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3,63

sur 1810 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quel livre embetant !
Pardon pour l'auteur, vraiment, j'ai honte pour un si grand classique mais mon Dieu quel ennui !!

Si encore on ne précisait pas au début du bouquin qu'il ne s'agit que d'une pure fiction, que les lettres ont été inventées de toutes pièces, j'aurais trouvé un charme à ce bouquin mais, vraiment je me suis trainée d'un ennui mortel de bout en bout;

Par contre, ce qui m'a intéressé tout de meme, c'est le regard que porte les "héros" sur notre façon de pratiquer notre religion ou sur notre manière de vivre;
mais je dois dire que mon intérêt à fort peu été soutenu.
Le style (d'époque je vous l'accorde) est ampoulé et très lourd.
On passe d'une lettre à l'autre et on ne voit pas très bien vers quoi on se dirige;

Courage à ceux qui s'y attaquent en 2016 :-)
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Montesquieu nous propose ici quelques lettres échangées entre des perses en voyage à Paris et les membres de leur entourage restés en Perse. Alors que les premiers racontent surtout dans leurs courriers leurs expériences et les coutumes du pays qu'ils visitent, les seconds communiquent à leur maître des nouvelles de leur foyer. Car Usbek et Rica vivent dans des sérails : des harems dans lesquels sont regroupées les épouses et les concubines... et sans leurs maîtres, les femmes et les eunuques (leurs « gardes ») ne sont plus aussi sages qu'à l'accoutumée !

 

Evidemment, Montesquieu profite de la voix d'un personnage étranger pour se moquer des français. La politique, les préjugés, les habitudes... tout ce qui passe sous les regards d'Usbek et de Rica est prétexte à la satire. Cela donne d'ailleurs lieu à quelques passages assez drôles car faussement naïfs, comme celui de la lettre XXX. Rica y raconte à Ibben qu'il a été l'objet de la curiosité et de la convoitise des parisiens (« je fus regardé comme si j'avais été envoyé du Ciel », « je trouvais de mes portraits partout », dit-il) jusqu'au moment où il a cessé de porter l'habit persan « j'entrai tout à coup dans un néant affreux ». Cessant d'être la représentation d'un persan, les parisiens se désintéressent de lui et ne lui trouvent plus d'intérêt : ces derniers nous apparaissent alors comme superficiels et dédaigneux.



Les lettres utilisent d'ailleurs souvent le même procédé : une première phrase accrocheuse intrigue le le destinataire de la lettre et témoigne de la naïveté de son destinateur « Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. » (lettre XXX), « Chez les peuples d'Europe, le premier quart d'heure du mariage aplanit toutes les difficultés » (lettre LV), « J'entrai l'autre jour dans une église fameuse qu'on appelle Notre-Dame. » (lettre LXI).

Un premier paragraphe nous présente ensuite l'avis ou le jugement du perse de manière très factuelle. Les perses nous exposent de manière très simple leurs préjugés pour mieux nous étonner ensuite, car les paragraphes suivants viennent ensuite décomposer les préjugés des perses en tournant en dérision l'attitude des français. Si Montesquieu abolit ainsi les préjugés des perses, c'est pour mieux mettre en évidence ceux des français !

 

Mais en se moquant ainsi des parisiens, c'est plus généralement de l'Homme dont se moque Montesquieu. le voyage des perses en France n'est selon moi qu'un moyen de montrer qu'il ne suffit que d'un regard neuf sur quelque chose qui nous paraît évident pour en révéler les incohérences et le ridicule.



Parallèlement aux comptes rendus des perses sur leur voyage, on suit également l'intrigue qui se déroule en Perse puisque les eunuques continuent d'informer leurs maîtres sur les événements du sérail. Et ces événements ne sont pas de tout repos ! Rebellions, fugues, agressions... La panique se fait ressentir et donne un côté assez drôle et grotesque au roman. L'occasion pour Montesquieu de montrer de manière habile que malgré tous les défauts que l'on peut remarquer à l'extérieur de chez soi, on n'en n'est pas non plus totalement préservé...

 

Vous le savez peut-être déjà, mais j'ai été assez déçue de ma lecture des Lettres persanes. Je crois que j'attendais trop de ce roman, et que la comparaison avec Les Liaisons dangereuses (un autre roman épistolaire et un de mes livres préférés) était vouée à l'échec. Je n'y ai pas retrouvé ce que j'avais tant aimé dans le roman de Choderlos de Laclos : les sentiments des personnages, leurs émotions en lettres, la manipulation, l'angoisse de voir des événements se produire... Les Lettres persanes ne sont pas fougueuses ni chargées d'émotion, je les aie trouvées au contraire beaucoup plus journalistiques, épurées et plates. le style de Montesquieu est très intéressant et habile, la satire est un procédé que j'admire beaucoup mais qui ne me transmet pas d'émotion et ne me fait pas vibrer. Oui, c'est une oeuvre intéressante remise dans son contexte (celui des Lumières) et du point de vue de la forme. En revanche, je n'y ai pas trouvé ce que j'attends d'un roman : qu'il me fasse rêver, grandir, réfléchir et qu'il me chamboule.




Lien : http://ulostcontrol.blogspot..
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Un roman décevant !
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mauvais souvenir de lycée avec cette vilaine manie de décortiquer les textes jusqu'à les vider de tout plaisir de lecture. A relire sans doute
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