Bizarrama culturologique

Déjà une dizaine de jours que j'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière opération masse critique de Babelio (que je remercie encore une fois comme il se doit, ainsi que les Éditions Delcourt et Arte Éditions) et toujours pas de critique à l'horizon ?
Voilà ! Réparation est faite : Je m'apprête à vous livrer, sans ambages mon opinion de lectrice.
Comment cela vous me sentez un peu embarrassée sur cette affaire ?
Et bien, c'est que je suis tiraillée entre deux sentiments légèrement contraires : des étoiles à foison et de grands éclats de rire devant un humour guilleret et sacrément décapant, qui nous embarque et nous fait réfléchir sur ce que nous sommes (pas toujours joli, joli, tout cela ! Môôssssieur !) et un graphisme qui me laisse sur le bord du chemin... J'ai pris le parti de faire une moyenne entre les deux, pour être le plus honnête possible.

Bon, une fois la tambouille des étoiles mise à part (ça intéresse qui, au fait ?), le plaisir de lecture est vraiment au rendez-vous, donc n'est-ce pas là l'essentiel ?

Bizarrama Culturologique est l'occasion pour Marion Montaigne de revisiter quelques grands lieux communs de notre patrimoine culturel pour notre plus grand plaisir...
- Les péchés capitaux. Mon préféré, la gourmandise où Goldgod se lâche sur le forum-discussion dieussimo : à quand un pseudo sur Babelio ?? La luxure, aussi, avec notre ami Freud, qui continue à faire des siennes au Ciel (Enfer ou Paradis : VIP ! - ou patate chaude ! -)
- Tout ce qu'on ne vous a pas dit sur l'affaire DSK et tout ce qu'il aurait été utile de savoir... Je sais, vous allez me dire DSK / Culture (???). Parce que vous avez vraiment cru qu'on pouvait s'en débarrasser comme cela ? Vous le sortez de la douche du Sofitel, il s'invite dans la crise grecque après avoir fait « trois petits tours et puis s'en vont » au Carlton de Lille... Non, mais !
- Et tout ce que je vais vous laisser découvrir...

"Bizarrama culturologique" a les mêmes défauts et les mêmes qualités que les autres ouvrages de Marion Montaigne.
Comme en lisant "tu mourras moins bête" ou "la vie des très bêtes", j'ai passé un très bon moment avec "Bizarrama...". J'ai souri, j'ai pouffé, j'ai ri. C'est souvent très drôle.
Mais le souci, c'est que dès le lendemain j'avais oublié ce que j'avais lu. Si je veux voir le bon côté des choses, ça fait de cette B.D un ouvrage qui peut se relire encore et encore sans se lasser. Mais ce n'est clairement pas une oeuvre marquante.

Sous le rire, la claque...
Gentillette mais suffisante pour rappeler quelques "tares" humaines traitées ici avec plume et crayons en guise d'armes.

Bizarrama - Bizarre-Bazar
Culturologique - Culture
Montaigne - ?

Jeux avec les mots, le dernier n'étant pas le moindre, l'auteur Marion Montaigne doit sûrement avoir été sollicitée pour expliquer son patronyme...
Sept péchés capitaux croqués avec gourmandise (sucré-acidité) introduits par une citation d'auteur (à méditer), des bulles humoristiques, percutantes, vives et directes, des textes qui font avancer l'histoire racontée avec ses références bien contemporaines, ses visages connus, ses incursions dans l'au-delà méconnu où les dieux se conduisent comme ... les hommes et enfin, des dessins aux couleurs tendres, aux traits tour à tour caricaturés, simplifiés, évocateurs, audacieux offrent une lecture délicieusement impertinente et gaie.
Sur les planches réalisées pour le magazine "Personne ne bouge" d'Arte, Philippe Collin, dans son introduction, les compare à "de très beaux vitraux de l'église profane : Notre-Dame-du-Bizarrama-Culturologique".
Qu'ajouter?, tout est dit, Dieu, le diable, Saint-Pierre et compagnie ne pourront qu'apprécier...

Merci à Babelio et aux Editions Delcourt / Arte Editions de m'avoir permis cette découverte.

Marion Montaigne, c'est cette dessinatrice qui sort régulièrement des tomes de Tu mourras moins bête, recueil de chroniques scientifiques sur des sujets plus ou moins loufoques. C'est drôle, c'est plutôt pas mal renouvelé et c'est original. Même si au bout de quatre tomes, soyons honnêtes, ça finit un petit peu par lasser. Soyons également honnêtes sur le dessin, on ne vient pas lire Marion Montaigne pour le dessin qui n'est pas des plus flamboyants.

Pour ce bizarrama, manifestement, il s'agit de dessins et de chroniques tirés d'une émission de télévision co-écrite avec Philippe Collin et diffusée sur Arte. du coup, quand il manque un bout du contexte, on a du mal à accrocher, d'autant que les chroniques sont trop courtes pour pouvoir construire quelque chose et établir un discours un tantinet sérieux.

Bref, cet ouvrage est quelconque, passablement superficiel et globalement sans intérêt. Ou alors, il aurait fallu regarder l'émission pour en saisir toute l'essence. Mais le fait est que je suis passé à côté. Tant pis.
Lien : http://croqlivres.canalblog...

Au début était une émission sur Arte, "Personne ne bouge", magazine culturel, thématique et décalé de Philippe Collin, Xavier Mauduit et Frédéric Bonnaud, dans laquelle a été invitée, la dessinatrice« scientifico-trash-comique » Marion Montaigne (Tu mourras moins bête) pour croquer des sujets sur un ton assez humoristique. Puis de cela est né une bande dessinée : Bizarrama culturologie qui veut nous apprendre (un peu) en riant (beaucoup).

Marion Montaigne décide de donner sa vision complètement décalée et drôlesque des sept péchés capitaux autour de divers sujets comme DSK, Derrick ou le Père Noël en compagnie de Dieu, du Diable et St Pierre. le choix des sujets se faisait selon les émissions"Personne ne bouge". On ne demande pas de nous expliquer des faits scientifiques mais de donner son avis sur de l'actualité de façon un peu décalé. Car il faut le dire, Personne ne bouge est une émission très drôle et un peu absurde que j'adore. Arte produit de très bon programme. (Je ne touche aucun argent de la part d'Arte)

Bizarrama culturologie est un festival d'humour. A commencer par les citations mises en exergue de chaque péché capital en plus des noms de philosophes, grands écrivains et personnalités contemporaines pour mettre en avant leur définition. Ainsi nous pouvons lire par exemple pour Paresse, la citation de Jules Renard : "Le travail pense, la paresse songe." avec une pensée "Ce à quoi son beau-frère ajoutait souvent : "Travail", ça rime avec "bétail", "cobaye" et "pagaille". "Paresse", ça rime avec "sagesse", "ivresse" et "liesse", voilà... Moi je dis ça, je dis rien.". Je vous avais prévenu du côté décalé.

Puis l'illustration en image peut commencer. On va retrouver Dieu, le Diable et St Pierre, trois bons potes qui se voient très souvent pour se partager ou se renvoyer de nouveaux pensionnaires. Même le Diable peut rencontrer des problèmes avec les nouveaux venus. Par exemple, dernièrement beaucoup de ces fidèles employés ont du faire face à la dépression. Les cris de joie des masochistes perturbaient le travail. Il a fallu quelques séances de psychanalyse pour résoudre le problème. Et puis, il y a aussi le problème de certaines personnalités comme Derrick par exemple. Personne ne voulait de lui alors, hop réincarner en animal sur la terre. Grumpy, cela ne vous dit rien?

Vous l'aurez compris, en ouvrant cette bd que vous allez mettre les pieds dans un univers complètement barré et loufoque. Comme quoi il est possible d'apprendre des choses tout en rigolant. Vous voulez lâcher prise et vous sentir léger, lisez Bizarrama culturologie.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..

On ne présente plus Marion Montaigne, son alias, Professeur Moustache, et son blog "Tu mourras moins bête", dont 3 tomes de BD ont été tiré (d'abord chez Ankama, puis chez Delcourt). Si le sujet du présent ouvrage est le même : expliquer des aspects scientifiques de la vie quotidienne de façon ludique, drôle et franchement limpide pour le commun des mortels, les strips proviennent de sa collaboration avec Arte TV. Contrairement au blog que je suis depuis des années avec entrain, je ne connaissais pas du tout son travail avec la chaîne, toutes les BD étaient donc des inédites pour moi, ce qui est franchement appréciable ! On retrouve donc tout ce qui le charme de Montaigne, son humour et son dessin un peu bancal mais qui colle parfaitement à la thématique. Par contre, soyons honnête, ce n'est pas son meilleur titre, je reste une fan absolue des "Tu mourras moins bête" et là, même si on apprécie le voyage, même si on se marre et qu'on apprend un tas de choses, il manque l'étincelle qui fait de Moustache, le parfait professeur (bon, un peu dégoûtant par moment quand même, hihihi). Vivement septembre et le tome 4 ! A noter tout de même, le petit côté irrévérencieux de Marion Montaigne, notamment avec l'affaire DSK (quel rapport avec la culture, me direz-vous !) mais aussi avec ce bon vieux Dieu qui fait planter le monde et appelle ses collègues pour tenter de récupérer la sauvegarde... C'est, pour le coup, à mourir de rire !
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..

J'ai pris ce livre à la bibliothèque car j'apprécie les ouvrages de Marion Montaigne mais, pour la seconde fois, je suis extrêmement déçu de son humour qui est bien loin de ses oeuvres précédentes, notamment la série des « tu mourras moins bête ».
Tout d'abord, ce livre est difficilement classable. de l'humour sur Dominique Strauss-Kahn, l'Arche de Noé, Scorsese… c'est très éclectique mais surtout c'est très… soporifique. Pour reprendre une phrase du Roi Arthur : y'a rien, c'est affligeant. En tout cas moi, j'ai été hermétique à cet humour, surtout que les sujets partent dans tous les sens, seuls le diable et Saint-Pierre sont le lient de ce livre qui a pour thématique la religion… mais de loin.
Je pense que je n'apprécie l'humour de Marion Montaigne que dans des sujets de science pur.

Il s'agit là d'un ouvrage regroupant des petites histoires en bandes dessinées visiblement destinées à l'origine à une émission de télévision.

En temps qu'histoires prises individuellement, je ne peux pas dire qu'elles m'aient vraiment déplues, mais il faut apprécier cependant le loufoque et l'absurde, ce qui n'est probablement pas du goût de tous. Par contre, en temps que livres, on peine à trouver une cohésion à tous cela, les thèmes n'ayant pas de fil conducteur, et à part le traitement « loufoque », on n'y retrouve pas forcément ses petits...
Peut être que ces histoires auraient du garder leurs vocations d'origine plutôt que de constituer un ouvrage un peu moyen...

Ce bizarrama culturologique aborde des thèmes vraiment différents, comme les sept péchés capitaux, l'affaire DSK, le père Noël, l'Australie, François Truffaut, Martin Scorcese ou les enfants stars, mais il y a toujours un point commun : on découvre une nouvelle explication, un nouveau point de vue sur les sujets abordés …
Je ne pouvais pas passer à côté de cet album pour deux raisons : j'adore l'humour de Marion Montaigne et je suis fan de l'émission d'Arte « Personne ne bouge » pour laquelle l'auteure a repris les sujets de ce magazine hebdomadaire culturel. J'avais donc déjà vu les émissions avec les sujets de cet album et cela m'a beaucoup amusé de découvrir les idées de Marion Montaigne … j'étais sûre de passer un bon moment et je n'ai pas été déçue ! J'ai très souvent éclaté de rire devant l'absurdité des situations, devant l'humour caustique et grinçant de l'auteure, qui va à merveille avec le style de l'émission d'Arte. C'est souvent irrévérencieux, parfois un peu gras mais je trouve que ça fait mouche à chaque fois, sans compter le fait qu'il y a une certaine logique dans les raisonnements. le dessin est coloré, dynamique, bien reconnaissable par rapport aux autres albums de l'auteure (on peut donc affirmer qu'elle a un style bien à elle), un peu simple, voire grossier par moments mais comme c'est un album d'humour, ça va tout à fait dans le style. Je n'ai pas tout lu dans la production de Marion Montaigne, mais des albums comme celui-là, ça me donne envie de m'y plonger dedans très rapidement pour passer un bon moment et faire travailler mes zygomatiques !

Encore un ouvrage de Marion Montaigne très plaisant .On rigole on s'interroge , néanmoins le livre est plutôt cours comme chaque chapitre.J'aurais aimé que les histoires soient un peu plus étoffées. J'ai aimé , mais ce n'est , à mon sens, pas son meilleur ouvrage.