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Anne de Green Gables tome 1 sur 2

Paul Blow (Autre)Hélène Charrier (Traducteur)
EAN : 9782381960081
384 pages
Monsieur Toussaint Louverture (08/10/2020)
4.44/5   1860 notes
Résumé :
Nouvelle traduction de "Anne, la maison aux pignons verts".

Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d'énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d'une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d'humanité de onze ans parfaitement imparfaite, héroïne d'une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à trav... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (496) Voir plus Ajouter une critique
4,44

sur 1860 notes
Un grand merci ( un de plus ) à l'équipe de Babelio et aux Éditions "Monsieur Toussaint l'aventure", pour l'envoi de ce livre qui a été un vrai beau cadeau ....
D'abord , considérons l'objet livre ...Ça y est ? Vous l'avez entre les mains ?...Pour moi qui ai un certain âge, pas canonique , non , plus hein , faut pas exagérer , j'ai tenu là un livre que j'aurais pu trouver sous le sapin de Noël ( merci à ceux qui veulent le supprimer !!! ) ou le recevoir lors d'une occasion rare ... un anniversaire ....une récompense pour un examen .?...On le touche , on le triture , on le sent , on l'adopte , on le prend contre soi .....Il aurait pu aussi constituer un beau prix lors de cette remise de fin d'année que certains et certaines d'entre nous ont vécue ...Un très beau livre , vraiment , un très bel " objet " puisque c'est ainsi qu'on désigne le livre aujourd'hui ...Franchement , bravo à cette maison d'éditions dont le nom , à lui seul , fleure bon la nostalgie et les " belles lettres " .
Bon , on y va . Elle c'est Anne . Elle sort de l'orphelinat mais.... doit y retourner car on attendait un garçon pour aider à la ferme , pas une intarissable pipelette ....Sauf que Matthew , le taiseux , lui , la pipelette , il l'aime dès le premier regard . Et que Marilla , sa soeur , sous ses airs revèches , elle n'est pas insensible au charme de la gamine ....A partir de là , Anne et le territoire de Green Gables ne font plus qu'un .Et si elle parle , la gamine , elle sait aussi se faire aimer , se confondre dans le paysage , dans la nature , rêver, encenser ce qui l'entoure , vivre dans le plus beau de la nature , dans les éléments naturels et ...se montrer brillante à l'école ..Après, des " conneries " , elle n'en râte pas une , cette jeune fille pour qui nous avons les yeux de " Chiméne " et qui saura nous émouvoir jusqu'à la fin du roman....C'est beau , désuet, suranné et , avouons - le , d'un autre temps , un temps que certains et certaines d'entre nous ont pu revivre au hasard de ce qui pouvait constituer un magnifique cadeau , bien plus que la si fameuse " orange de Noël " .....Oui , je sais , c'est loin tout ça....
Alors , livre pour adultes , pour enfants , pour ados ? Je pense qu'il n'y aura que la nostalgie qui pourra répondre et je dirai que si je remets ce livre à ma petite fille , j'ai bien peur de lui parler d'un temps que les moins de vingt ans .....Par contre , pour les plus " anciens " , il me semble qu'il y a là une belle page d'évasion, un sacré retour en arrière, dans une époque où la rêverie, les bons sentiments , la vie en autarcie , les amitiés, les inimitiés portaient un nom et régissaient un monde sans doute plus " fermé " mais certainement plus humain , chargé d'espoir et de respect .Non , pas les Bisounours non plus , en tout il faut raison garder ... Autres temps , autres moeurs , mais de la poésie , de la poésie.... le monde tel qu'il était, loin de ce qu'il est et encore plus de ce qu'il sera , hélas .
...Dans ce roman , l'écriture est somptueuse ,les personnages incroyables , durs , sensibles , attachants , aimants ....Grands - parents , pour Noël, placez ce roman sous votre sapin , pas pour vos petits- enfants , non , ce n'est pas leur histoire , mais ...pour vous !!!! Et oui , c'est ainsi , la vie s'écoule et , de temps à autre , un livre nous ramène...à nos racines . J'ai adoré , vraiment , pas au point de lire les six tomes de la série , non , mais suffisamment pour me dire que quiconque passe au loin de certains écrits perd un peu de son Histoire. Ce bouquin ? C'est une madeleine de Proust !!!!! Enfin , moi , ce que j'en dis , hein , c'est bien vous qui voyez .......
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Un seul regret à l'issue de cette lecture : ne pas avoir fait connaissance d'Anne avec un e, quelques décennies plutôt. Elle aurait rejoint sur les étagères une autre héroïne qui lui ressemble,, Rebecca du ruisseau ensoleillé, elle aussi envoyée en pension chez deux vieilles tantes acariâtres et qui ne savent s'y prendre avec une enfant aussi fantasque.

Anne avec un e m'a accordé une fausse de fraicheur et de candeur, nécessaire en raison de la morosité ambiante dans la littérature qui très souvent puise ses sources d'inspiration dans les malheurs inhérents à notre humanité.

Anne a onze ans, elle est orpheline et a déjà connu de nombreuses familles dites d'accueil, mais qui ont plutôt apprécié la présence d'une main d'oeuvre avantageuse. C'est à la suite d'une erreur qu'elle se retourne chez Marilla et Matthew, deux frère et soeur qui auraient souhaité un garçon pour leur venir en aide à la ferme. le charme d'Anne opère rapidement sur Matthew. L'enfant pourra donc rester dans cette maison qu'elle égaiera par sa spontanéité et son imagination débordante.

Même si les méthodes éducatives témoignent d'une autre époque, elles restent bienveillantes, et on ne retrouvee pas les châtiments corporels d'une comtesse de Ségur.


Les paysages sont décrits avec grâce au fil des saisons, que la fillette apprécie et pour lesquels elle ne manque pas de rendre grâce.


C'est aussi le portrait d'une fillette volontaire, qui sait défendre ses convictions, et que son imagination n'empêche pas de réfléchir avec beaucoup sens critique. Elle préfigure une génération de femmes qui revendiquera un statut équivalent à celui des hommes. Remarquable pour un ouvrage paru initialement en 1908. Une belle héroïne.


Belle découverte.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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« L'important n'est pas ce que le monde nous réserve, mais ce qu'on y apporte. »

Un livre comme un enchantement, un envoûtement.

Une héroïne inoubliable, qui défie les époques. Anne, « Anne ave un e ». Anne, de nulle part et de partout à la fois.

Elle va devenir Anne de « Green Gables », cette maison aux pignons verts, sorte de paradis terrestre où le hasard va lui faire poser ses valises dans le foyer de Matthew et Marilla Cuthbert, frère et soeur aux coeurs boiteux.

L'enfant à l'imagination plus que débordante va devenir leur protégée et elle va embarquer dans son sillage toute une communauté.

Drama queen à ses heures perdues, Anne ressent tout avec emphase, avec sa propre logique où seule l'imagination est reine.

Publié pour la première fois en 1908, ce roman, premier tome d'une série vendue à plus de soixante millions d'exemplaires à travers le monde est un pur enchantement, je vous dis ! Ce roman est un Classique. Dans toute la belle noblesse du terme et n'a pas pris une ride. Il fait sourire, parfois même rire, puis touche, profondément.

Tout ce que la littérature a de magique, de précieux, fourmille dans ce roman, qui a traversé le temps pour parvenir jusqu'à nous dans une sublime édition, fraîchement (re)traduite par les bons soins de Monsieur Toussaint L'Ouverture.

Anne de Green Gables a croisé ma route et je sais aujourd'hui qu'elle manquait à ma galaxie intime.

Précurseur dans ses thèmes, il parle de féminisme, de différence, dans une société où mieux vaut suivre le troupeau. Chaque personnage est délicieusement vivant et je n'oublierai pas de sitôt Anne, évidemment, mais également ce doux malhabile de Matthew ou la touchante Marilla.

Il existe maintenant, dans un coin de mon âme, une contrée à l'abri du monde, Avonlea, où le regard d'une enfant à nulle autre pareille rend chaque brin d'herbe grandiose, chaque pierre sur le chemin aussi précieuse qu'un diamant brut.

Et lorsque l'écrin est si beau, il est indispensable de se laisser embarquer en espérant de tout coeur que les différents autres tomes seront publiés rapidement tant cette édition est à la hauteur !



Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je viens de refermer ce roman qui fût une parenthèse enchantée..
Publié en 1908 au Canada pour la première fois, c'est une réédition que propose la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, qu'elle en soit remerciée.
Remerciée pour plusieurs raisons, la première étant la remarquable qualité visuelle de cet objet : couverture cartonnée, intérieur d'un merveilleux or rosé, suivi d'une jolie illustration (dont on nous dit à la dernière page, qu'elle fut imprimée en quatre encres spécifiques afin de refléter les couleurs du soleil couchant et c'est exactement l'effet que ça fait : magique...).
Et il faut aller lire la dernière page pour comprendre tout le soin que cette maison d'édition porte à ces romans. Elle est dans le ton de ce livre, elle se coule parfaitement dans le caractère de l'héroïne principale, Anne Shirley , petite orpheline adoptée par un frère et une soeur ( vieux garçon et vieille fille), qui, habitant une ferme, cherchaient un jeune garçon pour les aider aux travaux agricoles. C'est qu'ils vieillissent.
Mais à la place , c'est Anne (avec un E !) qu'ils auront, et s'ils ont songé un temps à la renvoyer à l'orphelinat, jamais ils ne regretteront leur décision finale de la garder.
Véritable bouffée d'air frais, ils finiront par l'adorer.
Ultra bavarde, passionnée, émerveillée, super intelligente; enthousiaste, elle fera des étincelles à l'école et saura rabattre gentiment et avec panache, le caquet de toutes les bonnes âmes bien intentionnées qui pensaient qu'elle "tournerait" mal..
Le monde vu par Anne a illuminé mes soirées ...

C'est frais, pur, positif, poétique, entraînant, et fait l'effet d'une carte postale du passé.
Un joli moment de lecture qui a fait l'objet d'une adaptation télévisuelle (Série)
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Comment ne pas tomber sous le charme de la jeune Anne, cette gamine « parfaitement imparfaite » à l'imagination débordante et au romantisme exalté ? Aussi excessive dans ses joies que dans ses peines, son énergie est si communicative.

Pas étonnant que ce grand classique de la littérature jeunesse canadienne ait émerveillé tant de lecteurs dans le monde depuis sa première parution en 1908. Il est pétillant de vitalité, de tendresse et d'humour. Il garde une fraicheur et une candeur qui traversent le temps et les générations avec le même ravissement.

L'action se déroule vers la fin du XIXème siècle. Anne Shirley a onze ans quand elle est expédiée à Avonlea sur l'île du Prince Edouard. La petite orpheline s'extasie déjà devant cette nature luxuriante qui nourrit son imagination prolifique. Seulement voilà, l'austère Marilla et son timide frère Matthew attendaient un orphelin pour les aider aux travaux de ferme, et certainement pas une fille ! Marilla en particulier, ne voit pas d'un bon oeil cette rouquine maigrelette et sans manières qui n'arrête pas de parler ! Anne aimerait pourtant tellement plaire mais son tempérament et ses étourderies à répétions la placent souvent dans une position délicate qui ne sied guère au modèle de petite fille bien sage et conventionnelle qu'elle devrait adopter.

Dans ce premier tome, nous suivons les péripéties d'Anne de onze à seize ans. Mais pas que.
Le personnage de Marilla par exemple, est aussi particulièrement intéressant à suivre. Mais pas que.
Comme Anne raconte tout ce qui lui arrive et lui trotte par la tête, nous sommes en fait tout autant immergés dans le quotidien des habitants de la bourgade. Qu'on les apprécie ou non, il faut composer avec. Ils finissent par devenir nos voisins et concourent à l'apprentissage d'Anne.

J'ai cependant trouvé que la seconde moitié s'essoufflait un peu, même si les années m'ont semblé passer si vite que je n'ai pas vu Anne grandir. En tout cas, il ne faut pas passer à côté. C'est une très belle lecture sur le pouvoir de l'imagination (et ses limites), sur les rêves de jeunesse, sur l'amitié, le besoin d'être aimé et plus encore peut être sur l'importance de rester soi-même en dépit des pressions et faire accepter ses particularités aux autres.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette aventure revigorante au pays d'Avonlea. En plus, cette nouvelle édition est superbe. Avec sa couverture rigide aux reflets nacrés qui changent d'intensité sous les jeux de lumière et son papier soyeux, c'est comme une promesse de rêve à portée de main. Pour le reste, il suffit d'aller rendre visite à Anne...
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critiques presse (2)
Telerama
20 novembre 2020
Une petite pipelette assoiffée de bonheur, que l’on redécouvre aujourd’hui avec allégresse, grâce à une réédition chez Monsieur Toussaint Louverture et une série sur Netflix.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaCroix
19 octobre 2020
La nouvelle traduction du best-seller de Lucy Maud Montgomery permet de redécouvrir la romancière canadienne qui chassait ses idées noires grâce aux livres et à la rêverie.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (349) Voir plus Ajouter une citation
Le problème avec l'imagination, c'est que le moment vient toujours où il faut s'arrêter, et alors ça fait mal.
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Très cher monde, murmura-t-elle, tu es beau et je suis heureuse de vivre en ton sein.
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- Vous prenez les choses trop à cœur, soupira Marilla. Je crains que la vie ne vous réserve bien des déceptions.
- Oh, mais, Marilla, espérer des choses, c’est déjà la moitié du plaisir qu’elles vous procureront ! s’exclama Anne. On ne les obtient peut-être pas, mais rien ne nous empêche de prendre du plaisir à les attendre. Madame Lynde dit que celui qui n’attend rien est heureux, car il ne sera pas déçu. Mais moi, je crois que c’est bien pire de ne rien attendre que d’être déçu.

(Chapitre 13)
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Anne soupira.
" Eh bien, encore un espoir déçu qui s'envole. Ma vie est un vrai cimetière d'espoirs déçus. J'ai lu cette phrase quelque part, et ça me console de la répéter à chaque fois que je connais une nouvelle déception.
— Je ne vois pas en quoi ça peut vous consoler.
— Mais si, c'est tellement beau et romanesque, comme si j'étais l'héroïne d'un livre, vous comprenez ? J'adore tout ce qui est romanesque, et un cimetière rempli d'espoirs déçus est, à mon avis, la chose la plus romanesque qui soit.
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(…) vous savez comme il est difficile de trouver quelqu’un pour aider aux champs. Il n’y a plus que ces stupides petits Français, des demi-portions. Et dès que vous en tenez un à qui vous avez su apprendre quelque chose, il vous quitte soit pour travailler dans les conserveries de homards soit pour les Etats Unis. Au début, Matthew a suggéré d’accueillir un garçon des établissements du docteur Barnardo, mais j’ai tout de suite dit non : « ils sont peut-être très bien, je ne dis pas le contraire, mais je ne veux pas de ces enfants des rues qui trainent à Londres chez moi. Ramène-moi quelqu’un qui soit au moins né ici *. »

(*) Canada
(Chapitre 1)
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Vidéo de Lucy Maud  Montgomery
"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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