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Critique de Baby_marie


Le tome 5 des chroniques de MacKayla Lane, Fièvre d'ombres, commence exactement où se termine le précédent. Pour sauver sa propre vie et surtout le monde tel que nous le connaissons, notre sidh-seer préférée va faire tout ce qui en son pouvoir, voire même plus, pour revenir de là où elle est. Les uns et les autres vont dévoiler leur véritable personnalité et ce qui les motive. Autant vous le dire : les gentils ne sont peut-être pas si gentils que ça, les méchants ne sont peut-être pas si méchants que ça. Tous veulent la même chose : le Livre, qui lui non plus n'est pas ce que l'on croit. Tout ce qui se joue est bien plus gros que ce que Mac croyait. Elle se retrouve en première ligne et ce n'est pas toujours une partie de plaisir mais elle ne laisse pas tomber. Elle s'accroche et se lance dans des manoeuvres stratégiques qui la conduiront à faire des choix décisifs.


Moi qui ai l'habitude d'entamer deux ou trois livres en même temps, cette semaine, il m'a été impossible d'en commencer un autre. Il fallait absolument que je sache ce qui allait arriver à Mac et comment ce roman allait se finir.

Comme tous les autres, ce tome est génial. le jeu du chat et de la souris entre Mac et un certain monsieur propriétaire de voitures de luxe dont le prénom commence par un B est juste excitant parce que jusqu'à la toute fin du roman, on ne sait pas comment ça va se terminer. Mac se retrouve au centre des rivalités entre le Haut Seigneur, V'lane, Christian et Barrons. Elle déchaîne bien malgré elle toutes les passions des seelies, unseelies et autres. Entre être manipulée ou manipuler, son coeur balance et nous on adore.

On ne s'ennuie pas. le roman va de rebondissement en rebondissement. Ils s'enchaînent avec une logique implacable, ne lui laissant jamais de répit. On sent bien que dans ce tome 5, elle a évolué et cette évolution se poursuit tout au long du roman. On découvre que Mac a une personnalité bien plus complexe que ce que nous laissaient croire les quatre tomes précédents et honnêtement, c'est assez rafraîchissant.

Toutes les questions que vous vous posez sur Mac, Barrons, V'lane et tous les autres sont résolues et les réponses vous laissent sur les fesses ! Ou alors, c'est que vous êtes beaucoup plus tordu(e)s que moi :p

Vous l'aurez donc compris, j'ai ADORE ce roman mais j'ai quand même deux petits trucs qui m'ont gênée. D'abord, je le dis tout de suite, les quinze premières pages sont un peu dures à avaler, surtout si comme moi, la lecture des tomes d'avant commence à dater un peu. le remède est simple : relisez la fin que 4 pour vous remettre dans l'ambiance. Après, éclatez-vous avec Fièvre d'ombres.

Le deuxième truc qui m'a un peu perturbée, c'est les changements de points de vue. Au fil de l'histoire, quatre narrateurs se succèdent. le point de vue le plus fréquent est bien évidement celui de Mac. le changement de narrateur n'est marqué ni par le nom du personnage, ni par une police ou une présentation différente. On sait qui parle au fil de la lecture et au début, ça perturbe un peu mais on identifie très rapidement les personnages à leur façon de parler ou à leurs tics de langage.

Au vu de la fin, je serai bien incapable de vous dire que tout est résolu. L'auteur entretient un soupçon de mystère qui n'est pas pour me déplaire. Ça peut s'arrêter là mais subsiste tout de même un petit quelque chose qui me laisse espérer, en bonne droguée que je suis, qu'il y aura un jour ou l'autre ou une suite.

Tout ça m'a donné envie de lire tous les romans de Karen Marie Moning sur les MacKeltar (ils sont sortis en poche, cherchez sur la Fnac par exemple) mais bon sans Barrons, ça risque d'être beaucoup moins intéressant :).


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