Non, le commissaire Léon ne prend pas de vacances. Il semble que ses deux précédentes excursions (voir les tomes 4 et 6) lui aient servi de leçons. Il accompagne sa mère à l'enterrement de son oncle Jef, et cela lui permet de se rendre à Bruxelles. Surtout, il rencontre une vieille dame, qui lui parle de son défunt amour, dont elle a été séparée. Vieille dame qui, apparemment, enfin, selon ses proches, serait morte dans l'incendie de l'asile où elle avait été enfermée à la demande de sa famille, parce qu'elle avait eu le tort d'aimer un homme marié. Morte, brûlée vive, comme
Zelda Fitzgerald.
Où est la réalité, où est le merveilleux ? Comme dans
le silence des canaux, la frontière est fine entre les deux, sans que l'on sache jamais si les indices qui parsèment le chemin du commissaire Léon ne sont pas de simples coïncidences.
Comme dans ses précédents volumes, l'autrice nous montre les violences qui sont faites aux plus vulnérables, et la quasi-impossibilité de s'en protéger. Elle montre aussi la fascination que les tueurs en série exercent sur certaines femmes, leur capacité à les manipuler.
Un roman qui, pour une fois, ne se termine pas à Montmartre.