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EAN : 9782368121702
352 pages
Charleston (06/10/2017)
3.98/5   43 notes
Résumé :
1973. Trixie Valentine est amoureuse du leader d'un groupe anglais de rock qui passe l'été sur la petite île au large de Cape Cod (Massachusetts) où elle a grandi. La jeune femme en a assez de sa vie isolée, et rêve des grandes villes du monde. Elle ne veut pas finir comme sa mère, Grace, qui s'occupe des jardins des grands propriétaires depuis qu'elle a quitté l'Angleterre avec son mari, Freddie, à la fin de la guerre. Trixie ne comprend pas non plus son obsession ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Un beau roman qui se laisse lire.
Une histoire d'amour qui se répète sur 2 générations. Grace et sa fille Trixie aimeront chacune un homme qu'elles perdront.
On se laisse à vivre avec elles sur cette petite île des Etats Unis et dans la campagne anglaise.
L'écriture est fluide et c'est une belle histoire à lire au coin du feu, avec un bon chocolat chaud et beaucoup de chantilly par une belle journée d'hiver.
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Ceux qui suivent le blog régulièrement savent à quel point j'apprécie les parutions de cette maison d'édition, non seulement parce que ce sont de beaux livres mais aussi et surtout parce que ce sont des histoires qui touchent au coeur.
Celle dont je vous parle aujourd'hui est particulièrement touchante et poétique. La fille qui aimait les abeilles nous fait vivre l'histoire d'amour de Trixie mais aussi celle que sa mère a vécu, 40 ans plus tôt. Au fil des pages, nous découvrons aussi la force de la relation qui les unit l'une à l'autre.
Deux histoires remplies de passion, de déception, de transgression…Quel plaisir pour la lectrice que je suis, un vrai régal.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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« La fille qui aimait les abeilles » est une histoire de famille. Beatrix, alias Trixie, est une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. A Tekanasset, aux États-Unis, elle s'est éprise de Jasper, un anglais venu avec son groupe de musique pour trouver l'inspiration et devenir célèbre.
Alors qu'elle vit une idylle avec ce jeune homme, tout le village jase à propos de Trixie et de ses moeurs légères.
Mais un beau jour, Jasper doit quitter Tekanasset et repartir dans son village natal en Angleterre par obligation familiale, promettant à Trixie de venir la chercher un jour et de l'épouser.
Accrochée à ce rêve, la jeune femme ne voit pas les secrets que cachent ses parents, Grace et Freddie, originaires du même village que Jasper et bien plus proches de la famille du musicien que ce que Trixie pourrait le croire.

Dès les premières lignes, je suis tombée sous le charme de cette histoire, des personnages, de l'univers de Santa MONTEFIORE.

Le récit se passe entre passé et présent, liant les destins d'une mère et d'une fille de la plus belle des façons qu'il soit.
Trixie est une jeune femme amoureuse, qui croque la vie à pleine dent et vie au jour le jour. Elle est un électron libre et un peu incomprise, surtout par la génération précédente qui a vécu la guerre et bien d'autres horreurs, mais ont eu aussi une vie régentée par des règles bien établies.
Lorsque son amour part dans son village natal d'Angleterre, elle espère le revoir au plus vite et ne pense pas un seul instant que Jasper la laissera tomber, malgré les avertissements de ses parents.
D'ailleurs, elle ne sait même pas qu'elle devrait écouter plus attentivement ses parents, qui viennent du même village et ont vécu une situation plus ou moins similaire. Seulement, ses parents ne lui ayant jamais parlé de leur passé, il n'est pas évident de convaincre Trixie de suivre un autre chemin.
L'histoire alterne donc entre le présent et le passé, entre l'histoire de Trixie et celle de Grace, sa mère. Ainsi, nous découvrons ces deux femmes, de leur jeunesse jusqu'à l'âge adulte et tous les choix qui ont dicté leurs vies. le jeu de miroir entre les deux femmes est incroyablement bien maîtrisé et pas une seule fois nous sommes ennuyés par leurs histoires alors que la fille répète les mêmes erreurs que sa mère, comme si le destin était un peu cruel.

La nature a une place importante tout au long de l'histoire.
Que cela soit au niveau de la flore luxuriante ou de la faune, tout le décors que créé Santa MONTEFIORE est incroyablement vivant. Étant agricultrice, j'ai été particulièrement sensible à ce détail. J'avais l'impression de sentir les odeurs des fleurs et de la forêt ou d'entendre le bourdonnement des abeilles.
D'ailleurs, la nature est aussi le point commun entre plusieurs personnages et sert de lien entre Grace et Trixie, mais aussi entre Grace et son père. Un peu comme un don qui se transmettrait de générations en générations, la famille de Trixie est liée à la nature.
Cet élément a même parfois des connotations mystiques, servant de lien entre les vivants et les morts et influant le destin des personnages.

Les protagonistes sont dépeint à la perfection.
Aucun d'eux n'est parfait et c'est cette imperfection qui les rend incroyablement humains.
Ils ont tous leurs défauts, font tous des erreurs et l'on suit leurs chemins à travers les années avec passion. Santa MONTEFIORE a réussi à me faire accepter des décisions que je trouvais injustes, voir immorales, avec facilité, mais aussi à ce que je m'attache à tous les personnages, même les plus détestables.

Le final est très émouvant.
Plus on avance dans l'histoire et plus nous constatons que beaucoup de secrets et de non-dits ont dictés les vies des personnages. Nous sommes comme eux, surpris de connaître enfin la vérité, parfois tristes, mais aussi stressés de savoir ce que le futur leur réserve.
En tout cas, j'ai été entièrement satisfaite par cette fin, même si j'ai un petit pincement au coeur de laisser ces personnages et ces lieux.

En conclusion, « La fille qui aimait les abeilles » est une histoire douce comme du miel, mais aussi parfois cruelle comme le piquant d'une abeille. Santa MONTEFIORE a une plume parfaite pour écrire ce genre d'histoire, pour nous plonger dans son univers et nous impliquer dans son récit.
Ces destins de femmes vont vous émouvoir, vous attendrir, vous énerver, vous faire passer par une montagne d'émotions, mais croyez-moi : le voyage en vaut la peine.

Un livre à lire si vous aimez les sagas familiales, les destins liés et les femmes fortes.
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Mon avis:

La fille qui aimait les abeilles est le roman qui me tentait sans doute le plus parmi les parutions Charleston de cet automne. J'ai tout de suite été charmée par sa couverture et son titre doux et plein de promesses. J'ai été d'autant plus emballée lorsque j'ai su que ce roman allait mêler présent et passé pendant la seconde guerre mondiale qui est une période historique très difficile et très émouvante que j'aime retrouver en littérature. Je remercie donc les Editions Charleston pour l'envoi de ce titre.

Quand je commence un roman je sais tout de suite si il va me plaire ou non et j'ai eu ce pressentiment là en commençant celui-ci. Je me suis toute de suite immergée dans cette histoire que se soit en 1973 aux Etats-Unis dans la vie de la jeune Trixie qui vit sa première histoire d'amour avec Jasper un jeune musicien de talent qui rêve de devenir une star, qu'en Angleterre dans les années trente à l'aube de la seconde guerre mondiale où l'on suit sa mère Grace au même âge qui elle partage son temps entre ses abeilles qu'elle affectionne particulièrement, son meilleur ami Freddie, et Rufus le jeune lord dont elle est amoureuse secrètement. J'ai autant apprécié les passages du présent que ceux du passé qui m'ont autant touché, sans doute parce qu'au fil des pages on se rend compte peu à peu que la jeunesse de Trixie comporte des similitudes avec celle qu'a vécu sa mère. Même si l'époque à laquelle elles ont vécu est très différente, elles ont malheureusement du faire face à la même douleur, celle que l'on a sans doute toutes connu à un moment de notre vie le chagrin d'amour. C'est un roman qui a su me toucher parce que les personnages sont face à un dilemme, à l'injustice du milieu dans lequel ils vivent, sont piégés à cause de leur statut social, parce qu'ils n'ont pas d'autres choix que de mettre de coté leurs sentiments par devoir, à cause des conventions, des responsabilités familiales, ou d'un héritage lourd à porter.

Grace est le personnage qui m'a le plus ému notamment parce qu'elle est tombée amoureuse d'un homme inaccessible, parce qu'elle a réussi à retomber amoureuse malgré tout mais en ayant constamment un sentiment de culpabilité en sachant qu'elle ne pourrait jamais l'oublier, et parce qu'elle a perdu des êtres très chers subitement, je pense surtout au passage sur la mort de son père qui m'a mise les larmes aux yeux. Pourtant c'est une femme qui s'est toujours relevée, elle a continué à être positive pour aller de l'avant malgré son chagrin. J'ai trouvé l'histoire d'amour entre elle et Freddie son ami d'enfance très belle, presque plus belle que celle qu'elle entretient avec Rufus. J'ai senti énormément d'amour entre eux deux, malgré l'ombre permanente de ce dernier. Je l'ai senti sincère envers Freddie et vraiment mal à l'aise face à la dualité de ses sentiments. C'est un personnage qui a su me toucher parce que l'on sent qu'elle a été malheureuse toute sa vie parce qu'elle aimait deux hommes et qu'elle a dû vivre avec.

J'ai un peu moins été touchée par l'histoire d'amour de Trixie parce que je n'ai pas compris tout simplement les choix de Jasper. Si j'ai pu comprendre ceux de Rufus en 1930 parce que l'époque n'était pas la même cela m'a semblé absurde en 1970, d'autant plus que cette une décennie ou normalement les gens sont plus libres de leurs choix, plus libres en tout cas de mener leur vie comme ils l'entendent. J'ai eu moins d'empathie pour lui, je l'ai même trouvé lâche quelque part vis à vis de la jeune femme. En revanche Trixie m'a semblé complètement en accord avec son temps, libérée, frivole, ayant tout simplement l'insouciance de la jeunesse. On sent qu'elle a envie de profiter de la vie, de suivre ses envies, qu'elle se fiche des conventions, du qu'en-dira-t-on, elle veut vivre ses rêves et surtout elle veut les vivre au coté de Jasper. En cela elle est très différente de sa mère avant elle qui m'a semblé plus calme, plus posée, plus réfléchie. Pourtant certaines similitudes m'ont frappé comme la force qu'elles puisent toutes les deux dans leur passion pour tenter d'oublier leur chagrin, que se soit les abeilles pour Grace ou la mode pour Trixie.

J'ai été touchée également par de nombreux passages où l'auteure livre des réflexions sur le sens de la vie, sur nos sentiments, sur nos façons de vivre. Ils m'ont interpellé et ému parce qu'ils avaient énormément de sens à mes yeux et ont fait échos en moi comme le fait de se battre pour son couple à une époque où on baisse facilement les bras, cette notion de devoir envers l'autre que l'on a, de tenir ses engagements même si parfois ce n'est pas toujours facile, le fait de privilégier le bonheur et la qualité de vie à l'argent, le retour aux racines, le fait de revenir à l'essentiel, de se sentir chez soi, de se sentir bien uniquement là ou l'on a grandit, et surtout le fait de chercher souvent bien loin ce que l'on a sous son nez. Il est vrai que certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel parce qu'il y a énormément d'amour dans ce livre, de même que la fin concernant Jasper qui m'a paru de trop alors que le roman à mon sens aurait très bien pu se terminer à l'avant dernier chapitre du livre, mais ces passages si vrais ont vraiment éclipsé selon moi ces quelques petits défauts. de même je n'ai finalement pas été déçue de ne pas trouver d'avantage de passages sur la seconde guerre mondiale car à mon sens ce n'est pas un livre historique, en tout cas ce n'est pas le sujet principal du livre, même si l'auteure y aborde le thème du traumatisme et des blessures de guerre avec lesquelles il faut apprendre à vivre. C'est avant tout un roman très mélancolique sur le véritable amour, celui que l'on ne peut pas oublier, et qui nous donne un regard sur la vie très juste.

Pour conclure:
Un roman où le passé semble se reproduire, où les liens mère-fille n'ont jamais eu autant de sens. Un roman sur l'amour impossible, sur l'amour perdu, sur le vrai amour, celui que l'on ne peut jamais complètement oublier. Si je n'ai pas toujours compris les choix de Jasper, et si la fin m'a paru de trop j'ai énormément apprécié ce roman, il m'a beaucoup touché et il m'a fait énormément réfléchir sur la façon dont nous menons notre vie.

Ma note: 17/20.
Lien : http://autantenemportelesliv..
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La fille qui aimait les abeilles est un roman d'amour et de destinées qui se répètent d'une génération sur l'autre à cause de secrets de famille.
Cela se passe donc sur deux époques, en 1937 et en 1973, avec pour thème principal l'amour impossible d'un héritier de bonne famille avec la jeune apicultrice du domaine dont s'occupent son père et elle.
Je dois avouer que je me suis un peu ennuyée durant les deux premiers tiers du roman avec une intrigue qui manquait de rythme et de surprise à mon goût. Par contre, dans le dernier tiers, le rythme s'accélère, c'est même surprenant pour le coup car inattendu, sans compter que je me suis retrouvée perturbée, presque choquée, par un événement du fait de sa soudaineté inhabituelle dans ce genre de roman. de nombreuses années se sont passées tout à coup d'un chapitre sur l'autre avec ce fait dramatique totalement inattendu. Je ne savais plus quel genre de roman je lisais au juste m'attendant à tout.
Par ailleurs, je n'ai pas toujours trouvé naturels les dialogues et les comportements concernant le héro des années trente et celui des années soixante-dix. Et je n'ai pas compris ce que j'ai considéré vers la fin comme une incohérence parce que pour moi le dénouement majeur ne m'a pas paru aussi évident que l'autrice voulait bien nous le faire croire.
Tout ceci, vous l'aurez compris, m'a laissé suffisamment perplexe pour me gâcher ma lecture qui recélait pourtant à n'en pas douter de nombreux atouts et même d'une certaine originalité dans la façon de traiter un thème principal assez commun.
Ce n'est pas que le roman m'a totalement été désagréable, loin de là pourtant, car la plume est fluide et l'histoire bien trouvée est émouvante et touchante à de nombreux égards, mais il n'a pas su me convaincre dans sa globalité. J'en garderai même un assez bon souvenir mais un avis trop mitigé ne m'a pas permis de l'apprécier totalement. D'autres y sont arrivées et y arriveront encore, je n'en doute pas un instant.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L'avantage des souvenirs, c'est qu'ils ne s'effacent pas. Une photographie s'affadit à la lumière, s'écorne, mais un souvenir demeure intact.
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Et je n'ai pas envie d'une querelle. Quand on tire sur les rênes d'un cheval, il a envie de ruer. Si on lui lâche la bride, il y a toutes les chances pour qu'il se calme.
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- Suis-je un malotru de ne pas aller sur sa tombe?
- Bien sûr que non. Elle n'est pas là-bas, de toute façon.
- Ah non? Où est-elle?
- Avec vous.
- J'admire votre assurance. J'espère que vous avez raison.
- Papa est avec moi en permanence. J'aime penser à lui dans le jardin, près des ruches. Il est partout.
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Nous sommes sur terre pour apprendre, chérie, grandir dans l'amour, à travers l'altruisme, le pardon et la compassion. C'est ça, l'amour. Faire passer les autres avant soi, veiller sur son prochain, comme les abeilles.
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Le temps passé avec ses abeilles lui permettait d'être de nouveau elle-même et de se recueillir.
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Video de Santa Montefiore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Santa Montefiore
La librairie Point Virgule nous propose de replonger dans son choix d'albums jeunesse par le biais d'une nouvelle sélection, classée cette fois-ci en deux catégories d'âge :
Albums maternelle - Rosie, Gaëtan Dorémus, éditions du Rouergue, 13€ - Au bois dormant, Karen Jameson & Marc Boutavant, édité à l’École des loisirs, 13,50€ - Chaprouchka, Elsa Valentin & Florie Saint-Val, éditions Syros, 15,95€ - La symphonie des animaux, Dan Brown & Susan Batori, éditions Gautier Languereau, 15,95€
Lecture primaire - Les merveilles de la nature, Helen Ahpornsiri, éditions Circonflexe, 14€ - Mon herbier, Michel Luchesi & Anna Emilia Laitinen, collection Rusti'kid aux éditions Rustica, 14,95€ - Les lapins de la couronne d'Angleterre - tome 1 Le complot, Santa & Simon Montefiore, Kate Hindley, éditions Little Urban, 12,90€ - Einstein, Torben Kuhlmann, éditions NordSud, 20€
Musique du générique d'intro par Timo Vollbrecht.
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