Meme Cornemuse et l'écriture tout aussi loufoque et sarcastique de Nadine Monfils , je me suis tapée de beaux fous rires.

C'est toujours un plaisir de lire cette auteur, de petits romans, de l'humour noir et aucun bon sentiment, ça fait du bien par moment.

Heureusement, j'en ai encore sous le coude !
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Quel plaisir que de retrouver mon bonne vieille Mémé Cornemuse !!! Franchement, elle me fait rire celle-là !!! Une vraie bouffé d'oxygène dans ce confinement. Cette fois, on la retrouve comme concierge dans un immeuble... et bon, mis à part ouvrir le courrier des locataires, dissimulé un corps et préparer un braquage dans une bijouterie, on peut dire qu'elle ne rempli pas vraiment son rôle !!! Mais qu'est-ce que c'est drôle... Une ribambelle de personnages viennent également se joindre à Mémé, qui ne sont également pas plates du tout... Sans oublier ce si cher JVD, amour éternel de notre Mémé, qui est toujours présent dans les histoires de Monfils. Franchement, une lecture qui fait du bien.
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Un bon Mémé Cornemuse.
Ce roman est écrit comme une pièce de théâtre avec l'unité de lieu dans un immeuble où chaque porte cache bien des secrets. Toute l'intrigue repose sur qui a tué les deux frères ? Que cache la voisine lunatique ? Et comment Mémé va cambrioler la banque si elle est dérangée sans arrêt ?
Encore une fois Mémé est accompagnée d'une clique de bêtasses tous aussi déjantés qu'elle.
Un bon moment de lecture, l'humour belge au rdv.
La référence aux Trois frères "C'est pas un portemanteau ! C'est un Kundelich, ça vaut une fortune ! " ça c'est de la référence artiste!
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Mon avis : Punaise de punaise, après "Les vacances d'un serial killer" et "La petite félée aux allumettes" nous retrouvons notre Mémé Cornemuse des grands jours. Nadine Monfils m'a encore fait passé un très bon moment avec cette vieille bique, toujours déjantée, fan d'Annie Cordy et totalement amoureuse de JCVD alias Jean Claude van Damme

Mémé Cornemuse ne travaille plus au commissariat de police, elle vient de trouver un emploi de concierge dans un immeuble. Les pauvres locataires ... ils ne savent pas qu'ils ont fait rentrer le loup dans la bergerie. Ginette rentre un soir chez elle et trouve son mari mort, les mains coupés et le zizi planté dans le camembert ! Elle appelle la concierge à l'aide. Mais celle ci ne veut pas de flics dans son immeuble car elle prépare le casse du siècle dans la bijouterie voisine.

Encore une galerie de personnages complétement extravagants dépeints au vitriol, tout le monde en prend pour son grade, même l'affaire Dutroux y a sa place. Les dons de voyance de notre mémé sont toujours de la partie et elle a vite fait de déculotter les hommes pour lire l'avenir dans leur testicule gauche.

Je me suis vraiment amusée à lire ce roman, c'est distrayant, divertissant, c'est la parenthése idéale. Un véritable moment de détente.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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J'avais promis de passer mes vacances avec Nadine Monfils et retrouver Mémé Cornemuse.
Je l'avais même promis à Nadine Monfils lors des Quais du polar​ 2014. Imaginez la (bière) pression que je m'étais mise !
Me voici donc lancé dans la suite des Vacances d'un serial Killer : la vieille qui voulait tuer le bon Dieu.
Toujours aussi drôle et déjanté, l'histoire tient bien la route pour une fiction (en est-on si sûr ?) belge.
Moins de 2 jours pour le terminer : il se lit donc très vite et les courts chapitres s'enchainent à une allure folle !
Cette série est drôle et ultra rapide. Les événements s'enchainent parfaitement et on retrouve avec plaisir mémé Cornemuse qu'on n'aimerait avoir ni comme grand-mère, voisine ou copine ! Sauf si on est fourbe, malhonnête et aimant vivre dangereusement !
Ces 270 pages de loufoquerie policière fleurtent avec un style engendré par Frédéric Dard et ses flics "gouailleux" et argotiques ! Ici, c'est du pur belgicain et on ne s'en lasse pas si tant est qu'on aime Poolvoerde, Dikeneke, les snuls et autres merveilles venues du plat pays !
Vous risquez de devenir accros à cette (anti)héroïne.
Vous aurez été prévenus !
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Quelle joie de retrouver mémé Cornemuse! Ce personnage, déjà rencontré dans Les vacances d'un serial killer et La petite fêlée aux allumettes, est unique en son genre. Jamais, de mémoire de lectrice, je n'ai rencontré un tel personnage. Amoureuse de Jean-Claude van Damne et fan d'Anny Cordy, mémé Cornemuse a là gâchette facile. Elle manipule les gens avec finesse pour parvenir à ses fins, finesse qu'elle est incapable d'avoir quand elle cause!

L'histoire, comme toujours, est à la limite de l'invraisemblable. le style de l'auteur est très agréable, même si parfois les propos de mémé Cornemuse sont châtiés, flirtant toujours avec la vulgarité. le rythme du livre est soutenu, on suit rapidement les étapes de la recherche de cette femme dont le mari vient de mourir dans d'étranges circonstances...

Il est impossible de donner plus d'informations sur le contenu de l'histoire sans s'emmêler les pinceaux et finalement en dire trop sur le dénouement. Alors, si, comme moi, vous aimez les histoires décalées et les personnages complètements barrés, n'hésitez pas à lire La vieille qui voulait tuer le bon dieu!
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Accrochez-vous ! Car mémé Cornemuse est loin d'être la mamie gâteuse qui tire les joues des enfants et prépare des tartes aux myrtilles !

Cette vieille folle n'a pas sa langue dans sa poche. Obsédée par le sexe, les hommes et usant d'un langage ordurier constamment, il est très drôle de lire ses pensées et les dialogues, qui sont crus à souhait.
C'est un personnage haut en couleur cette Cornemuse, qui dans ce livre est concierge d'un immeuble (et mon Dieu, personne ne voudrait l'avoir comme concierge n'est-ce pas ?), et qui prépare le casse du siècle !
Suivant la préparation de ce fameux casse et savourant les prises de becs et autres douces paroles entre les voisins, nous suivons aussi particulièrement une habitante de cet immeuble : Ginette.
Une femme qui prend de l'âge et se rend compte que sa vie n'est pas terrible, voire même disons-le ; fade. Accroché à un mari menteur et faignant, celle-ci rêve de se faire emportée loin de sa routine ennuyeuse...

J'ai vraiment accroché à l'histoire, qui est à mon sens drôle et sans pitié. Toutefois, les dernière pages m'ont laissé un peu perplexe. Comme si il manquait quelque chose. Ce petit livre manque d'une certaine finalité et c'est bien dommage ! Car je trouve le reste plutôt bien maîtrisé.
Ca se lit vite, les personnages sont excellents. Nadine Monfils ne prend pas de gant, ça on peut le dire !

Malgré une fin qui laisse sur sa faim, c'est tout de même un très bon petit roman.
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