Citations sur Les chroniques de MacKayla Lane, tome 1 : Fièvre noire (85)
_Et faites quelque chose de vous cheveux, comme la nuit où je suis venu vous voir dans votre pension, par exemple.
_Vous voulez que j'ai l'air de sortir de mon lit?
_Ou du mien, de préférence.
_Je ne sais pas ce qui me retient de vous flanquer mon poing dans la figure!
_La crainte de vous casser un ongle? suggéra-t-il d'un ton si suave et si hautain qu'une nouvelle bouffée de rage monta en moi.
_Quoi qu'il en soit, si vous faites de nouveau l'une de vos pénibles allusions à ma bouche et à une fellation sur votre personne, ne comptez plus sur mon aide.
Je le vis croiser les bras, tandis que son regard se posait sur mes lèvres rouge vif.
_Dois-je en déduire qu'il existe d'agréables allusions à votre bouche et à une fellation sur ma personne? Si c'est le cas, je serai heureux de les entendre
Sans prévenir, il enroula son brad gauche autour de ma taille, posa sa main droite sur mon épaule, ses doigts frolant les rondeurs de mes seins, et m'entraina dans la brasserie, dardant des regards menaçant sur les homme assez téméraires -ou assez stupides- pour s'intéresser d'un peu trop près à mes courbes. Il n'aurait pas pu le proclamer avec plus de force: j'étais à lui, rien qu'à lui.
Lorsque Barrons se retourna vers moi, ses traits étaient déformés par la fureur.
- Enfer ! tonna-t-il. Ne voyez-vous pas que vous nous mettez tous en danger, pauvre sotte ? Vous êtes une véritable calamité ! Un ... un cauchemar rose bonbon !
Il était vêtu avec l'élégance sans ostentation de ceux qui n'ont rien à prouver.
Les loups-garous ? Très peu pour moi ! Je n'éprouvais aucune attirance pour des types qui se laissaient mener par la bête qui sommeillait en eux - c'est à dire, à la réflexion, la plupart des hommes, atteints ou non de lycanthropie.
Ses doigts effleurèrent mes joues en une caresse plus légère que le frolement d'une aile de papillon. Je l'entendis murmurer des paroles d'une voix très douce, mais ce n'était pas de l'anglais. Cela ressemblait à un langage très ancien, que plus personne ne parlait à la surface de la terre depuis bien longtemps... sauf peut-être dans les films fantastiques. [...]
Je croie qu'ensuite il m'embrassa. Ce baiser ne ressemblait à rien de ce que j'avais connu jusque là.
J'ai toujours aimé les livres, bien plus que les films. Les réalisateurs vous montrent exactement ce qu'ils veulent vous faire voir, tandis que les écrivains se contentent de vous donner des indications : à vous d'imaginer le casting et les décors à votre convenance. En général, je suis affreusement déçue par les adaptations de romans au cinéma.
L'homme m'examina d'un long regard perçant qui me donna la chair de poule. À mon tour, je l'observai. Le dénommé Jéricho Barrons n'occupait pas l'espace, il le saturait littéralement. Avant son arrivée, la pièce était emplie de livres. À présent, elle était emplie... de lui.