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Critique de gill


Un critique ayant écrit que cette pièce était un désert, Montherlant lui répondit que c'était un désert où il y avait au moins deux oasis. Tout d'abord lorsque Pompée, perdu au sommet de sa mince victoire, songeant à sa famille, s'attendrit sur lui-même et sur son fils. Puis, lorsque par largesse, il gracie Acilius, son ennemi personnel, sachant qu'il ne pourra que le regretter.
Très "Cornélien", "la guerre civile" est un morceau de scène qui appartient à l'inspiration antique de son auteur. Les noms illustres de certains de ses personnages résonnent encore au panthéon de l'histoire romaine.
Le rideau n'est pas levé que la guerre civile prend la parole.
Elle se présente. Elle est la guerre civile, celle qui oppose Jules César à Pompée en l'an 48 avant Jésus-Christ.
Et le récit que nous en fait Henry de Montherlant, dans cette magnifique pièce de théâtre, est un pur moment de littérature, haïssable parfois, dur souvent mais toujours brillamment écrit.
Montherlant voulant répondre à la critique qui regrettait l'absence d'un quatrième acte, ajouta le récit "la mort de Pompée" qui suit, ici, le texte de la pièce.
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