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La saga d'Anne tome 7 sur 11
EAN : 9782764406342
280 pages
Québec Amérique (18/09/2008)
4.07/5   100 notes
Résumé :
La famille du pasteur John Knox Meredith vient tout juste d'arriver à Ingleside. Les jeunes Blythe - Jem, Walter, les jumelles Nan et Di, la petite Rilla - se lieront vite d'amitié avec ces nouveaux venus peu banals. C'est que le révérend, veuf depuis peu, se soucie davantage de ses sermons que de l'éducation de ses enfants... Et puis, il y a la petite Mary Vance, qu'on découvre dans une grange abandonnée. Orpheline, elle s'est enfuie de sa famille d'accueil où elle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
[Lu en VO] en attendant la sortie du tome 7, chez Monsieur Toussaint Louverture qui est maintenant toute proche (21 avril 2023).

La saga évolue toujours plus, Anne n'apparait plus que de temps en temps. Désormais, ce sont ses enfants, et je dirais même d'avantage les enfants Meredith qui occupent une place centrale dans ce roman. On découvre donc de nouveaux personnages, qui font face à leurs propres défis, difficultés et beaux moments aussi.

Ce qui marque ici, c'est le poids du regard des autres, malheureusement, il est souvent jugeant au lieu d'être bienveillant et il y a cette menace latente, car en Europe, la première guerre mondiale est sur le point d'éclater.

Même, si Anne s'efface petit à petit, j'ai pris plaisir à poursuivre ma lecture et j'ai éprouvé beaucoup d'affection pour les enfants Meredith.

Je suis contente de pouvoir bientôt le lire en français, pour vérifier que j'ai bien tout compris, et pour profiter des descriptions de la nature qui continuent tout de même à m'échapper en VO par manque de vocabulaire.
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Déjà, dans le tome précédent, Anne n'était plus vraiment sur le devant de la scène, laissant la place à ses enfants. Dans celui-ci, ses enfants eux-mêmes passe au second plan tandis qu'Anne devient totalement accessoire dans l'histoire. Même, quand certains personnages veulent la voir pour lui demander conseil ou se confier à elle, elle n'est jamais là ! Cela n'empêche pas ce roman d'être fort sympathique. Il m'a même davantage plus que le précédent.
Les héros de cette nouvelle histoire sont donc d'autres enfants, ceux du nouveau pasteur de Glen-Sainte-Marie. Orphelins de mère, élevés par un père distrait et une vieille tante négligente, ils s'élèvent en réalité tous seuls, tant bien que mal, multipliant les gaffes et les pitreries, au grand dam des paroissiens.
Ces enfants sont vraiment touchants et attachants. Comme dans le tome précédent, il s'agit plutôt de petites anecdotes qui se succèdent mais on ne s'ennuie vraiment pas. Certains passages sont même franchement drôles, comme la lettre de Faith dans le journal. En même temps, Lucy Maud Montgomery dépeint avec un regard plutôt critique les réactions assez peu charitables des "bonnes gens" de la paroisse. Elle pointe leurs petites mesquineries, leur manque de charité chrétienne. On peut se demander si cette épouse de pasteur ne règle pas un peu (gentiment) ses comptes...

Ce roman léger, plein d'humour et d'innocence, se termine sur une note étonnamment grave. Lucy Maud Montgomery, avec le recul du temps, sait que ces garçons sont ceux qui souffriront sur les fronts de la Somme, de la Marne, de Verdun... et que ces filles seront celles qui les attendront, le coeur serré d'angoisse, et, parfois, les pleureront. Est-ce ce qu'elle nous racontera dans les tomes suivants ? Il faudra les lire pour le savoir...

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Cette critique concerne l'ensemble de la saga :
Comme vous pouvez le voire à mon appréciation j'ai plus qu'aimé ce livre, en effet il fait partie je crois de mes plus gros coups de coeurs.
Les descriptions ravissantes faites par Lucy Maud Montgomery qui vous donnent envie de vous y plonger, Anne qu'on suit depuis son adolescence jusqu'à maman de nombreux enfants et puis surtout les personnages ! Il n'y en a pas un auquel on ne s'attache pas, et même le plus cruel des cruels on en vient à le regretter au moment de la dernière page tournée. C'est avec énormément de nostalgie que je finis cette "saga". Ils vont tous me manquer : Cornelia, Mme.Lynde, Susan, Marilla, Mrs. West, les Ford, et puis surtout Gilbert et les enfants d'Anne et bien sur ANNE ELLE MEME, tous ! Et dire que je ne pourrais plus jamais lire un passage sur Susan discutant agréablement avec Anne. Oui beaucoup de nostalgie.
Mais bon, j'imagine qu'il va être temps de vraiment critiquer ces livres. Eh bien, ce sont de MERVEILLEUX livres, un vrai bol de bonheur et de joie. Les personnages sont parfaitement imparfaits, et ils vont tous comme je l'ai déjà dit me manquer. On rentre dans la vie enchantée et folle d'Anne Shirley, puis de Mrs. Anne puis de Mme.Blythe.
Pour le point négatif je n'en vois qu'un seul : au dernier tome, la fin est assez vague et le livre ne se concentre plus qu'exclusivement sur les enfants du presbytère et d'Ingleside. Ce n'est pas pour me déplaire vu que j'ADORE les enfants d'Anne : Jem, Walter, Di, Nan, Shirley et la petite Rilla. Mais plus on avance et plus on n'entends parler plus que des enfants du presbytère, je les aime beaucoup aussi mais pas autant que ceux d'Anne et Anne elle même. Ca en devient excessif et je désespérai d'avoir un retour sur Anne. Mais malheureusement la toute toute fin est aussi sur les enfants. Ca me désole de ne pas avoir pour la toute dernière page un passage sur Anne, n'importe quoi mais bon...il va falloir se contenter de ça.
Mais bon il ne s'agit que d'un détail comparé à l'immensité de la perfection de ces livres. Je les quitte le coeur lourd de nostalgie emplein de mes souvenirs préférés comme lorsque Jem apportait les premières fleurs de Mai à sa mère adorée.
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Quel plaisir de se replonger dans un livre de LMM!

Dans ce tome, Anne et les enfants Blythe, sont peu présents. Tout tourne autour des enfants du Pasteur Meredith.

Et bizarrement, ça ne m'as pas déplu, les enfants du Pasteur sont tout autant attachants que les Blythe, et beaucoup plus sauvages!

J'ai beaucoup aimé ce tome et je me met à la recherche du dernier tome dès à présent.

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J'ai adoré ce livre! J'ai aimé rencontrer les enfants de John Meredith, qui ajoutaient une touche de joie dans le livre. Une histoire pleine de rires d'enfants, à lire rapidement!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'ombre du grand conflit n'avait pas encore fait tomber de signe avant-coureur de son souffle glacial. Les garçons qui allaient combattre, et peut-être tomber, sur les champs de France et des Flandres, de Gallipoli et de Palestine, étaient encore des écoliers polissons avec, devant eux, la perspective d'une vie agréable ; les filles dont le coeur allait être déchiré étaient encore de petites demoiselles auréolées d'espoirs et de rêves.
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Tante Martha pouvait être, et était, une très médiocre maîtresse de maison ; le révérend John Knox Meredith pouvait être, et était, un homme aussi distrait qu'accommodant. Mais il était indéniable qu'en dépit de son aspect délabré, le presbytère de Glen St. Mary avait quelque chose de tout à fait charmant et chaleureux. Même les ménagères exigeantes du Glen s'en rendaient compte et jugeaient inconsciemment l'endroit avec moins de sévérité. Son attrait était peut-être dû en partie à des facteurs accidentels : le lierre luxuriant qui s'agrippait aux murs de bardeaux gris, les acacias et le baume de la Mecque qui fraternisaient en toute liberté dans le jardin, et la vue superbe, depuis les fenêtres, du port et des dunes. Ces choses avaient pourtant existé pendant le règne du prédécesseur de M. Meredith, et le presbytère était alors la résidence la plus impeccable, mais aussi la plus arrogante et la plus morne du Glen. C'éait donc incontestablement la personnalité des nouveaux occupants qui lui donnait la plus grande partie de son charme.
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Limpide était ce soir de mai vert
pomme et les nuages d'or se miraient à
l'ouest entre les grèves doucement assombries
du port de Four Winds. La mer
gémissait de façon inquiétante sur la
barre de sable, empreinte de tristesse
même au printemps, mais une brise
légère et joviale sifflotait sur la route du
port où la silhouette robuste de Mlle Cornelia
avançait vers le village de Glen St.
Mary. Mlle Cornelia était plus précisément
Mme Marshall Elliott, et elle l'était
depuis treize ans, mais même encore, la
plupart des gens préféraient la désigner
sous le nom de Mlle Cornelia. L'ancien
nom était cher à ses vieux amis; une
seule personne refusait obstinément de
continuer à l'utiliser. Susan Baker, la
grise, mélancolique et fidèle servante de
la famille Blythe à Ingleside, ne perdait
jamais une occasion de l'appeler «Mme
Marshall Elliott», en insistant de la façon
la plus horripilante, la plus lourde de
sens, comme pour dire: «Madame tu as
voulu être et Madame tu seras, je t'en
passe un papier.»
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«Voilà Cornelia Bryant qui arrive par
la route du port, chère Mme Docteur, annonça
Susan. Elle va décharger sur nous
les potins des trois derniers mois.»
«Je l'espère bien, dit Anne en serrant
ses genoux. Je suis affamée de commérages
de Glen St. Mary, Susan.
J'espère que Mlle Cornelia pourra me
rapporter tout ce qui s'est produit durant
mon absence, vraiment tout, qui est né,
qui s'est marié, qui s'est soûlé; qui est
mort, qui est parti ou arrivé, qui s'est
battu, a perdu une vache ou trouvé un
amoureux. C'est si bon d'être de retour
parmi les chers habitants du Glen et je
veux tout savoir à leur sujet. Mon Dieu,
je me souviens de m'être demandé, tout
en me promenant dans l'Abbaye de
Westminster, lequel de ses deux prétendants
Millicent Drew finirait par épouser.
Vous savez, Susan, c'est terrible, mais
j'ai le sentiment que je raffole du
potinage.»
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Susan Baker et Anne Shirley, aussi
pimpante qu'autrefois, la virent arriver;
elles étaient assises sur la véranda
d'Ingleside, savourant le charme de la
brunante, le gazouillis mélodieux
d'indolents rouges-gorges dans les érables
éclairés par la lune et le ballet d'un
groupe de jonquilles se balançant dans la
brise contre le vieux muret de briques
rouges de la pelouse.
Anne était assise sur les marches, les
mains croisées sur un genou, paraissant,
dans le doux crépuscule, aussi jeune que
pouvait le paraître une mère de famille
nombreuse; et les beaux yeux gris vert,
qui contemplaient la route du port, scintillaient
et rêvaient comme toujours. Derrière
elle, Rilla Blythe, une petite
créature grassouillette de six ans, la plus
jeune de la famille, était blottie dans le
hamac.
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"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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