Snoopy, tome 1 : Reviens Snoopy

une star du comic, inénarrable, drôle, féroce, philosophe, érudit, pilote... il n'y a pas d'âge pour se gaver de peanuts. Y'a mieux pour garder la ligne de corps, effectivement... mais pour la ligne d'esprit en s'amusant, c'est excellent. Et bien plus chouette que l'adaptation télévisée de Charly Brown à mon goût.

J'aime bien Snoopy mais beaucoup moins la déclinaison commerciale qui a suivi l'incroyable succès de ce comic strip. Les gags sont centrés sur deux personnages: un petit chien triste et son maître Charlie Brown maladroit et malchanceux.

Il est vrai que les mêmes situations entre les personnages reviennent tout le long de la bande dessinée. Nous connaissons à fond les plus petites particularités car elles resurgissent à chaque fois. Je comprends que ce côté répétitif peut ennuyer. Il s'agira dès lors de se limiter à quelques numéros emblématiques de la série.

Snoopy fait véritablement partie de l'histoire mondiale de la bande dessinée. Il a baigné mon enfance plus que Garfield par exemple. Et pour tout dire, je préfère nettement les chiens aux chats.

J'adore quand il se couche sur sa niche en contemplant les étoiles avec une mélancolie qui lui est propre. Nous avons là une bd réellement agréable à lire avec un regard à la fois surréaliste et poétique. A noter que Snoopy et les Peanuts sont revenus à Noël 2015 au cinéma pour notre plus grand plaisir. Est-ce que cela sera réellement passer de mode ?

Snoopy est incontournable.
Certes tout n'est pas bon, mais comment être génial tout le temps quand on dessine autant d'histoire tout au long de sa vie ?
M. Schultz a tellement produit qu'il y a du déchet, mais que ce chien est humain. Il se permet tout, dit tout, surtout quand il faudrait éviter.
Et puis il dort sur le toit de sa niche et a comme meilleur ami une sorte de canari ébouriffé qui se prénomme Woodstock.
Alors rien que pour ça et quelques (beaucoup) bon mots, c'est à lire, à l'occasion.

Drole