AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782742747436
464 pages
Actes Sud (01/04/2004)
4.17/5   26 notes
Résumé :
La légende de l’Atlantide, les Pygmées, les fourmis, les mammifères aquatiques, les crocodiles sahariens, les palmiers, les vertus et usages du henné, les mécanismes de la reproduction des plantes, mais aussi le mythe de la race aryenne… parmi les multiples sujets qu’inspire à Théodore Monod sa vie quotidienne de directeur de l’Institut français d’Afrique noire, chacun est prétexte à instruire et réfléchir.
Ces textes ont pour or... >Voir plus
Que lire après L'hippopotame et le philosopheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le choix d'un scientifique parti à la découverte d'un monde africain, où tout est révélation pour celui qui observe et scrute minutieusement les faunes et les flores de la planète, chaque élément constituant les légendes racontées des merveilles de ce monde extraordinaire ayant forgé à la lecture envoûtante et pacifiste de l'auteur, creusant mon imaginaire dans des visions bienfaisantes et culturelles assise en groupe autour d'un feu de camp, ou en demeure confortable devant l'âtre chaud d'une cheminée cet hiver, en écoutant les récits des anciens retransmis aux générations suivantes. Les chroniques de Théodore Monod ont certainement choquées le monde figé des philosophes de salon, au point de le censurer à une époque cadenassée par la guerre en Europe, la France occupée par l'Allemagne où les discours racistes et colonisateurs recouvrent toutes formes d'humanité, et condamnent les convictions bienveillantes de ce grand voyageur humaniste.
Commenter  J’apprécie          30
Petites chroniques écrites au départ pour la radio. Pas le meilleur Monod, ni le plus lisible.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
L’homme évolue, il se différencie, il se spécialise. Les squelettes fossiles des Homo sapiens africains embarrassent beaucoup l’anthropologiste qui, sans pouvoir y reconnaître des Nègres, des Bushmen, des Europoïdes typiques, retrouve, inextricablement mêlés, des caractères de tous ces groupes, et d’autres encore, australoïdes par exemple. Ce qui n’a rien d’ailleurs d’étonnant, les races fortement individualisées, le Nègre par exemple, n’ayant rien de primitif et descendant d’un moins nègre, d’un négroïde ; ce qui explique que nous ne connaissons aucun document fossile pouvant se rapporter au Nègre vrai, produit d’une spécialisation tardive.
Commenter  J’apprécie          20
Les hommes fossiles sont, malheureusement, extrêmement rares, ce qui se comprend si l’on songe que la conservation en terre d’un squelette exige des conditions très spéciales. Dans la plupart des cas, les ossements de nos ancêtres ont totalement disparu. On doit le regretter, puisque ce sont les seuls documents pouvant nous apprendre quelque chose et des caractères physiques des populations préhistoriques, et de l’origine de l’espèce humaine. Si les documents sont rares, tant s’en faut qu’ils aient tous encore été découverts et livrés à l’indiscrète curiosité des anthropologistes.
On ne doit pas désespérer, car nul n’eût pu soupçonner il y a seulement cinquante ans que l’on saurait une fois tout ce que nous connaissons aujourd’hui touchant l’origine de l’homme et des races humaines. Les découvertes en pareil domaine se font généralement par hasard, par pur hasard.
Commenter  J’apprécie          10
Aimer la nature c’est un devoir sans doute, mais c’est plus encore : un privilège, une grâce ; ce n’est plus seulement réparer une injustice, c’est accepter un message.
Un message consolateur, celui qu’un penseur moderne énonçait ainsi : “Il n’y a plus de solitude pour celui qui a retrouvé les racines cachées qui joignent l’homme à la nature. Il n’y a plus de découragement pour celui qui voit la beauté du monde.”
Commenter  J’apprécie          30
Qu'il est dangereux d'employé un mot sans en connaître le sens exact, qu'il est difficile souvent de déterminer celui-ci. Vous pensez bien que le Petit Larousse n'y suffira pas toujours. Que de confusions, que d'erreurs, que de volontaires supercheries aussi, derrière des mots employés à tort et à travers, par ignorance, ou détournés par la passion de leur sens véritable. Songez aux avatars du mot race, par exemple, dès que, sorti des mains du savant, il tombe dans celles du propagandiste. Vous-même, ne vous arrive-t-il jamais d'oublier qu'émerite signifie proprement en retraite et nullement éminent, qu'éviter n'admet pas de complément indirect, et que promettre, ne pouvant concerner que le futur, ne saurait être un synonyme d'assurer?
Personne n'est à l'abri de semblables défaillances.
Commenter  J’apprécie          10
La race est avant tout définie par une association de caractères purement physiques, choisis parmi les plus importants, taille du corps, forme du crâne, de la face, proportion des membres, couleur des yeux, de la peau, des cheveux, etc. Elle n’a donc, a priori, rien de commun avec le peuple, la nationalité, la langue, la culture ou les mœurs. En présence d’un crâne, nous pourrons souvent déterminer à quelle race il appartient, mais il ne nous apprendra jamais rien sur la langue ou la religion de son propriétaire. Inversement, un texte ou un vocabulaire nous permettront de leur assigner une place dans la classification des langues humaines, ils ne nous diront rien sur la forme du crâne, la stature, la couleur du peuple parlant cette langue.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Théodore Monod (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théodore Monod
Les rencontres Hachette Technique Comment réconcilier les élèves avec l'étude de la langue ? Nouveau ! Une approche visuelle et synthétique de l'étude de la langue en lycée professionnel
Au programme :
Enseignants et orthophonistes : quels constats ? Les bénéfices de la traduction graphique des règles Mise en oeuvre en classe Temps d'échanges Les intervenantes Nathalie Balaguer, professeure de lettres-histoire, Lycée Théodore Monod, Antony Anne-Claire Errard, orthophoniste Marie-Lys Errard, traductrice graphique
>Histoire, géographie, sciences auxiliaires de l'histoire>Histoire de l'Afrique>Histoire de l'Afrique Centrale (40)
autres livres classés : récit de voyageVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (79) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1686 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}