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Jessica Balzano et Kevin Byrne tome 6 sur 6
EAN : 9782749157580
432 pages
Le Cherche midi (01/02/2018)
3.38/5   81 notes
Résumé :
Lorsqu'on est flic trop longtemps dans la même ville, toutes les rues mènent à des souvenirs que l'on préférerait oublier.Chaque nouveau meurtre vous en rappelle un autre.L'obsession n'est jamais loin.
Pour Kevin Byrne, inspecteur des homicides à Philadelphie, le traumatisme originel a eu lieu en 1976. Encore adolescent dans le quartier défavorisé de Devil's Pocket, il a été impliqué de près dans un meurtre jamais résolu. La fin de l'innocence pour Byrne.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Philadelphie, quartier de Devil's Pocket, 4 juillet 1976, quatre gamins se sont donné rendez-vous au feu d'artifice de la fête nationale, lorsqu'ils assistent à la découverte du corps de Catriona, jeune fille assassinée et dont le meurtrier ne sera pas retrouvé.

Néanmoins, ils ont un suspect, Desmond Farren qui sera assassiné à son tour peu après.

Philadelphie, 2015, les quatre gamins ont grandi, l'un d'entre-eux, Kevin Byrne, est devenu inspecteur à la criminelle.

Lorsque plusieurs assassinats se produisent dans le quartier de Devil's Pocket, il revient sur les traces de son enfance.

Avec Jessica Balzano, l'assistante du procureur (Byrne et Balzano étant les héros récurrents d'une série de livres de Montanari, commencée en 2005 avec Déviances), il devra remonter la piste de ces nouveaux tueurs dont les meurtres ressemblent à des exécutions étrangement mises en scène.

A mon avis :
Quelques jours après la lecture de ce livre, je démarre la rédaction de cette publication.
Que me reste-t-il de ce récit ? ...pas grand-chose.

Peut-être quand même ce sentiment d'une grande difficulté à suivre les personnages tant ils sont nombreux, l'utilisation tantôt des noms, tantôt des surnoms rendant cette tâche encore plus ardue.

On est néanmoins partagé entre l'intérêt porté à l'intrigue qui reste prenante malgré la multiplicité des contextes ou des générations de personnages et la nécessité de revenir sans cesse en arrière pour retrouver la place de chaque protagoniste.

Par ailleurs, plusieurs personnages secondaires font une apparition courte, pour ne rester que quelques pages, sans intérêt pour la suite du récit, ce qui rajoute à la confusion générale.

Certains aspects du récit ont été bâclés selon moi :
Par exemple, on sent bien tout de même que ce retour en enfance pour l'inspecteur Byrne n'est pas sans lui causer un certain trouble, cependant cette partie n'est pas approfondie par l'auteur et on a de ce fait du mal à rentrer dans la peau de ce personnage qui manque de profondeur.

Avec un peu de patience malgré tout, sur la fin, on commence à comprendre la place de chacun et la cohérence des situations (même si certains aspects ésotérique restent bien obscures à mon sens), mais cela arrive beaucoup trop tard et sans grand chamboulement dans le récit.

Bref, un policier dont l'intrigue aurait gagné à beaucoup plus de simplification et de profondeur.

Monsieur Montanari... je ne vous donne pas l'absolution sur ce coup-là...


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Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.
Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .
A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.
Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le coeur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. le goupillon ou le shide, il faut choisir.
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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Confession de Richard Montanari est un polar qui se passe à Philadelphie ville de l'amour fraternel, j'ajoute un lien qui explique l'origine de cette appellation pour cette ville (http://america.blogs.liberation.fr/2009/03/20/violences-phila/).


Pour le roman policier que présente l'auteur il n'y a rien de fraternel, un quartier dur comme la plupart des villes du monde et qui s'embourgeoise comme la plupart des villes de l'occident. Deux malfrats Sean et Patrick Farren s'inspire du carré de Sator pour vaincre une malédiction familiale. Peut-être que je lis trop de polar mais celui-ci même si la trame et l'action est digne d'un scénario hollywoodien un nuage ennuyant semblait être présent vers la moitié du bouquin et cela jusqu'à la fin. Pourtant c'est un de mes auteurs fétiche.
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N'ayant jamais lu de Montanari, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et, en 4 pages, je suis dedans. Déjà trois cadavres au compteur, on peut dire qu'on démarre sur les chapeaux de roues !

Les cinquante pages qui suivent m'ont un peu faire sortir de la trajectoire. La mise en place m'a parue un peu poussive, mais c'est peut être moi qui n'était pas au top. Il faut dire que le scénario est complexe, puisque l'on se promène entre l'Irlande et Philadelphie, et que l'on navigue entre 1941 et 2015, en suivant trois générations.

On suit finalement pas mal de personnages différents : Kevin Byrne, bien sûr, mais également plusieurs inspecteurs rattachés à son équipe, Jessica Balzano, procureure adjointe après avoir été le partenaire de Kevin. On croise également les pas d'Eddie Shaughnessy, un vieillard de Devil's Pocket, Angelica Leary, une infirmière libérale – et ses patients -, Emily, la bibliothécaire aveugle… Et puis les deux Farren qui restent, Sean et Michael, ce dernier souffrant de prosopagnosie, trouble qui l'empêche de reconnaître les visages. Des pistes, des fausses pistes.

Et puis, avec le dénouement, dans les 40 dernières pages, tout se retourne, tout s'inverse. Ou, plutôt, tout reprend sa place. On croyait avoir progressivement compris et puis, finalement, ce n'est plus si clair. Et l'on découvre tout le poids du hasard : hasard qui permet de tirer au clair, 40 ans plus tard, des meurtres inexpliqués ; hasard, aussi, qui se rit de nous, et peut déclencher des drames. Ici, ce sont presque 10 morts, sur la base d'un malentendu…

La mécanique est implacable. Avec Kevin et Jessica, on vit les fluctuations de l'enquête. Parfois on a l'impression de toucher la vérité du doigt, l'instant d'après elle s'est déjà éloignée ; on entre, pistolet au poing, dans des maisons qui peuvent être des pièges, et le stress et les niveaux d'hormones varient au même rythme que celui des inspecteurs. Comme Kevin, on hésite : sa loyauté doit-elle aller d'abord à son métier de policier ou à son enfance ?

Enfin, même si c'est totalement anecdotique, il est amusant de noter que c'est précisément pendant que je lisais ce livre que les Eagles de Philadelphie, qui sont signalés dans le livre, ont remporté leur premier Superbowl de l'histoire…

Naturellement, ce livre est d'abord et avant tout un thriller. Mais on y trouve matière à réflexion, à interrogation, à discussion. Et c'est aussi cela que l'on attend d'un thriller qui n'est pas qu'un « page-turner »…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Richard Montanari, c'est une première pour moi et surement pas la dernière. J'ai en effet découvert une plume magistrale à travers ce dernier roman de l'auteur, qui fait également partie d'une longue série. Je vous rassure de suite, celui-ci peut facilement se lire indépendamment des autres. A part ça, Montanari a une plume qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. Une plume efficace, moderne et parfois familière pour mieux s'imprégner de l'histoire. Une histoire qui démarre en 1976 avec le meurtre d'une petite fille et de son meurtrier.
Ensuite vient l'intrigue qui va jongler entre le passé et le présent (2015) où différents meurtres, cruellement atroces, vont s'accumuler tout au long de l'histoire.

On sait que dès le départ tous les crimes sont liés et que l'enquêteur Byrne (personnage récurrent) et sa collègue Jessica auront du fil à retordre pour arriver au bout de cette investigation. Du coup, l'auteur nous fait vivre l'enfer en même temps que les victimes, et nous met sur plusieurs pistes afin de faire notre propre enquête. Enfin, moi, j'ai vu ça comme ça. C'est chouette, car la forme est vraiment originale et l'esprit de vengeance est bien présent au vu du passé des protagonistes et pourtant, plus on avance, plus on s'aperçoit que nous sommes très, très loin du compte. Que cela va au-delà de la vengeance, au-delà de tout, que ça remonte à bien loin, voire jusque dans les racines profondes.

Donc après la forme, vient le fond de l'histoire qui te fait prendre conscience, te pousse à fouiller même dans la psychologie des personnages, jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine. Je me suis retrouvée à prendre mon cahier, à taper sur internet, à noter... Je voulais comprendre... J'étais là à vouloir savoir, à décortiquer le pourquoi du comment. J'ai trouvé ça profondément passionnant dès la moitié du livre où l'étau commence sérieusement à se resserrer avec des chapitres qui le deviennent également, comme si le temps était compté, le compte à rebours était enclenché. J'ai eu toutefois une petite baisse de régime dans la première partie, mais rien de grave, puisqu’après, tout s’accélère sans aucun temps mort pour le lecteur.

Ce roman est dur, sombre et touchant à la fois, dans une ambiance très à l'américaine. Tous les ingrédients sont réunis ici pour en faire un excellent polar et donc, une belle découverte que je vous recommande bien évidemment.
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critiques presse (1)
Actualitte
30 janvier 2018
Probablement les histoires généalogiques du livre pèsent-elles un peu trop lourd — et que le contexte historique pourra doucement agacer. On sera de toute manière happé par les rebondissements multiples et la magie de cette narration haletante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Ils échangèrent un regard connu de tous les anciens de la police à travers le monde, de tous les soldats et toutes les personnes qui se retrouvaient en première ligne, quelle que soit leur discipline. C'était un regard qui indiquait à la fois du soulagement et de la détermination. Ils avaient plongé dans l'abîme et en étaient ressortis indemnes.
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Comme chez les Rousseau, tous les tiroirs avaient été ouverts, leur contenu éparpillé à travers la pièce. Une boîte à bijoux gisait à l’envers sur le sol. Une autre, en métal, qui servait peut-être de coffre-fort, était ouverte et vide à ses pieds. Deux valises, probablement prises sur l’étagère supérieure de l’unique penderie, étaient ouvertes et également vides à gauche du lit. Les tiroirs de la table de chevet étaient par terre, retournés.
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Il se souvenait de ce moment comme il se souvenait de tout ce qui avait constitué sa première vie, comme s’il regardait à travers un mur constitué de blocs de verre, un théâtre d’ombres diffus, des silhouettes figées dans une glace blanche.
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Elle en était venue à croire que le chagrin était presque vivant. Il pouvait s’atténuer peu à peu au fil des années, mais il ne quittait jamais totalement votre coeur.
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Il avait toujours souscrit à la théorie qu’il y avait deux choses auxquelles les gens ne s’attendaient jamais: le moment où quelqu’un entrait dans leur vie, et celui où il en sortait.
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