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Les Berges du Marais tome 3 sur 3
EAN : 9782342164138
242 pages
Publibook (14/11/2018)
4.86/5   7 notes
Résumé :
En octobre 1791, Laetitia et son époux Guillaume d'Oransti commencent une nouvelle vie à Paris. Mais leur amour naissant résistera-t-il aux changements politiques ? Alors que Guillaume est un fervent monarchien, Laetitia s'engage activement dans la Révolution, aux côtés de ses amis Pierre Martin et Paul Mailloret, adeptes de Maximilien Robespierre et Jean-Paul Marat. Elle rencontrera les grands acteurs de cette page d'histoire et deviendra espionne pour découvrir to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Et voilà l'histoire… partielle de la vie de Lætitia Montou terminée après les massacres de septembre 1792 ! En dehors des aventures romanesques de l'héroïne, je retiens essentiellement, de ce troisième tome des Berges du Marais (après La paysanne et La révoltée), ce contact au plus près de la vie du peuple, de ses errements, de ses révoltes et de ses souffrances.

Cette fois, l'action se déroule à Paris, au coeur d'événements qui s'enchaînent souvent bien malgré la volonté de ceux qui prétendent les diriger. Dans le fond, c'est un très intéressant panorama social de ces années 1791 et 1792, moments cruciaux au cours desquels le roi montre une duplicité évidente mais reste en même temps une valeur sûre dans l'ensemble du pays. On ne se débarrasse pas d'un trait de plume de tous ces siècles de monarchie dite de droit divin, les esprits étant complètement imprégnés de son caractère essentiel et irremplaçable.
Pourtant, en croisant ces hommes qui sortent du lot : Georges Danton, Maximilien Robespierre, Camille Desmoulins, Jean-Paul Marat… Laetitia nous montre bien toutes les difficultés d'un pays menacé par une invasion annoncée comme meurtrière et confronté une fois encore à la faim.
Les livres d'histoire de nos scolaires ont toujours beaucoup trop simplifié les choses. Pascale le Rudulier qui a signé les deux premiers tomes sous le pseudo de Lætitia Montou, a réussi à m'entraîner dans les rues de Paris, dans les salons, dans les assemblées où il vaut mieux avoir de la voix pour se faire entendre. Je n'oublie pas les scènes d'émeutes durant lesquelles la folie meurtrière prend le dessus.
J'ai aussi trouvé habile de permettre à Lætitia de croiser le chemin d'un certain Napoléone Buonaparté, jalon important pour les années postrévolutionnaires. Son caractère est déjà bien affirmé et une certaine Rose Beauharnais, la future Joséphine, le rencontre…
Toujours soutenue par ses précieux amis, Laetitia Orsanti, comme la nomme Robespierre, m'a fait vivre des moments intenses, angoissants, grâce à un récit bien rythmé. Même si, parfois, j'ai eu un peu de mal à adhérer aux rencontres de personnages qui deviendront célèbres, je me suis dit : Pourquoi pas ? Et j'ai marché, couru le plus souvent derrière Laetitia, dans le dédale parisien de l'époque.
J'ajoute aussi un bémol pour Guillaume d'Orsanti, l'aristocrate de mari de Lætitia, un personnage que je n'ai jamais vraiment apprécié. D'ailleurs, l'auteure a réussi à s'en débarrasser durant la presque totalité du troisième opus. Puis, il y a cette Aurore, connue dès le premier tome, demi-soeur de Lætitia, sorte de jolie mégère vengeresse toujours prête à ressurgir dans les pires moments. Elle ajoute des frissons dès qu'elle apparaît mais c'est anecdotique comparé aux moments tellement intenses que vivait notre pays à ce moment-là.
Extrêmement bien documentée, citant toujours ses sources soit en note de bas de page, soit à la fin du livre, Pascale le Rudulier a fait oeuvre utile de vulgarisation d'une Histoire qui fonde les valeurs toujours en vigueur en France, du moins, il faut l'espérer, pour encore longtemps.

1792 se termine, la Révolution française se poursuit et l'histoire de Lætitia aurait pu encore se joindre à elle mais… sait-on jamais ?


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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« Paris ne s'est pas fait en un jour », dit-on souvent, et la Révolution française non plus ! Ce tome 3 de la série Les berges du marais nous le rappelle bien ! La prise de la Bastille de 1789 a eu lieu depuis plusieurs mois, et Laetitia, l'héroïne, poursuit ses aventures en 1792. Elle n'a que 20 ans, mais un vécu déjà impressionnant, fait de drames personnels et familiaux, de coups de coeur, de rencontres déterminantes, de ruptures, et ses idées sur les affaires d'État lui sont bien chevillées au corps.

Je ne vais pas rédiger de résumé, en début d'ouvrage, vous avez non seulement un rappel fort utile des nombreux protagonistes, mais un récapitulatif des précédents tomes.

Laetitia n'a rien perdu de son esprit combatif, de sa fougue, de ses convictions politiques, et elle met toute son énergie dans sa lutte de révolutionnaire contre la monarchie malgré un parcours dangereux semé d'embûches, et des émeutes sanglantes.

Pascale le Rudulier signe ici une oeuvre extrêmement bien documentée sur le plan historique, et nous plonge dans les affres de cette période agitée de l'histoire de France dont tous les grands noms associés seront cités avec moult détails. L'ambiance de l'époque est fidèlement décrite, des décors intérieurs aux tenues vestimentaires, des repas des riches comme des pauvres, des moyens de déplacement, du tumulte quotidien, comme de l'amélioration technique de la guillotine ou la genèse de la Marseillaise.
Par la magie du roman, Laetitia croise aussi bien des partisans du monarque Louis XVI, que des révolutionnaires…, des Pâris, Batz, des Robespierre, Murat, Marat, des Olympe de Gouges, Bonaparte, Danton, et bien d'autres encore !

J'ai suivi avec intérêt Laetitia dans le tourbillon de sa vie amoureuse et engagée, même si je me suis parfois un peu perdue avec tout ce monde qui gravite autour d'elle !
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Nous sommes en 1791, Laetitia et son époux Guillaume d'Oransti commence une nouvelle vie à Paris. Mais alors que Laetitia s'engage de plus en plus activement dans la Révolution, son mari, lui, reste un fervent monarchien.

Dans ce tome, nous suivons Laetitia dans son parcours de révolutionnaire mais aussi son parcours amoureux et amical. Ses rencontres avec les grands noms de la Révolution, Robespierre, Lucile et Camille Desmoulins, Olympe de Gouges, Marat... vont l'amener bien souvent à prendre des risques, au grand désespoir de son époux. Mais Laetitia est bien décidée à participer aux événements dont l'année 1792 est bien riche.

On peut saluer la parfaite maîtrise de l'auteure sur cette période. le roman fourmille d'événements historiques, de quoi se remémorer ou bien encore en apprendre d'avantage sur cette époque.

L'histoire est addictive car au-delà de la période, on suit l'histoire d'amour tourmentée entre l'héroïne et son époux mais aussi ses différentes amitiés. On retrouve bien sûr les amis de toujours mais on découvre aussi de nouvelles amitiés qui se créent au fil des rencontres ou des événements (Rose de Beauharnais par exemple).

Sans oublier une vengeance familiale qui nous tient en haleine depuis le tout premier tome, tout est réuni pour passer un très bon moment
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Je viens de terminer le troisième volume, ainsi que les aventures "passionnées", de Laetitia avec tout son courage, sa ferveur, ses idées révolutionnaires, parfois impulsive....mais oh combien attachante.
Je suis admirative de toute la documentation que l'auteur a su réunir sur tout ce qui a pu toucher cette période de l'histoire sous la Révolution......et le récit en est riche et prend toute sa crédibilité aux yeux du lecteur.
A travers ce roman...on se sent vraiment "plonger" dans cette page d'Histoire qui a été si importante dans le futur de la Nation.
C'est bien écrit, c'est très instructif et c'est romancé à souhait...tout ce que j'apprécie pour en faire un bon livre!.
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Mon avis

Je remercie Pascale le RUDULIER -Laetitia MONTOU – de m'avoir permis de lire, en service de presse sa saga historique « Les Berges du Marais ». J'ai donc commencé avec grand plaisir la lecture du tome 3 « La Révolutionnaire » et retrouvé les protagonistes des précédents tomes.

L'auteure a eu l'excellente idée de réaliser un résumé des précédents opus en tout début de l'ouvrage ce qui permet aux lecteurs de se remémorer les événements qui se sont déroulés et c'est fort agréable.
Nous sommes en 1791, Laetitia et Guillaume se sont avoué leur amour et ont repris la route vers Paris.

Dans ce troisième opus plus historique que romancé, nous découvrons le destin de notre héroïne, âgée de 20 ans, ses aventures, ses rencontres avec des personnages importants de notre Histoire tels que Maximilien Robespierre, Camille Desmoulins, Jean-Paul Marat, Olympe de Gouges, Danton et même Napoléon Bonaparte...
Nous la suivons dans les rues du Paris de l'époque où les émeutes grandissent, dans les assemblées secrètes... Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de l'auteure et nous ne pouvons nous empêcher de trembler pour Laetitia en cette période ô combien terrible qu'était la Révolution Française..

J'ai vraiment ADORE ce roman historique très bien écrit et documenté, que j'ai lu pratiquement d'une traite, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et que j'ai refermé à regret.

Je le conseille donc aux férus d'Histoire qui comme moi passeront assurément un excellent moment de lecture.


Je lirai avec un immense plaisir d'autres romans de Pascale LE RUDULIER !



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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Laetitia détourna le regard, pendant que la foule calme, étonnée par la rapidité de l'exécution, commençait à se plaindre de la brièveté du spectacle et à huer le bourreau :
- Rendez-nous notre chère potence ! Hurlaient les spectateurs, pendant que Laetitia prenait le bras de Pierre afin de se soutenir.
- Oui, je sais que cela peut être effrayant, mais Laetitia, c'est un progrès : de vrais jugements, des jurys, des appels et une sentence rapide, vous ne pouvez imaginer les supplices endurés auparavant !
- Je crois que je peux deviner, mais je ne vois pas l'intérêt d'assister à la mort de ces personnes, même si elles sont reconnues coupables. N'y a-t-il pas assez d'horreurs dans la vie quotidienne ?
- Il s'agit de criminels condamnés à mort : cela rassure le peuple que la justice et le droit soient de mise en France ! répondit Pierre.
- Et le droit de manger chacun à sa faim, d'avoir un toit décent et une paix pour ses enfants ?
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Guillaume avait compris que même son anxiété, son amour, ne pouvaient rien contre cette vie secrète. Il savait qu’elle lui était fidèle mais cette part de mystères, d’actions, de réunions le dérangeait. Il fallait qu’il lui fasse confiance car sinon il la perdrait définitivement. Alors, il lui souffla dans l’oreille après un baiser passionné :
- Je t’aime, ma révolutionnaire !
Oui, la Révolution coexistait avec leur amour, et cela donnait des ailes à la jeune femme.
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La fuite de Varennes et le massacre du Champ de Mars le 17 juillet 1791 ont ouvert à jamais un fossé entre les courants politiques. Ils ne les refermeront pas. Le seul point de ralliement : la guerre ! Mais ils ont tort, le débat va agir comme le révélateur des divisions à propos du peuple en Révolution, des conditions de la démocratie ou des stratégies pour insuffler l’esprit républicain aux Institutions. Il va diviser durablement le camp patriote entre les « républicains aristocrates » de Brissot et les « républicains démocrates » de Robespierre.
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Bien sûr, Lætitia, nous sommes trop fiers pour avouer nos faiblesses ou nos passions dans des circonstances normales, nous restons aveuglés par des idées ou des opinions toutes faites ; nous n’avouons pas la force de l’amour et de la vie et nous la découvrons trop tard…
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Il (La Fayette) était bien le même, veillant à son image, soucieux de sa tenue : grand, maigre, le front fuyant et le nez trop long. Mais il se dégageait de lui une couleur à la fois fade et violente. Fade dans ses révérences, dans ses rires étouffés dans cette ambiance oppressante. Violente, en raison des propos tenus, des idées lancées et surtout de l’évolution opérée.
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