Sur Babelio,
Moravia a fait de ce roman l'un des pires qu'il soit, ce qu'il appelle son « goulag littéraire ». Personnellement, je ne suis pas au goulag quand je lis un policier de Monteilhet. D'accord, le style est facile, les personnages exagérés, mais il y a bien pire. Enfin, ce qui me rassure, c'est que dans sa liste « Goulag littéraire » figurent aussi La délicatesse de Foenkinos ou HHhH de Binet ; une bonne compagnie en somme… Comme quoi tous les goûts sont dans la nature...
D'autant que ce Monteilhet là tournait autour du fonctionnement des abattoirs et des sociétés de négoce qui s'enrichissent avec les trafics de viande. A l'époque en 1996, on était en plein dans le scandale de la vache folle. Montleihet se montrait plutôt bien renseigné (ou bien documenté). A l'arrivée, j'ai souvenir d'avoir trouvé ce polar finalement pas si bête (meuh !).