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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une jeune femme est trouvée morte sur un ponton de la rivière Schuylkill, habillée d'une robe datant du XIXème siècle, les pieds amputés, une lune à visage humain peinte sur son abdomen. Les inspecteurs Balzano et Byrne enquêtent.
Philadelphie, époque contemporaine
Décidément on meurt beaucoup dans the streets of Philadelphia !
A croire que tous les tueurs en série, les serial killers, les tueurs compulsifs, se sont donnés rendez-vous dans cette ville.
Rappelez-vous les ouvrages précédents de l'auteur on y mourait plus que de raison. Et bien, ici, c'est pareil ! Autre mobile, autre modus operandi , mais quand même un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain. C'est vrai c'est du roman, mais bon, trop c'est trop, on n'en finit plus et cela devient lassant, d'autant que la résolution de l'enquête est coton et qu'il fait froid, c'est Noël, il neige d'abondance et les routes sont glissantes, les trottoirs aussi, faut pas sortir en escarpins et sans manteau. Ce n'est pas un temps à mettre un malade mental dehors.
L'idée de base du roman était bonne, les contes de fées, pas facile les contes, il y a toute une exégèse là dessus, des spécialistes et des tas de bouquins écrits sur ce thème, donc on se dit, banco ! On paie pour voir et c'est pas mal, franchement, intrigue sympa (façon d'écrire !), meurtres qui sortent de l'ordinaire sans qu'il y ait du sang dans tous les coins, on connait le duo de flics, leur complémentarité, un bémol, Byrne qui a des visions, qui ressent, hume et visualise des trucs, à la rigueur, allons-y, j'ai du mal, mais bon, ça fait partie de l'imaginaire montanarien, on en a vu d'autres...
L'assassin est connu, donc pas sorti d'un chapeau, du coup je soulève le mien, on le découvre pratiquement à la fin, juste pratiquement, car il faut une explication de texte. En revanche, faut pas être grand clerc, j'avais compris qui était celui qui eut le dernier mot.
Et Philadelphie dans tout ça, hein ? Je l'ai dit, il neige, alors forcément, les jours étant, de plus, plus courts, on n'y voit moins bien, donc la vue, le panorama, ce sera pour une autre fois. Quelques bistrots irlandais, les recettes italiennes, peu d'ambiance, d'odeurs, Balzano qui fait les soldeurs pendant son enquête, c'est pas interdit ça ? Pas de petites frappes, pas de voyous, quelques décérébrés, dommage !
C'est la rivière l'héroïne, enfin, une des héroïnes, la Schuylkill, affluent de la Delaware, 205 k de long, c'est écrit dans le livre, noire de jour comme de nuit, étroite et large, ça dépend où, ses bosquets le long, ses pontons accrochés aux rives (c'est beau ? C'est de moi), ses meurtres...euh, je m'égare. Et puis, il y a la lune, l'astre nocturne, le lune, oui, mais pour savoir, il faut lire, désolé, je ne peux rien dévoiler.
Cela ne passe pas, je n'y suis pour rien, j'aimerais bien dire, ce livre est un chef d'oeuvre, allez-y franco, c'est du bon, du lourd, vous m'en direz des nouvelles, je sais qu'il a plein de bons échos, pas le mien, je regrette, faut pas m'en vouloir, je ne le ferai plus, promis, juré, craché...
Ce n'est et cela reste, cependant, que mon avis.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Certains vous diront que sous leurs airs anodins, les contes de fées cachent beaucoup de violence. Après la lecture de "Funérailles", ils seront désormais pour vous le symbole de vos pires cauchemars.

Je découvre Richard Montanari avec ce titre et c'est vrai que, comme il est dit dans la quatrième de couverture, j'y ai retrouvé une ambiance à la Michaël Connelly (que j'adore) qui aurait délaissé Los Angeles pour Philadelphie, Philly pour les intimes. Ici aussi le décor, la ville, ses faubourgs et ses rivières, créent l'atmosphère idéale, aussi poisseuse que le sang qui va couler. Par contre à la place d'un héros solitaire (Bosch), j'ai fait la connaissance d'un duo de flics, Jessica Balzano et Kevin Byrne. Les voilà aux prises, à quelques jours de Noël, avec un serial killer qui parsème les rives de la Schuylkill de cadavres de femmes. Le corps de chacune d'elles porte le symbole de la lune et la mise en scène évoque un des contes d'Andersen.
De son côté, l'inspecteur Walter Brigham, nouvellement retraité, fait part à Byrne de son désir de continuer à enquêter en tant que détective sur une "cold case" qui lui a empoisonné l'existence. En 1995, deux fillettes, dont l'une était la fille d'un collègue, disparues après une fête d'anniversaire ont été retrouvées assassinées. Faute de preuves, le suspect de l'époque a été relâché. Les investigations que Walter a poursuivies discrètement lui font penser que le dénouement de l'affaire est proche.
Le lecteur voit donc se dérouler devant lui deux énigmes à élucider, à moins que les meurtres d'anciens pédophiles perpétrés par un justicier inconnu n'en fassent une troisième. Et si tous ces crimes avaient un lien ?

J'ai beaucoup aimé l'ambiance glaciale de Philadelphie l'hiver avec pour toile de fond les contes de fées. Grâce à des chapitres courts, le rythme est soutenu. Les personnages des policiers au sens de l'honneur très poussé m'ont séduite. Malgré une fin un peu énigmatique, je suis prête à lire d'autres aventures de Byrne et Balzano (Déviances, Psycho). 16/20

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Je retrouve le duo Kevin Byrne-Jessica Balzano. Sur les rives de la Shuylkill, les deux flics traquent un adepte de la lune et de contes de fées. On découvre sur la rive de la Schuykill le cadavre d'une femme, aux pieds amputés. L'oeuvre d'un cinglé, à n'en pas douter. Peu de témoins dans ce secteur isolé. Une deuxième femme étranglée est découverte au bord de la Shuylkill. Comme la première, on a dessiné sur son corps une lune à base de sperme et de sang. Les victimes sont vêtues de robes anciennes...

Un suspense qui captive jusqu'au dénouement...
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J'ai apprécié ce livre aux chapitres courts. Cette enquête menée par les inspecteurs Byrne et Balzano, nous plonge dans la tête du tueur "Lune" et son approche des contes de fées et plus particulièrement ceux d'Anderson. Les chapitres en italique relatent les idées du tueur ce qui permet d'avoir à la fois le point de vue de l'assassin et de celui des inspecteurs.
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