AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 293 notes
5
8 avis
4
21 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
3 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Déçu par ce roman, qui n'est en fait qu'un échange de lettres entre Pierre Costals, écrivain et des filles, amoureuses de lui. Je n'ai pas aimé, et ne le conseillerai pas.
Commenter  J’apprécie          71
Pourquoi avais-je tant aimé ce livre il y a un peu plus de vingt ans ? Qui étais-je pour l'aimer ? Bien-sûr, l'écriture est admirable et les personnages parfaitement campés. Bien-sûr, c'est le roman d'une époque révolue où l'inégalité entre les hommes et les femmes ne se discutait. Bien-sûr, il y a chez Costals, le personnage principal, une forme de désespoir masqué qui ne suffit d'ailleurs pas à le rendre attachant. Mais bien au-delà de cela, - et cela eut du déjà être le cas il y a vingt ans - le regard porté sur les femmes est insupportable. Montherlant est un homme qui n'aimait pas les femmes, dans tous les sens du terme. Il les conçoit comme des appendices encombrants, sources de plaisir vains ou de passion amoureuses inopportunes. Elles sont, pour lui, destinées à se donner, à être consommées, à s'ériger en remorques, et non à construire un destin singulier, sauf peut-être dans la religion. Costals est veule, imbu, sans intérêt aucun, que cela soit comme amant, comme ami, comme père. Et il est loin d'être certain que l'auteur ait voulu le concevoir comme tel. Alors pourquoi ce propos est-il, aujourd'hui plus qu'hier, devenu écoeurant ? Peut-être parce que lu il y a vingt ans, le roman apparaissait comme un livre d'époque, un tableau d'un temps révolu tant la deuxième moitié du vingtième siècle avait fait éclater les carcans du passé, notamment dans les relations entre les sexes. Aujourd'hui, le poids du religieux et l'impact de la religion sur l'inégalité entre hommes et femmes sont tels que ce qui était appréhendé avec une distance amusée hier, n'est plus, pour l'instant, audible.
Commenter  J’apprécie          40
Bien sûr, Montherlant a raison !
Le mariage, cette institution bourgeoise est un tue-l'amour ! C'était vrai au début du XXème siècle (c'était vrai depuis le début d'ailleurs) et c'est évidemment pareil aujourd'hui ! Et les nouvelles moeurs n'y changent rien. En vérité, le mariage n'a plus lieu d'être et il serait temps de trouver de nouveaux arrangements sociétaux pour protéger les enfants, fruits d'unions souvent éphémères, dans la mesure où la plupart du temps, les deux membres d'un couple s'ennuient à mourir l'un auprès de l'autre !
Et bien sûr, Montherlant est un écrivain,
un vrai, qui sait manier le français avec maestria et non seulement la langue, mais aussi les concepts. Rien à voir donc avec un pisseur d'encre, dont les ouvrages envahissent, à vous en coller la nausée, les têtes de gondole des hyper d'aujourd'hui ! Car pour les librairies, il faut les chercher !
Bon, là n'est pas le sujet.
Et, il est vrai que certaines jeunes filles d'aujourd'hui, aussi idiotes que celles de l'époque De Montherlant, en cela bien aidées par les media et la publicité en sont encore à rêver de leur jour de gloire, de leur longue robe blanche froufroutante, du voile qui l'accompagne et de tout ce cérémonial ridicule qui fait le bonheur et l'opulence de toutes les officines dédiées à la réussite d'un beau mariage.
Mais heureusement, la plupart des jeunes filles d'aujourd'hui, ne sont pas que cela !
La grosse différence, c'est que depuis le début du siècle dernier, elles ont, heureusement pour elles, eu, enfin, accès à l'éducation.

Le problème avec Montherlant, c'est qu'il est, avant tout, un répugnant macho, un type immonde pour qui une femme n'est visiblement rien d'autre qu'un vagin.
Lire les jeunes filles et les suites que Montherlant leur a données, c'est se plonger dans l'abjection. Pour Montherlant, un corps de femme c'est quelque chose de sale, plein de sucs juste destinés à empoisonner l'homme.
Pour Montherlant, une femme c'est forcément un esprit faible, un être absolument incapable d'une pensée intelligente ! Toutes les femmes qu'il dépeint ne sont que de pauvres êtres ridicules, toutes férocement caricaturées !

Montherlant, esprit créateur et bien entendu supérieur, ne saurait se compromettre avec ces êtres inférieurs.
Montherlant ne fait rien d'autre, à travers les 4 volumes des Jeunes filles que véhiculer des pensées malsaines, dans un style fleuri qui finit par vous flanquer la nausée !
Je dois être honnête: je me suis arrêtée au troisième des quatre volumes, tellement cette lecture m'est devenue répugnante.
Commenter  J’apprécie          47


Lecteurs (905) Voir plus



Quiz Voir plus

La série des Jeunes Filles de Montherlant

Comment s'appelle le personnage principal, dont on a trop souvent dit qu'il était l'incarnation romanesque de Montherlant ?

Henri Costal
Pierre Costals
Jean Costals

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Les Jeunes filles, tome 1: Les jeunes filles de Henry de MontherlantCréer un quiz sur ce livre

{* *}