Ce livre répond à bien des questions auxquelles même les étudiants en biologie qui se le posent ne trouvent pas de réponse... Incroyable que ce livre qui quand même, publié par un grand chercher l'année de ma naissance, ne m''est pas été recommandé pendant mes études supérieurs de biologie! Parce que oui, un des défauts de l'Université, c'est que l'on vous cite que peu d'ouvrage de référence, surtout concernant l'éthique, la chimie, la physique et les mathématiques. C''est un peu moins vrai en classe préparatoire où l'on est un peu plus diriger par les profs! D'où des lacunes en mathématiques, physique, chimie, hélas déjà accumulé au lycée et au collège...
L'auteur ce veux philosophe, oui, parce qu'il est question d'éthique, mais malheureusement le simple philosophe qui n'a pas une double compétence des sciences ne saura peut être pas le reconnaitre;.. Pourtant, les questions moléculaires donnant des réponses ultérieures à l'éthique, n'est ce pas un début de philosophie scientifique... En tout cas on voit une réflexion profonde, et pas une démonstration à la façon de la science moderne...
Ce livre, ne satisfera pas l'amateur, à moins d'être très motivé... C'est plutôt un livre sur l'éthique via la structure moléculaire, la physique et la chimie... et je comprend enfin pourquoi on nous fait étudier la thermodynamique en classe préparatoire vétérinaire, et en faculté de Biologie, jusqu'à présent c'était encore pour moi une énigme... Et il répond aussi en partie qu'est-ce qu'un objet naturel et des difficultés de la science à le dire.... puisqu'il faut le démontrer... Alors que les médecines naturelles ne se contentent que de statistique (ce que la science d'aujourd'hui à oublier mais avant la science marchait comme cela, par les statistiques...). Donc ce livre, oui, bien qu'existant bien avant mes études, m'a manqué dans mes études... Mais c'est un livre pour les amoureux de la biologie très motiver pour la comprendre au niveau moléculaire, et donc ce n'est que pour des lecteurs avertis...
Commenter  J’apprécie         50
La biologie occupe, parmi les sciences, une place à la fois marginale et centrale. Marginale en ce que le monde vivant ne constitue qu'un part infime et très "spéciale" de l'univers connu, de sorte que l'étude des êtres vivants ne semble pas devoir jamais révéler les lois applicables hors de la biosphère. Mais si l'ambition ultime de la science entière est bien, comme je le crois, d'élucider la relation de l'homme à l'univers, alors il faut reconnaitre à la biologie une place centrale, puisqu'elle est de toutes les disciplines, celle qui tente d'aller le plus directement au coeur des problèmes qu'il faut avoir résolus avant de pouvoir seulement poser celui de la "nature humaine" en terme autre que métaphysique.
Certains évolutionnistes post-darwiniens ont eu tendance d'ailleurs à propager la sélection naturelle une idée appauvrie, naïvement féroce, celle de la pure et simple "lutte pour la vie", expression qui n'et pas de Darwin d'ailleurs, mais de Spencer. Les néodarwiniens du début de ce siècle en ont proposé au contraire, une conception bien plus riche ,et montré, sur la base de théories quantitatives, que le facteur décisif de la sélection n'est pas la "lutte pour la vie" mais, au sein d'une espèce, le taux différentiel de reproduction. [note de Pégase Shiatsu : dans un de mes cours d'Université, ce taux dépend de deux facteurs : le nombre de progéniture produit par les parents, et l'implication des parents pour la survie de leurs petits, deux choses inversement proportionnelles.]
En fait, comme on l'a vu, lorsque ces performances sont organisés à l'échelle microscopique, moléculaire, elles apparaissent entièrement interprétables, en termes d'interactions chimiques spécifiques, électivement assuré, librement choisies et organisées par des protéines régulatrices ; et c'est dans la structure de ces molécules qu'il faut voir la source ultime de l'autonomie, ou de l'autodétermination qui caractérise les êtres vivants dans leur performances.
Depuis sa naissance, dans les îles ioniennes, il y a près de trois mille ans, la pensée occidentale a été partagé entre deux attitudes en apparence opposées. Selon l'une de ses philosophies, la réalité authentique et ultime de l'univers ne peux résider qu'en des formes parfaitement immuables, invariantes par essences. Selon l'autre au contraire, c'est dans le mouvement et l'évolution que réside la seule réalité de l'univers.
Serait-il en fait possible de définir par des critères objectifs et généraux, les caractéristiques des critères artificiels, produits d'une activité projectives consciente, par opposition aux objets naturels, résultant du jeu gratuit des forces physiques ? Pour s'assurer de l'objectivité des critères choisis, le mieux sans doute serait de se demander si, les utilisant, un programme pourrait être rédigé qui permettrait à une calculatrice de distinguer un artéfact d'un objet naturel. [Note de Pégase Shiatsu : une problématique écrite dans un livre édité en 1970, alors que les laboratoires n'admettent toujours pas qu'une hormone produite naturellement, n'est pas un produit naturelle, pas plus que la vitamine C!!! Et pourtant, les médecines naturelles n'arrêtent pas de le dire!! Ces molécules, sorties de leur contexte moléculaire dans le fruit, ou surdosé par rapport à la normal, souvent les deux, ne sont pas des produits naturelles... toujours pas reconnu... on nous ment dans les publicités et sur le net!]
Prix Nobel de
médecine à trois Français
Trois chercheurs français viennent d'être désignés prix Nobel de
médecine pour leurs travaux dans le domaine de la
biologie cellulaire. - L'un des lauréats,
Jacques MONOD inscrit au tableau le schéma des résultats des travaux qui leur valent le prix. - Buste de Pasteur - Stockholm : le Comité NOBEL réuni. - le télégramme reçu par les lauréats.