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Critique de BazaR


Avec ce deuxième livre sur Hawkmoon j'ai fait le chemin inverse du précédent : j'ai peu aimé le début, j'ai tenu et finalement j'ai trouvé qu'il se laissait lire gentiment.

But de l'exercice pour Hawkmoon et son sidekick Oladahn : rejoindre la Kamarg en partant de la lointaine Persia sans se faire prendre par les Granbretons. Il devra en chemin se frotter au Dieu Fou qui « règne » sur un d'Ukraine grâce à une Amulette qui a son rôle à jouer dans cette histoire.

Les péripéties du début m'ont désolé au point que je me suis dit que j'allais arrêter là. Mais j'ai décidé de continuer. Oh ça n'a rien d'un chef-d'oeuvre mais ça tient la route comme divertissement sans prétention. le regain d'intérêt est à porter sur un nouveau personnage en demi-teinte, Huillam D'Averc, qui m'a rappelé Benjamin Linus de la série Lost. On ne sait jamais si on doit lui faire confiance. Il tranche avec le manichéisme ambiant qui nous est asséné à travers des clichés de gentils et de méchants monochromes (genre le Granbreton gras et paillard qui veut profiter de force des charmes de la serveuse de l'auberge qui va se marier). le Dieu Fou Stalnikov est pathétique. Il m'a fait penser à Gollum avec son Amulette. Et il faut bien avouer que les soldats Granbretons, avec leurs masques d'animaux et leurs langues secrètes, sont aussi bien trouvés que les Stormtroopers de Star Wars. Ils ont le même rôle de chair à pâtée pour héros ; ça fait toujours du bien de les voir se faire découper en tranches :). D'autant plus qu'ils semblent innombrables. Comment un pays si petit que la Granbretanne peut-il en fabriquer autant ? Mystère !

Un bémol concernant le mystérieux Guerrier d'Or et de Jais. Il fait trop Deus ex machina dans l'histoire. C'est lui qui dit à notre héros assez fade où aller, quoi faire, comment préparer le café, etc. C'est Moorcock sous un casque. Je ne suis pas fan. Mais bon, toute l'histoire tournant autour d'un Bâton Runique guide des destinées, normal que ce genre de personnages soit présent.

L'ambiance générale est beaucoup moins sombre qu'Elric. L'esprit de camaraderie règne. Il m'a rappelé La Belgariade de Eddings. La fin est assez bien troussée ma foi. Je ne m'y attendais pas.

Allez, c'est décidé, j'irai au bout. Après tout, les livres sont très courts.
Terminons par la tirade finale du Baron Meliadus, ennemi juré du héros:
"Ah, Hawkmoon, je t'aurai!"
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