J'ai bien aimé cette anthologie autour du multivers créé par M. Moorcock, et principalement de son héros le plus célébré Elric (il n'y a qu'une histoire sur 12 qui ne parle pas de lui).
Toutes les histoires ont une qualité d'écriture appréciable, après je n'ai pas accroché à toutes et j'avoue que certaines ne sont pas très passionnantes.
Celle écrite par Moorcock lui-même, ne nous surprend pas, elle est aussi torturée et difficile à appréhender que la majorité des romans de cette univers qu'il a écrit. C'est donc un plaisir de retrouver sa plume.
Demande ça à Elric de Tas Williams m'a bien fait rire et est une de mes préférées. On y suit un jeune drogué, Pogo, sortit des années 70 qui se retrouve au côté de notre héros et pense faire un tripe
Voici que se brise un noble coeur de David M. Homigsberg est assez courte et se passe dans l'univers arthurien. Ça fait un peu étrange de voir ces deux personnages se rencontrer, mais c'est assez plaisant.
Un diable inconnu de Roland J. Green et Frianda A. Murrray nous fait voyager dans l'univers de Leonardo, un peintre de Milan durant l'hiver 1489-1490. Tout le monde aura compris de qui il s'agit. Une histoire qui ressemble plus à une intro pour une plus longue.
Kingsfire de Richard Lee Byers est comtée à la première personne par un chevalier à la recherche de Kingsfire, justement, soit l'épée de Richard Cœur de Lion. Pour une fois j'ai apprécié l'utilisation de la 1ere personne.
La porte des rêves de Brad Strickland.il n'y a pas grand chose à en dire, c'est agréable à lire mais l'écriture manque de complexité et l'histoire d'intérêt.
Stormeringer et les enfants de Brad Linaweaver et Williams Alan Ritch, nous parle d'enfants élevés dans le 3ème Reich, alors que les nazis ont gagnés la seconde guerre. J'ai pas compris où tout cela voulait nous mener, surtout que cette idéologie ni est pas vraiment démontée.
Providence de Kevin T. Stein, sûrement la pire où la narration est un mélange de 1ere personne et de troisième. On y retrouve notre héros se battant face à un Arlequin. Je n'y ai rien pigé, surtout pas qui est le narrateur, Elric ou pas Elric...
Le gardien de la porte Scott Ciencin. Encore une histoire intéressante à suivre mais qui est trop courte et qui nous laisse sur notre faim. de plus, j'ai trouvé que c'est celle qui se rapproche le plus de la manière torturée d'aborder notre héros qu'a Moorcock. Malgré cela je l'ai bien aimée
Célébration de Célène de Gary Gygax. Seule histoire où n'apparait pas Elric, mais aussi la plus longue. C'est une autres de mes préférées.
Le chant de Shaarilla de James S. Dorr, comme sont nom l'indique, est un chant. C'est pas ma tasse de thé et j'ai donc très peu accroché même si c'est bien écrit et que l'histoire est plaisante.
Enfin , Une trop courte solitude de Stewart von Allmen, nous fait voir un Elric enfant. J'ai bien aimé, mais encore une fois c'est trop court et donc pas assez approfondi. Ça donne envie d'en savoir plus.
En conclusion, une agréable anthologie, mais faut pas trop en attendre non plus.
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il n'y avait qu'une seule torche qui se débattait courageusement contre l'air humide et froid ; la grande salle était en majeure partie enfoncée dans l'obscurité. Quelques touffes de brins de paille éparses jonchaient le sol ; de l'une d'elle, tels des oeufs de Pâque dans des nids d'herbes en plastique, dépassaient des crânes et autres ossements humains.
Demande ça à Elric de Tad Williams
Pogo regarda son entourage se rapprocher comme un film qu'on passe à l'envers, les murs rétrécissant comme des manches de chandail lavé à l'eau chaude. Quand le processus ralentit et s'arrêta, il inspecta toutes les parties de son corps pour s'assurer que tout avait recouvré sa taille correcte (il se demanda brièvement s'il pourrait en agrandir sélectivement certaines parties, ce qui pourrait attirer quelques nanas), puis il regarda autour de lui.
Demande ça à Elric de Tad Williams
L'épée runique vida l'homme de toute vie et il mourut dans d'horribles souffrances ; son âme hurla le long de la lame jusque dans l'abîme et abandonna ses forces pour que puisse vivre le prince de Melniboné.
Jérôme le Gris et Benoît Dellac sont de retour pour un second tome adapté de la Légende de Hawkmoon, l'oeuvre de Michael Moorcock. Ce récit s'appuie peu ou prou sur le livre le Joyau Noir afin de faire la transition avec le prochain tome le Dieu Fou. A l'occasion de sa venue au festival de la bande dessinée de Saint-Malo, le dessinateur de la série Benoît Dellac nous accorde une brève mais intense interview sur son travail sur Hawkmoon, sur ses projets à venir et bien d'autres choses encore...