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Citations sur Essais, tome 3 (16)

C'est un usage de nostre justice, d'en condamner aucuns pour l'advertissement des autres. De les condamner par ce qu'ils ont failly, ce seroit bestise, comme dict Platon. Car, ce qui est faict, ne se peut deffaire ; mais c'est affin qu'ils ne faillent plus de mesmes, ou qu'on fuye l'exemple de leur faute. On ne corrige pas celuy qu'on pend, on corrige les autres par luy.
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Qui craint de souffrir, il souffre déjà ce qu'il craint
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Mais il ne faut pas appeler devoir, comme nous faisons tous les jours, une aigreur et une intestine âpreté qui naît de l'intérêt et passion privés ; ni courage, une conduite traîtresse et malicieuse. Ils nomment zèle leur propension vers la malignité et violence ; ce n'est pas la cause qui les échauffe, c'est leur intérêt ; ils attisent la guerre, non parce qu'elle est juste, mais parce que c'est guerre.

III-1.
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Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs
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Les femmes n’ont pas tort du tout quand elles refusent les reigles de vie qui sont introduites au monde, d’autant que ce sont les hommes qui les ont faictes sans elles.
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J'aime l'allure poétique, à sauts et à gambades.
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Les biens de la fortune encore faut-il avoir du sentiment pour les savourer. C'est jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.
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La plus utile et honorable science et occupation à une femme, c'est la science du ménage.
(celle ci c'est pour montrer que même un esprit éclairé comme celui de Montaigne peut se tromper...)
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Le mariage, a pour sa part l’utilité, la justice, l’honneur, et la constance. Un plaisir plat, mais plus universel. L’amour se fonde au seul plaisir. Et l’a de vrai plus chatouillant, plus vif, et plus aigu. Un plaisir attisé par la difficulté. Il y faut de la piqûre et de la cuisson : Ce n’est plus l’amour, s’il est sans flèches et sans feu.
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Les deux sortes de fréquentation dont j’ai parlé (celle des hommes estimables et celle des femmes belles et honorables) relèvent du hasard et dépendent d’autrui.
La première a l’inconvénient d’être rare, et l’autre se fane avec l’âge ; c’est pourquoi elles n’eussent pas su remplir ma vie.
Mais celle des livres, la troisième, est bien plus sûre et nous est plus personnelle.
Elle a pour sa part la constance et la facilité d’emploi : elle accompagne tout le cours de ma vie et me vient en aide partout ;
elle me console dans la vieillesse et dans la solitude,
elle m’ôte le poids d’une oisiveté fastidieuse,
et me permet d’échapper à tout moment aux gens qui m’ennuient… Pour trouver un dérivatif à une idée importune,
il suffit de recourir aux livres : ils m’accaparent facilement, et m’en détournent.
Et de plus, ils ne se rebellent pas de voir que je ne les recherche qu’à défaut des autres agréments, plus réels, plus vifs et plus naturels : ils me font toujours bonne fi gure
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